La localité de Bouaiche commune de Hassi Daho ex Bouten vient de prolonger la liste des suicidés dans la wilaya de sidi bel-abbes de différentes manières et raisons. Cet acte qui connait une accentuation étrange et effrayante dans notre société, son message reste livré à l’autopsie qui ne garantit aucune étude ou intervention dans un cadre purement sociale. L’intention est limitée à déterminer s’il s’agit réellement de suicide ou crime.
Dans le premier cas, l’état n’a rien envisagé et compte ces pauvres victimes à travers le temps, poussés par différentes situations à une fin ignorée par l’absence de stratégie aux fins de sauver le citoyen. Ne s’agit-il pas ici d’un crime ? Même s’il n’est pas commit directement.
Y a-t-il pas un criminel ? Même s’il est loin de cette société, à l’abri des lois par l’absence d’une loi.
Mais que faire devant des hommes et femmes, des jeunes, des deux sexes, qui se donnent la mort dans des circonstances tragiques, causant des douleurs à la famille et excitant la société qui est sous un même drap, et plus proche, dans le cadre de la désolation. Faut-il se contenter de l’autopsie pour seulement séparer le crime et traquer un criminel direct pour le mettre enfin en prison.
Le suicide est causé par une situation sociale avec des facteurs qui diffèrent d’un cas à l’autre et qui sont toujours source de ras-le bol, désolations différentes dont l’état est appelé à intervenir pour mettre fin à ce phénomène, avant sa propagation.
Cette fois, une autre victime, homme âgé de 59 ans, père de neuf enfants a été trouvé sans vie par sa propre famille dans une pièce dans la maison, une corde de plastique au tour du cou. De notre source, la victime soufrait de problèmes familiaux, surement du à l’impuissance de garantir une vie décente à toute la famille.
La dépouille mortelle a été transférée à la morgue pour une autopsie afin de déterminer la cause réelle de la mort.