L’Office national des statistiques a publié son rapport annuel portant sur l’évolution de l’indice brut des prix à la consommation de la ville d’Alger entre Mai 2015 et Mai 2016. Une tendance positive s’est développée pendant trois mois consécutifs, ce qui traduit les évolutions des prix selon les catégories de produits.
Le rythme d’inflation annuel a légèrement augmenté en mai dernier pour s’établir à 4,9% contre 4,8% en avril dernier et à 4,7% un mois auparavant, selon l’Office national des statistiques (ONS).
L’indice brut des prix à la consommation en mai 2016 a augmenté de 0,7% par rapport au mois avril 2016, soit une variation un peu plus importante que celle relevée le même mois de l’année écoulée.
La situation secteur par secteur
Cette évolution mensuelle résulte de la croissance de 0,4% des prix des produits alimentaires avec une augmentation de près de 1% pour les produits alimentaires industriels et une baisse de 0,3% pour les produits agricoles frais, selon la même source.
La baisse des prix des produits agricoles frais à hauteur de 0,3% s’explique par une baisse vertigineuse de 19,2% du prix des légumes.
En revanche, des augmentations plus ou moins importantes ont caractérisé les autres produits frais : +16,7% pour les fruits, +12,6% pour les viandes de poulet.
Les prix du poisson frais ont augmenté de 4,1% en mai dernier par rapport à avril, les œufs de 2,7% et les viandes de mouton de 1,3% contre 1% pour les viandes de bœuf, toujours selon l’ONS.
Concernant les produits agroalimentaires, la plupart des prix sont restés quasi stables, excepté ceux des boissons non alcoolisées qui ont grimpé de 8,5%.
Par ailleurs, les prix des biens manufacturés ont affiché une hausse de 1,3% en mai dernier par rapport à un mois plus tôt, tandis que ceux des services ont augmenté de 0,3%.
Pour le mois de mai 2016, l’indice général des prix à la consommation, au niveau national, enregistre une hausse modérée de 0,3% par rapport au mois précèdent.
par Magda Doria Makboul
y’a pas de solution pour ce genre d’état..il faut que l’état se désengage de l’investissement »un état au lieu d’aller faire les prospections minières va fabriquer le yaourt ou ouvrir un souk el fellah pour vendre les oeufs et le cachir??
si l’état fait de l’investissement et il ne saura jamais le faire, il va créé un gouffre financier, ces petites industries de pme et pmi ne serviront que comme alibis pour pomper de l’argent dedans et lorsque l’état ne trouve plus d’argent soit elle imprime soit elle….tant qu’il ya cette état en Algérie on va sombrer d’avantage.