La poste n’arrive plus à trancher. Toutes les manœuvres se sont soldées par un échec. La première tentative de créer des centres de tris autonomes au niveau de chaque wilaya n’était en fait qu’une aventure sans vision préalable. Des postes budgétivores et une planification prévaricatrice. À peine commencée, les problèmes défilaient et le retour à l’ancienne gestion c’est avéré obligé.
Le service du courrier fut de nouveau annexé aux différentes recettes principales au niveau de chaque wilaya sous la gestion du receveur principal à la seule exception de sidi bel abbés où le service de la distribution fut annexé à une recette de 1ère classe (R1), celle de Sidi Yacine, contrairement bien sûr, au statut de ce dernier et à la réglementation en vigueur.
Les dirigeants ne savent plus quoi faire pour conserver un service qui n’arrive plus à subvenir à son propre fonds de gestion. Le personnel sorti en retraite n’a pu être remplacé et les facteurs sont en voie de disparition. Certaines tournées, à l’image de la wilaya de sidi bel abbés sont désertes de cet homme séculaire. Les usagers doivent aller eux même demandé après leurs courriers qui n’arrivent souvent jamais à destination. La distribution manque de plusieurs facteurs et le courrier reste, sans gène, en souffrance dans les tables de tris à attendre des solutions de la hiérarchie malgré plusieurs requêtes.
L’activité courrier à cesser d’assurer à la poste de solides résultats comme dans le passé, et qui permettait à l’état de ne pas toucher à la poche. Le courrier ne couvre plus les dépenses engagées dans la gestion des différents services afférents et garantir aisément des salaires au personnel affecté à gérer ces services. Les facteurs et le personnel qui sont appelés à gérer ce service demeurée sensible malgré sa marginalisation, sont confrontés à une réalité amère qui met en alerte l’autorité. Leur effectif ne repend plus à la masse de trafic. Le problème est inéluctable, il devrait dors et déjà constitué un souci pour l’autorité, car un fardeau ne pourrait que surgir, et si la poste ne peut recruter aujourd’hui pour combler un déficit urgent en personnel, demain, même le reste du personnel serait menacé ou atteint par la foudre d’une ‘’vidée automatique’’ du départ inconditionné à la retraite. Faut-il donc préservé ce service ou le préparer à l’ouverture du marché du courrier ? en ce qui concerne les colis, ça n’a pas marché.
Cette position et tant d’autres ont eu un impacte sur l’équilibre du personnel et la bonne gestion de cette tranche de service. Le trafic postal devient supérieur à la main d’œuvre donnant un sale coup à la distribution souillant sérieusement, en premier temps, l’image de la poste. Le personnel recruté timidement dans le cadre de l’ANEM et qui n’est jamais retenu en est la preuve d’un égarement de la sphère décisionnelle. Apres consommation du contrat, d’autre recrus sous le même procédé embrasse la fonction de la distribution pour en fin connaitre le même sort implacable. Le secret professionnel c’est de l’histoire ancienne. En repartant bredouille, ce personnel divulgue tout secret concernant la poste salissant d’avantage une image déjà male au point.
Fuite de taxe
Le courrier déposé en nombre par les gros usagers sans franchise est souvent distribué sans taxe. L’on apprend que les machines à affranchir intelligentes installées au niveau des bureaux important tombent souvent en pannes enregistrant un long séjour. Le personnel en majorité sans formation ne sait pas faire la différence entre un courrier avec franchir et sans franchise postale. Ce qui augmente d’avantage cette fuite de taxe.
Les états de statistiques mensuels et la 539 annuelle sont servis à la va vite, chaque mois de décembre afin de répondre aux exigences d’une hiérarchie qui est plus intriguée par le temps que par la crédibilité des chiffres. Un autre phénomène qui laisse fuir des taxes…. Etc..
Le bureau de poste de sidi Yacine déséquilibré
Déjà en manque affreux d’effectif pour mettre en marche les différents guichets, assurer un système de brigade et servir au mieux une clientèle nombreuse accoutumée, voilà qu’on décide de lui rattacher de nouveau le centre de tri avec un effectif encore plus réduit et une charge qui dépasse de loin toute volonté. Plus de 07 tournées sont dépourvues de facteur, selon une source proche. Plus de 10.000 cheque sont saisis chaque semaine à l’arriver du courrier par la transaction ‘’trace mail’’ qui permet de suivre l’objet jusqu’à sa destination. Le courrier international connait aussi un même procédé avec les colis postaux. Ces mesures sécuritaires louables pour le courrier, ainsi que d’autres demandent une main d’œuvre suffisante et surtout qualifiée qui n’est malheureusement pas disponible. Même devant une volonté de fer, les réclamations se multiplient. Le courrier n’arrive plus à destination et les files d’attentes ne manquent jamais au paysage de la désolation.
Le guichet affecté pour accueillir la clientèle pour différentes raisons relatives au courrier notamment la distribution des objets avisés ou encore le dépôt de réclamations ou autres prestations postales, est constamment fermé pour cause d’absence d’effectif. Selon une source, le chef d’établissement charge un facteur d’ouvrir chaque jour pendant une heure le matin au détriment de sa propre tournée. La volonté, parfois ne peut suffire. Un ras-le-bol quotidien est remarqué devant la porte d’entrée livrant aux passants une image déplorable d’une administration en détresse.
Une R1 avec une charge de Hors Classe
Si la constitution et le règlement intérieur de la poste prévoient que l’employé doit être rémunéré selon la tache qu’il occupe, afin de préserver les droits de chacun, la poste de sidi yacine de classe (R1), travaillant en système de brigade comme une RP ou classe supérieur, avec aussi à la charge un centre de tri d’une grande importance (plus de 40 tournées), l’on déduit aisément que le chef d’établissement est lésé de ses droits. Aucune motivation ne lui est réservée pour accomplir à merveille sa mission qui est repartie sur deux axes très important (le bureau de poste et le centre de tri). Cette position d’injustice professionnelle peut avoir un impact malveillant sur la gestion, et ainsi affecter l’accueil de la clientèle.
Djilali T
Salam ! Quand le courrier n’arrive plus ou à temps même recommandé ; quand les ministères représentant la souveraineté de l’État avec son administration locale ne couvrent plus le territoire citoyen et national;quand les liaisons internes sont perturbées ,il y a péril en la demeure ! Le téléphone portable avec toutes ses arnaques et son népotisme ne peut pallier la lettre administrative avec bordereau et AR .Quant aux milliers de dossiers de recrutement envoyés avec piéces et espoirs annexés,espérons que les coins de postes n’en seront pas noircis!!! Mettre un bureau du courrier pour pallier à l’extinction du service des facteurs de proximité relève d’une régression non féconde Allah yastourna nous ne sommes pas en état
de guerre! La suppression de ces agents de liaison entre le peuple et son État ne relève-t-il pas d’un problème de sécurité nationale ?