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Chronique du jeudi: NOVEMBRE: ET LE FEU ENGENDRE LA CENDRE

ByDjillali C.

Oct 29, 2015

                             La neige tombe au seuil d’une mosquée,
                               Où est assise une enfant d’Algérie.
                              Elle reste là, malgré le froid, la bise;
                              Elle reste là jusqu’à la fin du jour.
                            Un homme passe; à la fillette donne,
                            Elle refusa l’aumône qu’il lui donnait.
                        « Soldat Français passez votre chemin
                          A l’ennemi je ne tends pas la main.
                          Vous avez pris nos biens et nos terres
                          Vous avez tué nos pères et nos frères,
                         Vous avez violé nos sœurs et nos mères ;
                         C’est pourquoi aujourd’hui je tends la main
                         A mes frères, à mes concitoyens.
                        Alors soldat Français, passez votre chemin
                         En attendant de quitter mon Pays demain.»
Cet air, nous ne pouvions jamais le fredonner sans que les larmes ne perlent aux coins de nos yeux, et sans que des frissons nous parcourent le corps. Tout comme les petites filles aimaient complètement modifier la chansonnette bien française du saut à la corde :
«Quand Jeanne D’arc allait garder ses vaches, elle était bien plus sauvage
                           Avec sa robe de trois couleurs : Vert, blanc rouge….. »

Vous aurez remarqué qu’à l’origine c’est bien évidemment: Bleu, blanc rouge.
Bien que je fusse trop jeune pour me souvenir des détails de cette révolution qui a permis de libérer l’Algérie au prix de sept longues années de guerre et de plus d’un million de martyrs, les rares moments nostalgiques ne sauraient être oubliés. Cette révolution qui nous a permis d’accéder à l’école gratuitement, de disposer d’un logement et d’un travail. Cette révolution qui aura permis de disposer de nos ressources naturelles, de récupérer nos terres, de construire nos usines. Bien que nous n’avons pas fait tout cela dans les règles de l’art, bien qu’il s’est trouvé des personnes, beaucoup de personnes plus enclines à se remplir les poches que celles du trésor public, bien que la corruption a fait et continue de faire rage, l’Algérien s’est toujours manifesté par ce patriotisme parfois sans limite, allant parfois jusqu’à flirter avec le fanatisme voire le racisme.
Il est vrai qu’il s’est trouvé parmi nous des personnes qui ont vendu leurs âmes à Lucifer et ont collaboré avec l’ennemi. Ceux qu’on appelait les Harkis, trouvaient souvent un alibi même si au demeurant inacceptable et irrecevable, mettait en exergue, un certain repentir, un remord certain, quand ils arguent que les conditions de l’époque, l’absence de connaissance due à l’illettrisme et à l’ignorance ainsi que la pression et le harcèlement du colonisateur.
Mais, ce jour de veille de 1er Novembre consacrant le 61ème anniversaire du déclenchement de la prestigieuse Révolution, rencontrer un Harki contemporain est évidemment étrange, bizarre et saugrenu.
Ferhat MEHENNI, ancien dirigeant au sein du RCD, ancien député, fils d’authentique chahid, s’est subitement déclaré Harki. D’abord sécessionniste, ensuite insultant, menaçant et mangeant dans les mains des pires ennemis de l’Algérie.
Sécessionniste en créant le MAK militant pour l’indépendance de la Kabylie, il pousse l’outrecuidance et l’ineptie jusqu’à instaurer un Gouvernement provisoire en exil dont il se proclame bien évidemment le Chef. Le renégat ignore-t-il que l’Amazigh ne s’est jamais limité à la région de Tizi-ouzou et du Djurdjura, mais englobe toute l’Algérie qui est d’essence Berbère et non Kabyle. Ce terme-concept colonial qui le réjouit tant, n’est qu’une invention coloniale et mettant  exergue le sens arabe du mot «tribu»
Le Renégat MEHENNI ignore-t-il que l’Ouest Algérien est autant berbère sinon plus que Tizi-Ouzou et sa région et Syphax, Relizane, Temouchent, El Bayadh, Tademait, Teghalimet, Mezaourou, Sfisef, M’cid ….. Peuvent en témoigner.
Le renégat MEHENNI sait-il que si la région de la Kabylie a pu garder sa langue et sa culture par rapport aux autres régions, ce n’est que grâce au relief ? En effet, les habitants de la Kabylie ont pu fuir et se réfugier aux niveaux des montagnes à chaque incursion et/ou occupation (romaine, phénicienne, turque, espagnole, Arabe…) Par contre, le relief à l’ouest du Pays est plat et constitué de plaines en majorité, ce qui fait que la population s’est trouvée contrainte de se mêler aux arabes, et la religion aidant, s’arabiser au dépens de l’amazighité. Enfin, le renégat ignore-t-il que «yanayer» est fêté avec plus de foi, de joie et d’allégresse à Télagh que celui de Tizi-Ouzou ou d’Azzazga ?
Alors, il n’est point utile de s’appuyer sur une prétendue défense d’une minorité qui n’existe que dans les cervelles tordues comme celles de Ferhat MEHENNI, pour se prostituer dans l’Assemblée Nationale Française et de la Knesset Israélienne!
Tu n’es pas d’accord avec la manière dont est gouverné le Pays, nous le sommes tous. Mais si chacun qui ressent une pareille conviction, se met à trahir son Pays, alors, vraiment je peux assurer le renégat, qu’ils seront majoritaire les Harkis. Heureusement que ce n’est pas le cas, sinon adieu l’Algérie.
Imaginez un instant que GHOZALI se prostitue auprès des USA grâce à son ami John KERRY, que BENFLIS vende son âme à l’Angleterre, la France ou le Bantoustan, que MOKRI ne transmette tout ce qu’il dispose d’informations à l’Iran, que Louiza HANOUNE s’amourache de POUTINE….
Non, MEHENNI, tu es le seul renégat. Tu n’as pas honte. Tu ne mérites pas que je te vouvoie. Tu n’es pas convaincu de ce que tu fais, parce que tu sais au fond de toi-même que l’Algérie est Une et Indivisible, que la Kabylie n’est qu’une région de ce Pays au même titre que l’ensemble des autres régions. Ton Auguste Père est mort pour ces idéaux, si tu as décidé de renier les Idéaux de ton père, nous, les enfants du Un Million Quatre Cent Quatre Vingt Dix-Neuf Mille Neuf Cent Quatre Vingt-Dix-Neuf autres chahid, nous continuons à les défendre avec le reste de la Population. Alors, continuer à insulter des Personnalités qui ont été les compagnons de ton Père, continuer à traiter les Algériens d’antisémites, militer pour accentuer la haine entre les Algériens, ne sert désormais à rien…
Ton Père continue d’illuminer l’Histoire de l’Algérie par la lueur du Feu qu’il a mis lors de la Révolution, il ne t’a laissé que cendre éparpillé dans le vent du Djurdjura au-delà duquel tu disparaîtras bientôt à jamais. Car, « L’histoire de l’Algérie est commune ou morcelée.
Sinon, on ne s’en sortira pas.»  Sais-tu qui a dit ça, le renégat?  Surement pas!  Alors saches que c’est ton Illustre Maître, IDIR.

djillali@bel-abbes.info