Ils étaient plus de 110 camions, depuis tot ce vendredi 22 juillet , stationnés tout autour du siège de la commune de Sidi Bel Abbès au centre ville (voir photos), les mandataires affiliés à l’UGCAA (Union générale des commerçants et artisans algériens) sont en colère devant l’impuissance de l’état et plus particulièrement des élus de l’APC , qui n’arrivent pas à régler leur problème. Un problème qui couve depuis plus de 3 mois mais risque de dégénérer dans les prochains jours si la solution tarde à venir car le marché de gros des fruits et légumes est déjà paralysé depuis 3 jours , entrainant une vive tension sur les marchés de détails de la ville.!
« Ils ont en marre de ce directeur, » disent-ils, tous avec le même ton, »c’est lui ou nous avec un marché paralysé » , « Parce que ce responsable fait tout ce que bon lui semble, à l’entrée par exemple, les gros mots nous sont lancés chaque matin que dieu fait ,on nous insulte et on fait payer tout le monde y compris ces pauvres jeunes chômeurs en quête d’un boulot de portefaix qui doivent payer 200 Da pour être autorisés à charger ou décharger la marchandise. De plus, on arrive pas à comprendre pourquoi il y a eu augmentation des droits d’accès tout récemment à 1300 Da pour tout camion entrant pour décharger la marchandise alors qu’on payait 400 Da pour les grands tonnages et 300 Da pour les faibles . » disent les autres! « même si le commun des citoyens veut enlever une caisse de pomme de terre avec son véhicule léger, il doit s’acquitter de 50 Da à l’entrée », enchaine un autre! « c’est la débandade, tout ceci découle d’un manque de contrôle rigoureux et d’un suivi financier , il doit surement jouir d’une complicité avérée au sein de l’APC ». Conclura un autre mandataire.
Pourtant à les entendre, la solution a été trouvée le 17 du mois courant lorsque le wali a instruit le président de l’APC de prendre une décision immédiate pour régler cette affaire. Il semblerait qu’après cette date, le maire a désigné un nouveau administrateur du marché de gros en mettant celui contesté en « congé ». Malheureusement , ce nouveau directeur n’a jamais été installé à son poste à cause du départ en congé annuel du maire . Son remplaçant , selon notre interlocuteur, était dans l’impossibilité de régler cet épineux problème pour diverses raisons et du coup s’est retrouvé face à un « imbroglio » lorsque l’ancien directeur de l’EPIC qui gère ce marché , dit-il, avait interdit l’accès au nouvel administrateur désigné par le maire , « il ya absence d’une décision communale en bonne et due forme du conseil d’administration », dit-on d’un autre coté. Pour rappel , la loi en vigueur souligne que le directeur de cette épic est nommé par un conseil d’administration dont le président n’est autre que le maire en question et quelques membres issus de plusieurs direction de wilaya (commerce et autres) plus deux représentant des mandataires.
Pour le moment et à cet instant, la situation demeure bloquée avec un maire de la ville se trouvant de l’autre coté de la méditerranée et son remplaçant ne jouissant pas de prérogatives appropriées , un chef de daira également en congé annuel et remplacé par celui de Mostéfa Ben Brahim qui n’y peut régler que les affaires courantes de la Daira et enfin la centaine de mandataires en colère qui paralyse le marché de gros et le centre ville.Affaire à suivre !
Bonsoir,
La complicité doit exister quelques parts sans aucun doute. Pour l’accès payant , Oui! , je peux témoigner qu’on m »exige 50 Da à l’entrée à chaque fois que je pénètre avec mon véhicule léger pour acheter une caisse de pomme de terre ce qui me décourage d’ailleurs.