BEL-ABBES INFO

Le premier journal électronique de la wilaya de Sidi Bel-Abbes

Blida et Alger secouées par un tremblement de terre de magnitude 5,1 sur l’échelle de Richter

BySalim A.

Juil 17, 2013

Selon le Centre algérien de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG), l’épicentre de ce séisme , qui s’est produit tôt ce matin du 17 juillet, à l’heure de l’imsak (4h00)  a été localisé dans le village de Magtaa Lazreg  et Hammam Melouane , localité située à une quarantaine de 40 kms au sud d’Alger. Plusieurs personnes (plus d’une dizaine) ont été blessées et plusieurs habitations ont été endommagées, lors de cette secousse  d’une magnitude de 5,1 sur l’échelle de Richter, a déclaré la protection civile.On signale par ailleurs qu’un mouvement de panique s’est emparé d’une partie de  la population de Blida et Alger qui ont senti la secousse et se sont rappelées de celle  mortelle de Boumerdes, il y a dix ans. Le porte parole de la protection civile a annoncé qu’une cellule de crise a été installée pour prendre en charge tous ceux  blessés ou qui ont eu leur habitation endommagée.La radio fait état de la présence de l’armée et de la gendarmerie à Hammam Melouane qui ont porté secours à la population. TSA signale « qu’a 6h, la Protection civile a indiqué avoir secouru cinq personnes à Alger. « Trois personnes ont été blessées suite à des chutes et deux autres étaient sous le choc à Alger », a précisé à TSA, Sofiane Bakhti de la Protection civile. Concernant les dégâts matériels, la protection civile a envoyé ses équipes pour faire des « reconnaissances ».

5 thoughts on “Blida et Alger secouées par un tremblement de terre de magnitude 5,1 sur l’échelle de Richter”
  1. Sincèrement,je me méfie de ce que je considère comme des signaux prémonitoires de Mme le Cygne que je ne comparerais aucunement à Mme Soleil.! La première est bien de chez nous et je la suspecte géologue en commençant à comprendre son sens développé de la protection du patrimoine phylogénétique même si je n’adhère pas à certaines de ses idées.Mais je pense qu’elle respectera mon cursus et mon autre façon de voir les choses.On ne peut appartenir quand même à la même tribu !
    Très instructif cet exposé de Mme le Cygne référencé par des données du CRAAG ! Révélateur même à notre lectorat et opinion publique du « statut consultatif » dans lequel est confiné cet organisme scientifique de veille comme l’a été son cadet le CNES (Conseil national économique et social) dont les validité et fidélité ont été reconnues et crédibilisées sur….le terrain !
    Le pouvoir politique et/ou pouvoirs publics n’ont jamais eu cure des avertissements de ces indicateurs que sont le CRAAG et le CNES alors que le séïsme de Boumerdès devait relancer la délocalisation de la capitale vers Sidi Abdellah et autres sites.Oubliées ces données scientifiques très vite car le port d’Alger allait perdre de son monopole d’importation et du chiffre d’affaires des milliers d’importateurs algérois et de toute une nébuleuse de nantis des Béni Mezghena….Quand on se rappelle qu’un certain ministre Benachenhou dont je tairais le prénom fût « démissionné »parce qu’il avait osé médiatiser que le port d’Alger accueillait à lui seul près de 70% du trafic portuaire(Import) algérien,il n’y a pas lieu d’être fort en calcul mental pour comprendre la donne….!
    Comment comprendre que des centaines de garages et haouch avec cour soient loués au prix fort pour l’année à Sidi-Bel-Abbès et d’autres villes de l’ouest pour accueillir les chargements de marchandises de poids lourds venant du port d’Alger alors que les ports d’Oran,Ghazaouet,Mostaganem ,Ténès (Ceux de l’Est aussi!) travaillent très en dessous de leurs capacités d’accueil…? Bizarre,cela me rappelle tout à coup ce film « Sur les quais » où y joue Marlon Brando ! !!!
    Le trafic de l’essence vers les frontières n’est qu’apparence et diversion ! Où est cette presse d’investigation qui ne sait « sévir » que d’Alger et non vers Alger…?
    « Terrible problématique de l’éthique dans la presse algérienne ! »

    Pourquoi à se stade insister à faire d’Alger cette capitale anachronique et y investir encore des milliards lourds dans des projets structurants(Métro,Tramway,etc…) alors qu’elle est signalée (Comme Oran) comme zone très sismique et à risques majeurs(inondations,glissements de terrain) ?

    Allah yahfadna !!!

    1. Salam Mr Mémoria….! Je crois que vous avez eu raison de vous méfier (moi aussi d’ailleurs) des signes prémonitoires de Mme le Cygne, car je viens d’apprendre par des estivants sur la côte de Ain Témouchent (Targa- sassel…) qu’un séisme s’est produit vers 3h45 ce matin 20/07/2013…….ils ont entendu un bruit comme celui du tonnerre, ils pensent que ça, venait de la mer…..ils ont eu plus de peur que de mal……..Mais bon j’espère que plus de précisions seraient données par les services concernés du CRAAG (sur l’épicentre, la magnitude, l’heure exacte….etc…)…….!!!!!!
      l’étau se resserre, grand frère……!!!!!!

      Allah Yahfadna Inchaallah….

      1. Dans la soirée du 30 octobre 1938, Orson Welles (1915-1985) effraie la côte Est des USA en lisant à l’émission radiophonique CBS une adaptation de la « Guerre des mondes »de Herbert George Wells,semant la panique parmi ceux qui croyaient à une invasion des Martiens….
        Je suis de ceux qui croit, Mme le Cygne, à votre source crédible mais non autorisée même si la Bai a eu le scoop vers 04.52 du matin.La presse non électronique attendra….
        Il y a lieu de confirmer seulement si ce grondement de tonnerre du côté de Terga n’est pas dû à une autre cause comme le bang d’un avion supersonique ou une explosion marine/sous marine !

        Pas de Mme Soleil en vue que vous devez sûrement abhorrer mais une possibilité de nous rappeler « La dame de Shanghaï » de l’illustre acteur et prestidigitateur hollywoodien qui se cassa les dents en donnant le rôle principal à la star Rita Hayworth que le public refusa pour ce rôle…
        Allah Yastourna !

  2. Il faut bien croire que notre terre est active….!! Sa partie superficielle  » la lithosphère » est très fragile….Sous l’effet des contraintes provoquées le plus souvent par le déplacement des plaques tectoniques, la lithosphère accumule l’énergie. Lorsqu’en certains endroits, la limite d’élasticité est atteinte, il résulte une ou des ruptures qui se traduisent par des failles. L’énergie instantanément dégagée le long de ces failles engendre des séismes. La très grande majorité des séismes est localisée sur des failles à la frontière des plaques tectoniques.
    Les parois de la faille mises en mouvement, frictionnent l’une contre l’autre, de telle sorte qu’il y a dissipation de l’énergie, d’une part sous forme de chaleur obtenue par frottement, et d’autre part sous forme de vibration, les ondes sismiques qui se propagent dans toutes les directions à partir du foyer et que l’on peut enregistrer sur un sismomètre. Le temps d’arrivée des ondes à ces capteurs permet d’estimer la localisation de la source sismique. On distingue deux grands types d’ondes émises par un séisme: les ondes de fond, celles qui se propagent à l’intérieur de la terre et qui comprennent les ondes S (de cisaillement dans un plan vertical) et les ondes P (de compression), et les ondes de surface, celles qui ne se propagent qu’en surface et qui comprennent les ondes de Love (de cisaillement dans un plan horizontal) et de Rayleigh (sont assimilables à une vague).
    On nomme foyer le lieu dans le plan de faille où se produit réellement le séisme, alors que l’épicentre désigne le point à la surface terrestre à la verticale du foyer.
    Actuellement pour évaluer les tremblements de terre, on dispose de l’échelle Richter qui a été instaurée en 1935. Elle nous fournit ce qu’on appelle la magnitude d’un séisme, calculée à partir de la quantité d’énergie dégagée au foyer. Elle se base sur la mesure de l’amplitude maximale des ondes sismiques sur un sismogramme. La magnitude est définie comme le logarithme décimal de cette valeur. La relation qui existe entre la magnitude et l’énergie sismique libérée montre qu’un séisme de magnitude 7 libère à lui seul autant d’énergie que trente séismes de magnitude 6. A ce jour, le plus fort séisme a atteint 9,5 sur l’échelle de Richter (Chili).
    L’intensité d’un séisme est déterminée en un lieu par rapport aux conséquences engendrées par ce séisme, qu’elles soient strictement observées ou ressenties par la population, ou qu’elles aient causées des dommages plus ou moins graves aux constructions. L’intensité dépend du lieu d’observation des effets occasionnés par le séisme. Elle décroît généralement lorsqu’on s’éloigne de l’épicentre du séisme. Une forte intensité est souvent associée à des zones de roches molles (sable, argile, vase et remblais), alors qu’on note une faible intensité dans des zones de roches plus solides (grès).

    L’Algérie est un vaste pays caractérisé par une activité sismique très importante qui suit les grandes lignes structurales des différents domaines géologiques.
    Toute la côte se situe dans une zone tectonique des plus propices aux tremblements de terre. La côte Nord de l’Algérie est traversée par une limite de plaques lithosphériques continentales convergentes : la plaque Eurasienne, au Nord, chevauche la plaque Africaine au Sud. C’est dans cette faille de chevauchement que se déclenchent les séismes de la région.

    Historiquement, notre pays est connu pour être une zone sismique très active. L’activité sismique du Nord connue remonte (d’après le CRAAG) au 02 Janvier 1365, date à laquelle s’est produit le séisme à Alger. Depuis, de nombreux séismes se sont produits, parmi eux certains violents et meurtriers. Parmi ces séismes on peut citer ceux qui ont touché Alger en 1716, Oran en 1790 et Gouraya en 1891.
    Chlef, Oran et Alger sont les régions les plus menacées puisque dans ces zones, les séismes les plus importants se sont produits. Ces régions sont essentiellement marquées par des séismes qui produisent des dégâts considérables dans les zones épicentrales. Jusqu’au 21 mai 2003, cette activité était localisée dans les régions de l’Ouest algérien, de Chlef et de la Mitidja à l’Ouest d’Alger. La région de l’Est algérois, reconnue sismo-tectoniquement active depuis 1995 (travaux de Boudiaf, 1996 et 1998), a été sérieusement affectée le 21 mai 2003 par un tremblement de terre de Magnitude MI= 6,8 causant d’importants dégâts humains et matériels.
    Les autres régions du pays sont caractérisées par une sismicité diffuse localisée dans les zones de nappes telliennes dans les régions des Babors, du Hodna et du Constantinois.
    Le CRAAG possède aujourd’hui des indications importantes sur les caractéristiques de la sismicité Algérienne, et ce, sur la base d’informations fournies par la sismicité historique, les études de sismotectonique, de sismologie, de paléo-sismologie et d’aléa sismique.
    Cette activité se concentre essentiellement dans la région Nord du pays, les séismes du Tell sont relativement superficiels où les foyers se situent généralement à faible profondeur entre 3 et 22 km.

    Ainsi, la région Tellienne, comparativement au reste du pays, est un espace tectoniquement complexe à vulnérabilité sismique naturelle élevée, appelée à connaître d’autres séismes d’importance variable, comme elle peut faire les frais de l’effet feed-back de séismes survenus ailleurs en méditerranée. La menace sismique sur ce territoire peut revêtir une dimension proprement eschatologique.

    Le zonage sismique du territoire Algérien élaboré par le CRAAG, montre que la bande Tellienne notamment dans sa frange littorale est soumise au degré d’aléa sismique le plus élevé. Au Sud, l’Atlas Saharien est marqué par une sismicité assez faible ; quelques micros secousses sont enregistrées de façon très épisodique. Entre ces deux édifices de l’orogenèse Alpine se trouve une zone qui est pratiquement stable, c’est le domaine des hauts plateaux. Il représente un élément de plateforme qui est resté stable durant toute l’histoire du Méso-Cénozoïque. Les mouvements Alpins pourtant assez puissants l’ont assez peu structuré. La manifestation de la néotectonique et les séismes historiques y sont rares……..

    Pour revenir au séisme dont l’épicentre est dans les environs des grottes de Hammam Mélouane, regardez l’activité sismique qu’avait connu cette région en 2007, par exemple, (les données du CRAAG.)…..

    DATE H-M- S Mg REGION

    12.01.07 04 :06 :24 3.5 02 km Sud Hammam Melouane
    17.01.07 06 :53 :01 2.5 région Blida
    08.02.07 11 :00 :20 2.7 03km Sud Ouest de hammam melouane
    29.04.07 18 :46 :24 2.8 11km Sud Est de Blida
    08.06.07 10 :29 :47 2.2 08km Sud Est de Hammam melouane
    02.07.07 18 :11 :07 2.5 10km Sud Est de Hammam melouane
    03.09.07 04 :35 :21 2.6 03 km Sud de Blida
    10.09.07 18 :49 :55 2.6 21 km Sud Est de Larbaa

    A toute fin utile………………!!!!

    « Idha Zoulzilati El Ardou Zilzelaha »

    Allah Yahfadna………….wa yaltof Bina

  3. Allah yastor,ces seismes qui frappent à une heure pareille font plus de peur que de mal! le peuple Algerien nous a habituè par son large solidaritè dans ce genre de situations! Saha ftourkoum

Comments are closed.