La peine de mort requise pour le crime sur la policière

La cours d’assise de sidi bel-abbes a été ce mardi 24/12/2013 la préoccupation majeure de l’actualité dans le milieu sociétal. La cession pénale avait à siéger le crime qui a mis en émoi toute la ville. La sureté de wilaya de sidi bel-abbes fut foncièrement secouée par le crime qui a couté la vie à une policière (AOP – B.S – 32 ans). Les faits remontent au 21 mai de cette année 2013.

La victime a reçu 7 balles tirées à bout portant. Le médecin légiste a déterminé que certaines de ces projectiles ont détruit des organes vitaux comme le rein, le foie et le gros intestin.

Lors de l’arrestation, la suspecte a révélé qu’elle n‘avait pas l’intention de tuer sa collègue et que son geste était dus aux pressions qu’elle subissait dans le travail, notamment par des insultes de ses collègues, parmi eux la victime qui, disait-elle ne la respecter pas et refusait de lui obéir.

Elle a apporté qu’elles se sont disputées le soir de l’accident et qu’un rapport dilatant les faits fut établi, refusé par le chef de service de l’inspection et du control. Ce dernier ajouta-t-elle l’a même menacé de comparution devant la commission de discipline lui demandant de déposer son arme et sa tenue après le service.

Ayant peur des représailles, la suspecte s’est dirigée vers sa collègue lui demander des excuses. Un geste qui n’a pas été considéré. Elle fut même renvoyée du bureau par la victime. Touchée dans sa dignité, la suspecte est devenue folle furieuse. C’était la goute de trop qui l’aurait mis dans un état incontrôlable, et sans hésiter elle a commis ce crime d’une atrocité extrême mettant fin à la vie de sa collègue en plein service de la sureté de wilaya.

Pendant le procès qui a réveillé une blessure qui commençait à prendre de la distance dans l’oubli, le défilement de nombreux témoins à la barre ramenait cette scène à sa fraicheur frissonnante. Le tribunal était plein à craqué. Même ceux qui n’y connaissent rien dans ce monde des droits et des obligations ont manifesté une curiosité imprévue de connaitre le secret de cette affaire qui a mis en exergue la tenue bleue.

Après les collègues, les membres de la famille de la victime, ceux de la suspecte, l’ancien chef de sûreté de wilaya a rapporté dans son témoignage que la suspecte avait un comportement agressif en vers ses collègues, un fait déclaré pas dans son temps qui aurait normalement fait réagir les responsable avant afin d’anticiper ce malheur.

Il a ajouté qu’elle avait même des différent avec ses collègues à la wilaya de mascara avant qu’elle arrive à sidi bel-abbes, un fait de plus qui témoigne de l’incompétence dans l’interaction dans pareil cas. Pour conclure dans sa prétendue indiscipline, à la wilaya de sidi bel-abbes, elle a d’abord travaillé à la 8éme sureté urbaine pis fut mutée au service des ressources humaine à la sureté de wilaya de sidi bel abbes avant de commettre son crime.

Le procureur a requis  une peine de mort à l’encontre de la suspecte dans l’attente de la délibération.

Djillali Toumi