Mr Mellizi Tahar est venu ce jeudi informer sur le rôle de l’agence nationale des grandes catastrophes et rapporter d’amples éclaircissements sur la gestion de la problématique des crues d’Oued Mekera. Il a fallu du temps depuis l’adoption de la loi relative aux grandes catastrophes, presque 10 ans.
Mais les victimes de Bab el oued en 2001, Ghardaïa, Ain Temouchent et sidi bel abbés non depuis tout ce temps jamais cessé d’interpeller les consciences et causer des remords. Les dangers en plus qu’ils soient matériels et humains, elles coûtent aussi très chère à l’économie du pays. Un montant de 2.700 milliards de dollars est dépensé chaque année pour subvenir aux exigences de ces dégâts, des dépenses inconcevables qui n’arrangent en rien les efforts fourni pour le développement du pays.
L’on apprend du représentant que l’agence prendra ses fonctions dans quelques semaines. Des commissions composées de différents cadres du domaine seront installées au niveau des wilayates pour suivre de très prés les catastrophes notamment les crues à l’image d’Oued Mekkera à sidi bel abbés, et anticiper les dégâts. Des techniques nouvelles sont envisagées, elles vont permettre d’annoncer 4 ou 5 heures à l’avance l’arrivée des crues, un temps suffisant, si les efforts se rassemblent pour éviter les drames « la collaboration des secteurs est indispensable », conclut Mellizi.
Mr Mellizi continu à expliquer que le développement de l’information contribue à éclairer le citoyen afin d’en faire de lui un acteur dans cette manœuvre. « Cela entre dans le cadre de l’anticipation et la prévention », dit-il. Le citoyen ne doit pas ignoré sa zone et ce qui l’entoure, il doit connaitre sa région, être au courant des types de catastrophes qui peuvent touchées cette zone et comment prendre ses précautions. Cette mesure, dés le départ aide la commission à rencontrer moins de problèmes dans ses interventions et faire du citoyen un partenaire pour lutter contre les catastrophes.
Les dangers sont d’ordres technologiques, naturels et humains. Il faut se préparé minutieusement impliquant tous les institutions notamment la protection civile et les services de sécurités par des formations dans le domaine, prenant en évidence que certaines catastrophes ne respectent pas les frontières. C’est pour cela d’ailleurs qu’il faut opter pour une intersectorialité, conclu Mr Mellizi. D’une autre part, et afin de progresser dans la maîtrise des catastrophes, Mr Mellizi fait savoir qu’une banque de données serait créée pour les besoins de la gestion des catastrophes.
Djillali T.