Peut-on réprimer le crime contre l’environnement ?
Aussi bizzare que cela parait , la société civile constate et observe avec impuissance cette opération du moins anormale qui se déroule devant ses yeux au su et au vu des autorités locales. Ni les dénonciations de l’ordre établi ni les réseaux sociaux à travers leurs écrits et pétitions et encore moins ni la presse locale et nationale n’ont pu venir à bout de cette « tornade » qui s’est abattue sur la ville et continue de faire des ravages aujourd’hui sur l’environnement voir même l’écosystème de la ville . Oui! je ne parle pas d’une tornade naturelle, mais de l’effet dévastateur engendré ou décidé par l’Être humain , d’où la question que chacun de nous se pose , le crime environnemental paie-t-il plus qu’il ne faut ?
Que faire lorsque l’État et son représentant légal tardent à stopper et lutter contre cette autre forme de criminalité. une criminalité favorisée par un laxisme auquel se trouve confrontés la société civile et ses représentants, un laxisme de quelques élus locaux qui oublient ou font semblant de ne pas l’être en faisant fi des orientations et conseils de cette même société civile qui, un jour, a même participé à leur élection et sont devenus par le temps des adversaires à toute idée positive.
En effet, en plein tissu urbain de Sidi Bel Abbès, on continue de défier la nature et l’environnement , on réduit les espaces verts au profit du béton et des immeubles, on a arraché les arbres hier pour les remplacer aujourd’hui par de vulgaires Palmiers, on construit un bâtiment entre deux immeubles bloquant le soleil aux autres ,on s’apprête à squatter toute une esplanade au profit de quelques promoteurs, on continue de planter des palmiers « morts-nés » sur le tracé du tramway malgré le désarroi de la population après ceux déjà plantés sur la Macta et la pénétrante sud de l’autoroute .On a dénudé le Jardin public de sa substance vitale pour le transformer en terre battue (Voir l’image satellite en trois périodes) et enfin on a transformé le lac Sidi M’hamed Benali ,l’escale des oiseaux migrateurs par excellence en un endroit de décharge public et de béton . Que reste-t-il à cette société civile et ses représentants qui crient haut et fort leur désapprobation et refusent de voire la ville de Sidi Bel Abbès abdiquer à quelques « véreux » sans âme ni conscience et devenir un désert ?
« Jeunesse Volontaire » , la seule association de défense de l’environnement implantée dans la wilaya de Sidi Bel Abbès ne sachant à quel saint se vouer , a décidé de lever le voile sur certaines pratiques illégales à ses yeux qui continuent de susciter l’indignation au sein d’une population locale déroutée et risque de l’être plus à court terme , cette association vient d’organiser , cet après-midi (11/02/2017), une conférence-débat au niveau du centre de loisirs du Bd Zabana, animée par le professeur K. Benabdelli spécialiste de l’environnement à l’UDL., elle prend à témoin la population à travers notamment ses représentants et dénonce cette atteinte répétée à l’environnement par divers canaux.
Ironie du sort, aujourd’hui (11/02/2017) un vent du sud composé de particule de poussières de sable souffle sur la Mekerra, un vent chaud d’ailleurs, très néfaste pour les personnes allergiques alors que nous sommes en plein hiver et dire que cela ne pourra susciter l’étonnement de ceux qui continue d’y refuser la voie de fait. Sidi Bel Abbès n’est plus la ville à climat sec , elle n’est plus l’endroit de soulagement pour les asthmatiques des autres villes. Car « quelques’élus » ont cru ou croient bien faire en autorisant ou en fermant l’œil sur le bouleversement touchant l’écosystème de la ville.
Comment peuvent-ils être d’accord sur l’arrachage d’un milliers d’arbres adaptés à la région et leur remplacement par des palmiers d’aucune utilité à Sidi Bel Abbès??
Comment acceptent–ils de voir des immeubles érigés dans une esplanade considérée comme voie dégagement et d’apport en air frais pour les riverains??
Comment peuvent-ils donner ou consentir leur accord à de telles décisions??
Comment peuvent-ils Oser demain se présenter aux élections comme si rien ne s’est passé??
Combien d’arbres peuvent être plantés par l’association Jeunesse volontaire pour compenser tous ces arbres qui ont été arrachés avec la bénédiction de l’APC??
Bref, autant de questions qui restent sans réponses pour les personnes présentes à cette conférence mais elles ont certainement été très satisfaites des explications détaillées sur les phénomènes de l’environnement et ses retombées futures dans la région si des mesures préventives ne seraient pas prises pour corriger l’effet qu’ont entrepris d’une part ,les responsables du projet de réalisation du tramway, les services de la DUC, les services de la conservation de la foret, la direction de l’environnement de la wilaya de Sidi Bel Abbès et d’autres intervenants dans la vie écologique de la ville.
Le professor K. Benabdelli a lors de son intervention et chiffres à l’appui, mis l’accent sur les effets bénéfiques des espaces verts, de l’apport des arbres à forts ombrages et les effets néfastes découlant de leur absence. Ainsi, à titre comparatif, les variétés d’arbres (Platanes, caroubiers) réussissent à Sidi Bel Abbès alors que le palmier qui est en train d’être planté à outrance à Sidi Bel Abbès (ici à l’image au niveau du rond-point Dubai), il y a de quoi s’affoler sur des lendemains suffocants avec beaucoup de poussières et de gaz carbonique et surtout d’un climat avec une humidité élevée à l’inverse d’aujourd’hui, un phénomène déjà observé actuellement, le tout couronnée d’une augmentation de personnes susceptibles d’être atteinte d’un trouble d’anxiété.
C est un crime et que pouvons nous faire face à cette mafia du crime ?la saleté et le béton enlaidissement notre belle ville.pour couronner le tout ….des palmier morts né. Tout ceci sous le regard consentant des élus. Misère !