Nous devons chercher la vérité en pleine liberté d’esprit, affranchis de toute idée préconçue. Descartes
Un « Homme » en général et en principe ne doit jamais avoir recours aux mensonges. De cet état fait, il devrait avoir comme principe (rationnel, logique, méthodique) toujours cette obligation de mettre cet état d’esprit resquilleur à l’écart.
Il a été toujours dit que la sincérité étant la particularité principale qui défini la vertu (honnêteté). Celui qui dit que la vérité, cette modeste valeur, la mène directement vers la vertu et pour mieux se mettre sous l’optique religieuse la vertu l’introduit manifestement au paradis, si l’on se fiait aux principes religieux.
L’homme vertueux est celui qui accorde à toute chose matérielle ou immatérielle le respect et la valeur nécessaire dans la forme, dans le fond et dans le sens pour cela il synchronise ses actes et son comportement par sa façon de dire et sa manière d’agir dans le bon sens, ou tout ce qui est dit est fait et vis versa.
Un équilibre entre les valeurs qui jaillissent du cœur et les valeurs qui sont produites par l’esprit et dont le savoir, la justice et l’équité s’instaurent sur le deux plateaux de la balance de la justesse. Cet état de fait nous renvoie a ne jamais se lamenter de ce que l’on a perdu, ni par ailleurs, se réjouir de ce que l’on a gagné. Certes l’être humain a une nature bien étrange son comportement le met dans un état comme s’il devait vivre éternellement, la course vers la richesse en bien matériel lui ôte cette patience et cette option de mesure .C’est deux valeurs (patience et mesure) le détournent de la trajectoire menant vers la vertu, le fait d’éviter le chemin de la vérité au profit des moyens les plus usuels permettant l’acquisition de la richesse utile et ostentatoire.
Partant delà l’histoire contée d’un fait vécu par un prophète résume bien cette notion de valeur. Ce prophète menant sa vie pour inciter les êtres humains d’emprunter le chemin de la verité et de la justice.
Lors de l’un de ces voyages, il rencontra un homme faisant le voyage comme lui empruntant la même direction .Ils se sont mis d’accord pour que le voyage se fasse ensemble, en compagnie pour éviter, l’ennui et tout ce qui s’en suit comme désagréments et nuisances. Apres un long temps, ils arrivèrent devant le bord d’un oued, fatigués par la marche mais aussi le besoin d’apaiser leur fringale, ils s’arrêtèrent pour « casser la croute » comme on dit chez nous et se reposer dans cet endroit convenable.
Le prophète avait dans sa besace trois petites tranches de pain, il donna une tranche à son compagnon, mangea un morceau. Puis le prophète se dirigea vers l’oued pour se désaltérer, à son retour il remarqua de visu, que la troisième tranche de pain n’est plus dans son sac. Il questionna son compagnon qu’un morceau de pain se trouvait dans le sac est- ce, l’as-tu mangé ?
Son compagnon lui répond :
Ben non ! je ne l’ai pas vu et je ne l’ai pas mangé et je n’ai point d’idées sur qui a pu le manger !!
Cette situation arrive de nos jours, avec nos mômes et notre réponse a toujours été la suivante : c’est peut être le fantôme ! Ou bien « El Ghoula » ! Qui l’a peut être mangé parce que nos mômes évitent d’avancer la vérité.
Mais le prophète senti que son compagnon avait ce besoin de mentir comme ce môme de peur d’être battu par son père ou sa mère. Manger le pain n’est pas un pécher mais la question reste sur ce pourquoi avoir cette faculté de camoufler la réalité pour enfin de compte mentir. !!
Apres cette détente, les deux hommes poursuivent le voyage et en plein désert, un deuxième petit repos est toujours indispensable, le prophète prit avec ses deux mains une grosse poignée de sable et dit :
« Au nom de la volonté de Dieu transforme-toi en or » .
Toute la quantité prélevée par ses deux mains se transforme en or, alors le prophète la divisa en trois partie et dit à son compagnon un tiers est pour toi, un tiers est moi et le troisième tiers est pour celui qui a pris le troisième morceau de pain.
Entendu cela son compagnon reconnu enfin la vérité et avoue que c’était bien lui qui avait mangé le pain. Le prophète lui dit gentiment, enfin prend l’or, il est entièrement à toi, mais sache que moi je ne veux pas pour compagnon un ami ou autre qui ment.
Le laissant seul, l’homme se sentait encore plus heureux avec tout l’or qu’il vient d’avoir .Le prophète quitta son compagnon, mais ce dernier était encore plus content avec tout l’or qu’il vient d’avoir.
Quand l’argent parle, la vérité se tait. » Proverbe
Deux étrangers s’approchèrent de lui et remarquèrent la quantité d’or qu’il avait. Ces deux individus tirèrent leurs épées pour en finir avec, quand ce dernier leur proposa le marché suivant : de partager le butin entre les trois.
Par une apparence plutôt trompeuse ils acceptèrent tous les trois ce marché de dupe, ils avaient tous faim par cette même occasion, un des étrangers se rendit au village le plus proche pour acheter de la nourriture.
Il cogita malicieusement et intelligemment, si il mettrait de l’arsenic dans leurs nourritures, il vont tout les deux mourir et tout l’ or serait pour moi.
De l’autre coté le compagnon du prophète et l’autre individu préparait aussi un plan diabolique avec la même finalité.
Nous pourrions avoir son tiers d’or mais dés son retour nous l’exterminant.A son retour, il le tuèrent de sang froid, les deux hommes mangèrent la nourriture empoisonnée et moururent sur le champ.
Plusieurs jours plus tard au retour du prophète pour regagner son chez soi, il emprunta la même piste et trouva trois corps inertes et le sac d’or.
Tous ceux qui adorent les possessions matérielles ont pour finalité d’épouser le mal par le mensonge. Nous devons dans cette vie éviter le mal qui nous éloigne du Bon Dieu.
BENALLAL MOHAMED
tsomo bi saha oua el baraka hada Chahar el mabrouk alli yarjaa allina oua allaykoum bi el kheir in chaAllah