Que devrions-nous dire de cette bâtisse érigée sur la route qui mène de Gambetta à Sidi Djilali et dont l’architecture semblait à l’origine répondre à un profil moderne et recherché. Son implantation même ayant fait l’objet certainement d’un soin particulier. Nous avons appris incidemment que cette opération était le fruit d’un montage financier, inscrite au budget d’investissement sous la dénomination de « Maison des associations », depuis 2005,et que l’arrêt des travaux de cette construction a été constaté depuis 2008, pour un taux de réalisation qui se situe apparemment à 95% du moins pour le gros œuvre. Le bâtiment squatté actuellement est à l’abandon totalement et les travaux ne semblent pas démarrer comme le laisse deviner l’état des lieux pour une réalisation qui a dû coûter une somme colossale au budget de l’état :C’est à ce moment qu’on est en droit de se questionner sur la nécessité de cet investissement qui ne semble inquiéter aucun opérateur pour une simple raison, qu’aucune association ni admistration locale ne se sont manifestées pour tirer cette affaire au clair. A notre connaissance beaucoup d’associations à caractère social œuvrent avec un dévouement exemplaire et sont actuellement sans domicile fixe, alors que cette réalisation leur était peut être destinée, où peut être ce bâtiment répondait à une autre utilité évaluée à juste titre, où bien c’était un fantasme passager abandonné en cours de route par des rêveurs devenus tout à coup indifférents, mais quelque soit les états d’âme, il faut rechercher une autre affectation, ne serait ce que pour l’efficience de l’investissement. Aucun citoyen ne peut tolérer la gabegie qu’il constate chaque jour à son passage. A ce stade nous avouons ne pas avoir poussé plus loin nos investigations, sommes nous autorisés à le faire et auprès de qui ? Peut être que vos commentaires nous instruiront un peu plus sur cette opération qui reste énigmatique dans son essence, et peut être même dans la démarche qui a présidé à la prise de décision de l’investissement. On est devenu coutumier de la fantaisie, mais pas encore de l’amnésie qui en fait du reste son pain quotidien dans la mesure où l’homme ne relate que ce qui lui plait, fût il un historien reconnu. Nous avons été informés en dernier ressort que cet édifice relève du Ministère de la Solidarité Nationale.
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