Au sujet des soins c’est beaucoup plus la partie exploration (Analyses médicaux et radiologie) qui pose d’énormes problèmes au CHU de Sidi Bel Abbès. Pour le laboratoire d’analyses, c’est quasiment l’absence des examens pour, parait-il l’inexistante des réactifs surtout pour des tests onéreux. Le scanner dernière génération est opérationnel néanmoins il s’agit de patienter au moins un mois pour les plus chanceux pour ne pas dire les plus avantagés. On murmure que des personnes très aisées ont été aperçues dans les couloirs du service de radiologie. On n’en dira pas plus. Quant à l’autre examen plus précis dans l’exploration des pathologies c’est pratiquement un rêve à concrétiser. Les équipements de l’imagerie par résonance magnétique IRM fonctionnent à moins de 10 % de leurs capacités, a-t-on appris de sources proches de ce service très sollicité par les malades lourds. Cet appareillage très sophistiqué a couté au trésor public la bagatelle de plus de 18 milliards et il n’est pas exploité pour répondre à des examens radiologiques très couteux. A en croire nos sources d’information, il est question de quelques accessoires qui n’ont pas encore été à ce jour livrés par le fournisseur. A titre indicatif, des examens radiologiques pour des pathologies qui relèvent de la spécialité de la pédiatrie ne peuvent pas être effectués faute de ces accessoires. A l’état où se trouve cet équipement, il est apparemment question d’un différend entre le fournisseur et l’administration du CHU qui se dirige sans aucun doute vers un contentieux qui a de beaux jours devant lui. Le premier responsable de ce service qui est l’utilisateur aurait selon nos sources refusé catégoriquement de signer le service fait. Un autre dossier lourd du CHU qui vient s’ajouter à d’autres qui compromettent le service public dans le secteur de la santé qui est ces derniers jours livrés à des guerres de clans qui tente de déstabiliser le CHU . Pour le compte de qui ? La question demeure posée.
Le service public dans le secteur de la santé souffre d’une prise en charge problématique en dépit des moyens colossaux mis par l’Etat pour assister les classes moyennes et les plus démunies. C’est tout à fait le contraire de ce qui est théoriquement prévu dans les programmes de pouvoirs publics.
D. M (Réflexion)