«Je savais que j’allais être innocenté» Ainsi s’est exprimé CHAOUCHI à l’issue du verdict du tribunal qui a eu à statuer sur son agression contre un policier en service. De la part d’un type comme lui, cela n’étonne point, puisqu’il ne fait pas de différence même dans la nuance des couleurs. Car en définitive, le tribunal ne l’a point innocenté mais a confirmé son délit en le condamnant à Six (06) mois de prison avec sursis et une amende de 50 000 Da qui, même si elle sera payée par SONATRACH, reste une amende inscrite dans le casier judiciaire de M. CHAOUCHI.
Le gardien de but fétiche de Cheikh Chamsou, n’en est pourtant pas à sa première. Combien d’arbitres, de joueurs, de supporters a-t-il agressé, en toute impunité. Combien de sanctions a-t-il encouru sans qu’il ne les consomme, grâce à la bénédiction de la FAF et de ses dirigeants ? La dernière en date avant le policier est l’agression sur Khedaïria, le Gardien de Sétif. Mais n’était-ce le lobby algérois, Chaouchi aurait tout simplement été en prison. Mais, non ! Le lobby Algérois après avoir éliminé RAOURAOUA qui s’est manifesté par une autonomie conforme aux directives de la FIFA, après avoir coupé la rente sous les pieds de tous les parasites qui gravitaient autour, ont pu coopter les nouveaux dirigeants de la FAF et entamé leur travail. Ainsi, une campagne est lancée d’abord contre M’Bolhi, pour en faire un «homme à problème» ensuite gracier CHAOUCHI de toutes ses fautes et sanctions, et « le faire convoquer » par le nouvel entraîneur national. Voilà l’objectif. Mais au-delà des compétences, de ses qualités intrinsèques en tant que gardien, fusse-t-il meilleur que BOUFFON, peut-on sérieusement en faire un modèle pour notre jeunesse ? Car en définitive, le joueur professionnel et de surcroît international est d’abord un modèle pour la jeunesse. Si c’est le cas, alors que l’on ne vient pas nous rabâcher que notre jeunesse est violente, agressive… Ce n’est que le reflet de l’image que leur transmet Chaouchi et les personnes qui ont font un Héros, un Modèle. Plus près de nous, BENZEMA est éliminé de la sélection Française pour une simple mise en examen et non pas une condamnation. Le Président de la Fédération Française a déclaré les larmes aux yeux : «Benzema est comme mon fils, mais il est avant tout un modèle pour la jeunesse Française ! » La nuance est que pour le moment il reste sélectionnable. Il ne le sera plus, s’il est condamné! Chez nous, c’est l’inverse, une fois condamné, le joueur retrouve l’équipe nationale!
Ceci donc me conforte dans ma position pessimiste quant à la réussite de notre football national, car de compromis, ZATCHI sera contraint d’aller à la compromission.
Je trouve qu’il n’y a pas mieux pour illustrer mon sentiment à propos de cette FAF nouvelle version, que le message que m’a transmis un ami après lecture de la dernière chronique dont je livre au lecteur de larges extraits (1) :
« Attendre de la mélasse qu’elle arrive à fermentation, alors qu’elle est dans son naturel, c’est croire qu’on fait du neuf avec du vieux (….) C’est vrai que la politique de l’entre soi se pérennise et que la représentativité régionale est ignorée, en cela la réglementation de la FIFA n’est pas faite pour aider, les dirigeants ne peuvent être élus que parmi l’assemblée générale dont les membres ont eu loisir de se constituer en clans bien soudés . Le renouveau n’est possible qu’à long terme et ne serait que la résultante des clubs avec des dirigeants dont la compétence et l’intégrité devrait être exigées de toute évidence, la qualité d’une récolte n’est espérée qu’avec l’assurance d’une semence sélectionnée. Il ne suffit pas de balancer des noms pour nous convaincre (….) Il est évident que dans le contexte actuel, les candidats à la responsabilité ne sont pas légion quand on sait que les bilans moraux et financiers ne sont qu’approximatifs, sans que personne ne s’en inquiète (…) La FAF reprend les mêmes et recommence ses improvisations, comme modifier les calendriers au gré des exigences des clubs ayant leur succès d’estime. HADJADJ ancien président de FAF, connu pour avoir échoué lamentablement dans sa mission, est récupéré comme si de rien n’était, voilà à quoi sert l’exemplarité de ce qui doit être un sacerdoce, la notion du devoir accompli (..) après tout RAOURAOUA s’est démené en pure perte et pourtant personne ne peut nier son autorité et son dévouement à la cause du Football algérien. Son expérience n’aura servi à rien, chez nous, on n’est pas habitué à passer les témoins et une carrière se termine toujours en queue de poisson. Alors, oser l’élégance c’est fondamentalement culturel. (sic)
(1) Extraits du message de mon Ami Hamid ABDEDDAIM. Qu’il en soit remercié
La puissance de l’égarement de l’intéressé est telle que la rumeur fait de lui le vecteur publicitaire le plus prisé de nos annonceurs en mal d’héroïsme admis dans le cercle vertueux des indécrottables de la FAF « SIC »? N’a -t-il pas rejeté tout attachement à la discipline de groupe dans un sport collectif où le moindre écart peut mettre en cause le travail de cohésion qu’un éducateur met des lustres à instaurer? Je te félicite pour pour la ténacité avec laquelle tu assènes tes vérités dans un monde où on esquive tous les vents contraires , la tempête n’ aura à causer aucun dégât pour le patrimoine de ses anonymes , absents les jours de bilan, mais toujours présents lors des cérémonies d’installations ou de souvenirs. Ils collectionnent tous des petits drapeaux collés sur une mappemonde de pays visités et où figurent en bonne place des cartes postales des enceintes de foot-ball mythiques , Maracana , San Siro , Barnabeu et autres . Dans cette atmosphère qui peut instaurer l’exemplarité , quand un responsable quel qu’il soit s’oblige à avoir plusieurs canaux de hiérarchie , intérieurs et extérieurs, la FIFA n’étant pas le dernier des faire-valoir. Dispensons nous d’évoquer les albums de familles qu’ils échangent entre eux avec les photos des héros de différentes coupes du monde, qu’ils soient pratiquants ou dirigeants. Enfin bref, tu vois où notre perspicacité nous conduit , ils nous contraignent à la médisance, nous qui espérions que le rose autour de nous, nous nous résignons qu’à broyer du noir, pessimiste oui, je le suis devenu et aucune lueur d’espoir ne fends l’horizon dans un un environnement qui l’est encore moins . Alors , tu sais , cher ami , dans le brouillard les silhouettes ont du mal à être distinguées , les valeurs morales n’appartiennent qu’à ceux qui continuent à y tenir et à faire référence , » » un éducateur ne peut être salué à sa juste valeur et ne pourra être donné à l’exemple du PROPHÈTE » comme le suggère le Poète de notre enfance .