Le lecteur se rappelle certainement de Hichem ABBOUD, cet illustre traître qui non seulement s’est manifesté par une critique acerbe du Pouvoir, une fois que la rente publicitaire lui fut supprimée pour ces deux feuilles de choux qu’il était le seul à lire, mais a poussé le bouchon jusqu’à insulter et toucher la dignité du Président de la République et surtout celle de son Frère Conseiller. Au-delà de la critique permise par la Constitution dans un cadre formalisé qu’est la liberté d’expression, il y a lieu de relever que les insultes et obscénités contenues dans des pamphlets et dans des diatribes au niveau des chaînes télés réputées par leur position anti-Algérienne, sont le signe indicateur de quelqu’un n’ayant aucune éducation ni même respect pour la personne humaine. Se rabaisser jusqu’à l’insulte sur une base diffamatoire est une pratique indigne des Hommes. Nous avons consacré plusieurs chroniques sur le sujet, tellement nous avons réprouvé le comportement digne des caniveaux. Le clou a été enfoncé par la «victime» le frère du Président qui s’est abstenu de toute réplique ni réponse. Mieux, sollicité par la presse, il s’est refusé à tout commentaire. Un grand signe non seulement de sang-froid inimaginable, mais de degré d’éducation que seule une personnalité forte et sereine, est capable dans le seul but de ne pas tomber dans un débat insalubre, immonde et brassé dans des relents de pestilence nauséabonde, que seuls les caniveaux peuvent en fournir.
Probablement que certains lecteurs trouvent qu’il y a matière à «caresses dans le sens du poil» au profit du Pouvoir représenté par le Frère du Président, c’est leur droits étant entendu que jamais cette chronique n’a depuis sa naissance il y a bientôt cinq ans, abordé un sujet de dithyrambe ou de pamphlet pour soudain changer de fusil d’épaule et se mettre à la caresse dans le sens du poil de quiconque. Le principe d’être d’accord avec M. Saïd BOUTEFLIKA ou pas, le critiquer ou pas est permis, je le conçois et chacun est libre sur ce principe consacré, mais l’objet est surtout de mettre en relief ses «résidus des manuels d’Histoire» qui viennent comme une relique vouloir se mettre en évidence en tentant de salir des Hommes pour l’unique raison de n’avoir pas été d’accord avec eux, en usant du mensonge et de la diffamation outrageante et répugnante. C’est comme cet autre résidu du même manuel qui tout en changeant de nationalité et de nom préférant Alain à Kouider, revient travailler chez les «bougnoles» en tant qu’expatrié, et manger dans les mains de ceux qu’il a répugné.
En effet, voilà que ce même Hichem ABBOUD vient nous surprendre par une intervention sur la même chaîne TV anti-algérienne, déclamant des plates excuses au Frère du Président de l’offense qu’il lui a faite. Le gars insiste tellement que nous avons l’impression qu’il est en situation de rédemption et d’expiation de ses péchés. Pour la seule raison que sa victime a été la seule à avoir agi en homme en demandant de ses nouvelles lorsqu’il était hospitalisé alors que ses proches et les autres hommes politiques qui le soutenaient ne l’ont pas fait. M. Saïd aurait continué son comportement d’Homme en l’appelant le jour où il avait perdu sa mère pour lui présenter ses condoléances. Cela a suffi pour que notre Harki de ABBOUD vienne faire son mea-culpa et se confondre en excuses et- ce qui est plus gravissime – reconnaître de facto, qu’il avait jusqu’à menti et diffamé donc, M. Saïd BOUTEFLIKA.
Espérons seulement, que si un jour, M. ABBOUD vienne à bénéficier de la rente derechef, il ne se mette pas encore une fois à insulter son bienfaiteur, pérennisant le comportement logique et traditionnelle de tout traître, résidu d’un livre d’Histoire qui consiste à dévorer la main qui lui donne à manger.
On retrouve des résidus de manuels scolaires d’Histoire partout. Dans un autre registre, il y a ceux qui se croient figés dans les années 70-80 et désirent empêcher le temps d’avancer, ou du moins refusent de le traverser. En football, un certain BENCHEIKH se prend aujourd’hui pour le meilleur joueur d’Afrique qu’il aurait été. Finalement, la FAF de l’époque, la CAF, la FIFA ainsi que l’opinion publique nationale et internationale ont toutes été corrompues pour désigner BELLOUMI, MADJER, WEAH … meilleurs joueurs, chacun en son temps, alors que BENCHEIKH passait son temps à amuser la galerie avec ses jongleries et chauffer le bon de touche de l’EN, faisant dire à un entraîneur : «j’ai besoin d’un joueur pas d’un jongleur de cirque!»
Le voir s’emporter, critiquer, vilipender l’équipe nationale actuelle comme si elle était responsable de son incapacité, met en exergue le déphasage de BENCHEIKH qui semble lui et ceux qui lui permettent de le faire, patiner toujours dans une époque, aigri comme jamais….
Un adage de nos voisins Tunisiens dit «Tayah mektab ettarikh!» (1) pour indiquer quelqu’un de ringard et d’aigri, bloqué dans sa période désuète. Je crois que cet adage s’applique intensément aux traîtres et aux aigris.
djillali@bel-abbes.info
(1) Tombé du manuel d’Histoire
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Quel est le sens du mot « ancien » ? Ancien joueur, journaliste ou rédacteur… ou encore ancien élève ou ancien numéro. Restons dans le sens « d’ancien joueur » c’est-à-dire le foot. Un ancien joueur n’est plus joueur. C’est évident ! Donc, il y’a cette rupture radicale entre ce qu’il est dans le présent et ce qu’il a été dans le passé. Ces anciens joueurs tiennent un discours pour établir une continuité avec le passé. Pour eux la rupture n’existe pas. Ils n’ont vraiment pas le sentiment que cette rupture existe. Le joueur refuse de croire que ce qui a été n’est plus ! Bon, mais ou est le problème ?
Le problème dans ce même sens, c’est qu’au lieu d’aider les jeunes au contraire ils tirent notre jeunesse et ainsi l’opinion vers l’arrière et l’empêchent d’avancer. Je sens réellement une action bénéfique. Il était temps de secouer le cocotier. Merci Djillali pour le choix de ce sujet.
Toutefois, si l’on change de sens ? Ou de « joueur » selon le sens ! On remarquera que l’ancien dénigreur ou l’ancien traitre tient tout de même un discours de rupture. Pour lui la « rédemption » existe puisqu’il fait une amende honorable en présentant des excuses. Est ce surprenant ! Mais alors ou est le problème ?
Le problème dans ce sens, c’est qu’il revient lui aussi en arrière et quoi qu’il en soit, il ne pourra jamais s’en détacher de son statut « d’ancien » dénigreur. On pourrait finir par dire : « Dis-moi tes fantasmes, je te dirai qui tu es ».