Sidi Bel-Abbès : Il tue son ami à coups de couteau
B. S., 29 ans, a été tué à coups de couteau, ce vendredi, à Sidi Bel-Abbès, aux environs de 5h du matin, apprend-on de source policière. Le drame s’est produit à proximité du lycée Azza-Abdelkader, suite à une altercation entre la victime et son ami, G. H., 29 ans également. Ce dernier, après un échange de propos virulents et une bagarre assena plusieurs coups de couteau à B. S. qui succomba, lors de son transfert aux UMC du CHU Abdelkader-Hassani. G. H. a été arrêté et une enquête a été ouverte par les services de police.
A. BOUSMAHA (Liberté)
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Malgré une lutte implacable de la Gendarmerie nationale
Sidi Bel Abbès en proie à l’agitation de la pègre
Une saisie record de 70 tonnes de cuivre, une centaine d’arrestations dans les réseaux du crime organisé, plus de 500 têtes de bétail volées et une vente clandestine à outrance de boissons alcoolisées, c’est ce qui ressort du bilan des activités de lutte contre la criminalité menées par les gendarmes de Sidi Bel Abbès.
Présenté par le lieutenant-colonel Réda Boukhenfouf, chef du groupement local de la Gendarmerie nationale, ce bilan correspondant aux cinq premiers mois de l’année atteste d’une agitation de la pègre dans cette région de l’Oranie.
En effet, sous ses airs de ville joviale et animée jusqu’à des heures tardives de la nuit, Sidi Bel Abbès, à plus de 400 kilomètres d’Alger, semble épouser fatalement le destin d’une localité à jamais confrontée aux menaces du crime organisé.
Sa proximité avec la frontière algéro-marocaine, lieu de prédilection des contrebandiers et des trafiquants de tout acabit, a fini par avoir raison de la sérénité ambiante qui y régnait. Une wilaya où se sont développé les réseaux maffieux dont la connexion avec leurs acolytes de Maghnia n’est plus à démontrer, a-t-on affirmé de même source.
Sidi Bel Abbès, dont le territoire est traversé par l’autoroute Est-Ouest, constitue en outre un lieu de transit de produits issus de la contrebande mais aussi du kif, ce «poison»en provenance du Maroc. «On ne peut séparer le trafic de drogue du terrorisme», affirme le lieutenant-colonel Boukhenfouf. Le dispositif de lutte contre la criminalité mis en place dans cette wilaya obéit également à l’idée de parer à une éventuelle (ré) apparition d’activités terroristes.
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