Le président du syndicat national autonome de la poste (SNAP), Mr MORAD NEKACHE, à l’issu d’un symposium organisé ce vendredi passé au siège de la CNAPEST à Boumerdes, a fermement insisté de prime à bord que le syndicat n’est pas un outil programmé à faire des grèves seulement.
C’est dans un but d’installer des commissions qui œuvreront à la gestion des différentes taches de cet organe, discuter et enrichir chaque commission, que fut soulevée la nécessité de parler sérieusement de la vraie mission du syndicat au sein d’une entreprise.
Le président a fermement rappelé que la valeur du syndicaliste va de soit avec sa vision. Le syndicat dit-il, doit participé aussi à la construction de l’entreprise, défendre ses intérêts dans un but de la préserver en bonne santé économique et financière et œuvré au développement du pays tout entier par l’implication et la participation dans toute les manifestations bénéfiques.
Cela, rappel t-il, entre dans le devoir de l’employé envers la survie de l’entreprise qui dépend étroitement de sa survie, et de ce fait, proclamé ses droit dans un cadre réglementé par le billais d’une organisation (le syndicat).
Plusieurs représentants de différentes wilayas ont marqué leurs présences. Leurs désires de chercher le changement était manifestement déclaré à travers leurs interventions. Chacun voyait en la situation actuelle du secteur une humiliation pour chaque employé de la poste. D’ailleurs disaient- ils alternativement, la valeur de l’entreprise dépend du jugement indépendant, sans contrainte du client qui n’est toujours pas satisfait.
L’occasion dans cette rencontre nationale dans sa 3éme édition était aussi de rappeler les droits des employés qui demeurent en la convention collective qui a fait l’objet d’un passage laconique dans des rassemblements d’une composante sans nul assurance pour le simple employé, le rappel depuis janvier 2008, ainsi que le dépêchement d’une commission d’enquête qui aurait à rassurer les employés d’abord sur la volonté sincère de l’autorité à opter définitivement pour une rectification radicale et rassurer l’ensemble sur l’état économique et financier de l’entreprise.
Djillali T