Installation des systèmes électroniques de surveillance le long de la frontière Algéro-Tunisienne
L’Algérie et la Tunisie vont probablement installer des systèmes de surveillance électronique le long de la frontière selon le « Middle East Monitor » (MEM) dans son édition du 13 juillet écoulé et ajoute que l’Algérie et la Tunisie étudient actuellement un plan visant à installer des équipements de surveillance électronique qui permettra de bloquer les infiltrations de djihadistes de part et d’autres de leur frontière commune selon une source sécuritaire Algérienne.
La source qui préfère garder l’anonymat, a déclaré à l’agence Andalou qu’un comité technique mixte militaire a été créé depuis juin 2015 en vue d’examiner ce plan. La source ajoute que cela nécessite plusieurs mois pour achever l’étude d’un tel système tout au long des 965 km de frontière entre les deux pays et qui comprendra des stations de contrôle des deux cotés de la frontière avec une clôture pourvue de capteurs électroniques.
Il est fait part que la frontière Algéro-tunisienne est contrôlée par l’armée des deux pays mais des djihadistes arrivent à s’infiltrer durant la nuit malgré les jumelles de vision nocturne dont sont équipés quelque points de contrôle.
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Les réserves en devise chutent de 19 milliards de Dollars
L’agence Reuters rapporte dans son édition du 14 juillet que les réserves Algériennes en Devises ont descendu à 159,9 milliards de Dollars suite à une chute de 19 milliards de Dollars observée au cours du premier trimestre de 2015 des conséquences de l’effondrement des prix du brut selon la banque centrale.
Le budget de l’état de ce pays de l’ Afrique du nord, membre de l’OPEP dépend à 60% des revenus de l’énergie alors que les exportations du pétrole et gaz représentent plus 95% de ses ventes à l’étranger, ajoute l’agence Reuters.
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Le Maroc rejette les accusations d’Alger
Dans son édition du 17 juillet , le « Morocco world News » rapporte que le royaume a rejeté les accusations Algériennes portées par son premier Ministre sur l’implication du Maroc dans les événements de Ghardaia et les juge « inacceptables ».
L’organe de presse cite le ministre Marocain des communications Mustapha El-Khalfi qui avait déclaré que les insinuations faites par Abdelmalek Sellal en relation avec les évènements de Ghardaia sont « sans fondements et donc nulles et non avenues ». Les insinuations faisaient état d’une prétendue « participation » au « financement des minorités berbères Mozabites dans leur combat contre la majorité Arabe Malékite ».
Le site Web rappelle dans son article que Le PM algérien a indirectement accusé le Maroc de « financer les ennemis de son pays dans une tentative de fomenter un conflit sectaire entre les communautés arabes et amazighs » en Algérie et enchaine sur les déclarations de Sellal qui, signale-t-il, avait pointé du doigt le voisin de l’ouest en disant : « Nous savons que la source de financement de ces plans est venu d’un pays frère et d’autres pays qui ne le sont pas.Nous avons en notre possession les noms des auteurs de cette « Fitna »(sédition) et les jeunes qu’ils essaient de manipuler, » conclu l’organe de presse Marocain en langue Anglaise citant le site Web Algerie1.
D’autres parts, El Khalfi ajoute que « Depuis plus de douze siècles, le Maroc a développé son histoire selon le principe qu’il n’interfère pas dans les affaires intérieures d’autres pays ».
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Mandat D’arrêt international lancé par le Japon sur Belmokhtar
Le Japan Times, dans son site Web du 17 juillet, revient sur les événements de Tiguentourine et signale que la préfecture de police de Kanagawa dans la province du YOKOHAMA au Japon, a déclaré jeudi avoir obtenu un nouveau mandat d’arrêt pour le cerveau de la prise d’otage de 2013 en Algérie qui a laissé des dizaines de morts, dont 10 japonais.
La sureté préfectorale a placé Mokhtar Belmokhtar sur une liste des personnes recherchées internationalement en Juin lorsque le mandat initial a été lancé contre le chef de la brigade masquée, un groupe de militants islamistes.
Le dernier mandat, publié mercredi, est lié à la mort de l’une des victimes japonaises, Bunshiro Naito, qui travaillait dans le complexe de gaz ciblé au Sud-Est de l’Algérie le 16 janvier 2013, ainsi que les employés du grand fabricant japonais d’usine JGC Corp .
Le groupe terroriste aurait pris Naito, 44 ans, et l’a abattu froidement, peu de temps après le lancement de l’attaque contre le complexe de gaz, selon la police.
Les enquêteurs vérifient des informations concernant le sort de Belmokhtar au milieu des rapports contradictoires s’il est toujours vivant.
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Attaque terroriste d’In Aménas : Un Ingénieur este en justice BP pour négligence dans la protection de ses employés
Le site WEB « Law 360 », dans son édition du 16 juillet revient aussi sur cet attentat de Tiguentourine et parle d’un ancien Ingénieur en programmation chez BP qui a intenté , le mercredi écoulé, en justice le géant du pétrole « British Petroleum » pour des dommages de 100 millions de Dollars découlant de l’attaque terroriste du site gazien d’In Aménas en 2013 qui a fait 40 morts et a blessé gravement le plaignant. Ce dernier déclare que BP a échoué de prendre les mesures nécessaires pour protéger ses employés.
Le résident Britanique David Murray , signale qu’il a vécu une expérience horrible, ce jour du 16 janvier 2013 lorsque le site gazier d’In Aménas fut attaqué par un groupe de combattants lourdement armé.
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Les complications de la circoncision infantile soulèvent des questions en Algérie
Surtout pour les enfants hémophiles non diagnostiqués
Le site Web ANSAmed revient cette semaine sur le non-respect des instructions du ministère de la santé algérien sur la circoncision infantile en Algérie qui conduit à des risques très élevés pour les enfants.
L’auteur parle surtout des enfants qui souffrent d’hémophilie, une maladie héréditaire qui affecte les garçons plus que les filles, mais qui n’ont pas été diagnostiqués de cette maladie et donc présentent particulièrement des risques très élevés.
L’information rapporte que le Coran ne mentionne pas spécifiquement la circoncision, mais elle est mentionnée dans les hadiths et la sunna et, est donc considérée comme obligatoire dans les huit jours qui suivent la naissance, selon la plupart des interprétations.
Quelque 13 enfants ont souffert de problèmes de santé grave après la circoncision en 2007 à El Khroub, près de Constantine.
Chaque année, en Algérie, en raison de la circoncision durant le mois de Ramadan, la plupart des enfants qui décèdent sont ramenés par des parents qui ignorent que leur enfant sont hémophiles.
Les spécialistes s’inquiètent sur la circoncision qui est rarement précédée d’examens évaluant la santé des enfants. Une de leur préoccupation majeure concerne cette circoncision qui n’est pas réalisée par des chirurgiens selon le protocole ministériel d’usage, qui exige une série d’examens préalables à l’opération.
Plusieurs personnes choisissent de ne pas consulter des médecins, alors que d’autres qui peuvent entreprendre l’opération correctement , ne possèdent pas les outils nécessaires pour vérifier si l’enfant ne présente pas de risques.
Le Docteur Meriem Benseddouk, hématologue de la polyclinique de Beni-Messous, a lancé un appel dans un forum du quotidien El Moudjahid, de sorte que la circoncision peut être effectuée au delà des premiers jours après la naissance.
L’origine du mal se situe à l’âge où les enfants commencent à marcher et tomber, provoquant des ecchymoses . les Hématologues disent aussi que les examens pour vérifier si un enfant est hémophile ne coûtent pas chers et peuvent être réalisés dans des laboratoires publics et privés. L’idée de fixer un âge minimum a été diffusée. (ANSAmed)
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Compilé et traduit par A. Jabli de Takhmaret