FLN : Belayat contesté
Sans secrétaire général depuis le départ de Abdelaziz Belkhadem, en janvier dernier, après un vote de défiance des membres du comité central, voilà que le parti s’offre une nouvelle crise avec la décision du coordinateur du bureau politique, Abderrahmane Belayat, de procéder au renouvellement de vingt-neuf postes (cinq vice-présidents, huit présidents de commission, huit vice-présidents et huit rapporteurs) du parti, au sein de l’Assemblée populaire nationale (APN).
Depuis hier, c’est l’ancien mouhafedh de Sidi Bel Abbès, Hadj Mohamed Labyad, qui a été désigné président du groupe parlementaire en remplacement de Tahar Khaoua. Mais ces nominations passent mal chez certains députés proches de Abdelaziz Belkhadem. Ils ont déclenché une fronde et contestent ces désignations. Ils réclament une élection à bulletins secrets. Dans une déclaration à El Watan Week-end, le président sortant du groupe FLN à l’APN estime que l’ancien ministre de l’Habitat a outrepassé ses prérogatives. «Je considère que Belayat n’a pas le droit de procéder de cette manière, juge Tahar Khaoua. Selon l’article 9 des statuts du parti, il n’est là que pour combler un vide dû à l’absence d’un secrétaire général. Le parti devait organiser le 6 juin une élection pour le renouvellement des instances. Il l’a annulée. Dans ces circonstances, nous avons décidé de rejeter cette liste et de reporter le vote à la prochaine session de printemps.»
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Exportation illégale de carburant vers le Maroc
Qui arrêtera la mafia ?
Le trafic de carburant à travers nos frontières avec le Maroc a dépassé le cadre de la simple contrebande, pour devenir, aujourd’hui, un phénomène qui a pris des dimensions alarmantes à tous les niveaux et menace la stabilité de la région, la paix sociale, notre économie et notre sécurité nationale, si aucune mesure n’est prise en urgence pour, au moins, freiner son ampleur, à défaut de l’éradiquer.
Le trafic de carburant, qui n’était qu’un simple fléau de la contrebande transfrontalier dans la région ouest, constitue un réseau très organisé dans lequel des barons très puissants activent en toute impunité et emploient des milliers de véhicules, entre légers et lourds, pour siphonner la quasi-totalité des 80 stations-service que comptent la wilaya de Tlemcen et celles implantées dans les wilayas limitrophes de Aïn-Témouchent et Sidi-Bel-Abbès, créant une tension et une crise sur le carburant sans précédent qui s’est étendue à la wilaya d’Oran.
Selon les différents services de sécurité, douane comprise, il existe quelque 8000 véhicules, appelés communément «hallaba» qui vaquent à ce trafic. Il ne faut pas être naïf et croire que ceux qui s’adonnent à ce trafic sont originaires des daïras frontalières. Les jeunes et moins jeunes qui s’adonnent à cette activité sont originaires de presque toutes les wilayas du pays, sauf qu’il existe deux types de contrebande.
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