L’édition 2018 du Classement mondial de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières (RSF) témoigne de l’accroissement des sentiments haineux à l’encontre des journalistes. L’hostilité revendiquée envers les médias, encouragée par des responsables politiques et la volonté des régimes autoritaires d’exporter leur vision du journalisme menacent les démocraties.
Le Classement mondial de la liberté de la presse, qui évalue chaque année la situation du journalisme dans 180 pays, révèle un climat de haine de plus en plus marqué. L’hostilité des dirigeants politiques envers les médias n’est plus l’apanage des seuls pays autoritaires comme la Turquie (157e, -2) ou l’Égypte (161e), qui ont sombré dans la “média-phobie” au point de généraliser les accusations de “terrorisme” contre les journalistes et d’emprisonner arbitrairement tous ceux qui ne leur prêtent pas allégeance.
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“La libération de la haine contre les journalistes est l’une des pires menaces pour les démocraties, constate le secrétaire général de Reporters sans frontières, Christophe Deloire. Les dirigeants politiques qui alimentent la détestation du journalisme portent une lourde responsabilité, car remettre en cause la vision d’un débat public fondé sur la libre recherche des faits favorise l’avènement d’une société de propagande. Contester aujourd’hui la légitimité du journalisme, c’est jouer avec un feu politique extrêmement dangereux. »
En 2018, la Norvège et la Corée du Nord conservent leur première et dernière place
Dans cette nouvelle édition, la Norvège reste en tête du Classement pour la seconde année consécutive, talonnée comme l’an dernier par la Suède (2e). Traditionnellement respectueux de la liberté de la presse, les pays nordiques n’en sont pas moins affectés par la détérioration générale. Pour la deuxième année consécutive, la Finlande (4e, -1), affaiblie par une affaire où le secret des sources a été menacé, baisse dans le Classement et perd sa troisième place, au profit des Pays-Bas. A l’autre extrême du Classement, la Corée du Nord (180e) conserve la dernière place.
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En deuxième position, mais cependant loin derrière, avec plus de dix points d’écart, se situe le continent américain, qui offre une situation contrastée (cf. nos analyses régionales, Les États-Unis dégringolent, le Canada remonte et Un bilan en demi-teinte en Amérique latine). En Amérique centrale, la violence et l’impunité continuent de faire régner la peur et l’autocensure. Avec onze journalistes tués, le Mexique (147e) est devenu en 2017 le deuxième pays le plus meurtrier au monde pour les journalistes. Le Venezuela (143e), avec ses six places en moins, affiche la plus importante chute du continent, le président Maduro poursuivant sa dérive autoritaire. A l’inverse, l’Equateur (92e), où les tensions entre le pouvoir et les médias privés se sont apaisées, remonte de treize positions et enregistre la plus forte progression cette année. Au Nord, l’Amérique de Donald Trump perd à nouveau deux places en 2018 tandis que le Canada de Justin Trudeau en gagne quatre et se hisse dans le top 20 à la 18e place, au niveau où la situation de la liberté de la presse est qualifiée de “plutôt bonne”.
Vient ensuite l’Afrique, avec un score qui s’est légèrement amélioré par rapport à 2017 mais qui présente également des situations très variées (cf. notre analyse régionale Le journalisme de terrain à haut risque en Afrique). La fréquence des coupures internet, notamment au Cameroun (129e) ou en République démocratique du Congo (154e), qui s’ajoute aux fréquentes agressions et arrestations, révèle de nouvelles formes de censure dans la région. La Mauritanie (72e), qui a adopté une loi punissant de peine de mort le blasphème et l’apostasie même en cas de repentir, affiche la plus forte régression du continent : moins 17 places. Le départ du pouvoir de trois des pires prédateurs de la presse en Afrique ouvre toutefois une ère prometteuse pour les journalistes du Zimbabwe (126e, +2), d’Angola (121e, +4) et de Gambie (122e), qui affiche avec un gain de 21 places la plus forte hausse du Classement.
Toutefois, l’Algérie avec un score de 43,22 est classé selon RSF à la 136eme place sur les 180 juste derrière le Maroc avec 43,13 à la 135eme place et bien en haut de la liste et parmi les pays européens, on retrouve plusieurs pays africains (Sénégal 50eme, Mauritanie 72eme,) alors que seuls le Ghana (23eme) et la Namibie (26eme) se comptent parmi les les plus avancés en liberté de la presse en Europe.Les états unis avec l’arrivée de Trump au pouvoir , dégringolent à la 45 eme place, à quelques positions des pays africains les plus démocratiques (Bostwana 48e, Sénégal 50e etc..). Notre voisine la Tunisie est classée à la 97 eme place, l’Égypte à la 161 eme place et l’arabie saoudite à la 169eme place.
Dans la zone Asie-Pacifique, qui conserve sa quatrième place au niveau régional, la Corée du Sud gagne 20 places, la 2e plus forte hausse du Classement, et se hisse à la 43e position, tournant la page d’une décennie noire après l’élection du président Moon Jae-In. Cependant les démocraties d’Asie du Nord peinent à préserver leurs modèles face à une Chine toute puissante qui exporte sans complexe ses méthodes pour réduire au silence toute voix critique. Le Cambodge (142e), qui semble dangereusement emprunter la voie chinoise en fermant par dizaine des organes de presse indépendants, dévisse de dix places, accusant l’une des plus fortes baisses de la région (cf. notre analyse régionale Les démocraties de la zone Asie-Pacifique menacées par le contre-modèle chinois de contrôle des médias)
L’espace post-soviétique et la Turquie restent pour leur part aux avant-postes de la dégradation mondiale de la liberté de la presse (cf. notre analyse régionale Reflux historique de la liberté de la presse dans l’espace post-soviétique et en Turquie). Près des deux tiers des pays de la zone pointent toujours autour ou derrière la 150e place du Classement, et la plupart continuent de baisser. A l’image du Kirghizistan (98e), qui affiche l’une des plus fortes baisses du Classement (-9) après une année marquée par de multiples pressions contre les médias et notamment des amendes astronomiques pour “offense au chef de l’Etat”. Au vu de ces piètres performances, sans surprise, l’indice de la région Europe de l’Est et Asie centrale est sur le point de rattraper celui de la zone Moyen-Orient et Afrique du Nord.
Au regard des indicateurs utilisés pour mesurer les évolutions des pays, année après année, c’est dans la zone Moyen-Orient et Afrique du Nord que la dégradation de l’indicateur environnement, c’est-à-dire du climat dans lequel travaillent les journalistes, est la plus forte (cf. nos analyses régionales, Le Moyen-Orient déchiré par les conflits et les affrontements politiques et Le journalisme mis à rude épreuve en Afrique du Nord). Les conflits armés qui perdurent en Syrie (177e), au Yémen (167e, -1), les accusations récurrentes de terrorisme utilisées contre les journalistes en Egypte (161e), en Arabie saoudite (169e, -1), au Bahreïn (166e, -2) continuent de faire de cette région du monde l’endroit où il est le plus difficile et dangereux pour un journaliste d’exercer sa profession.
Voir l’article à sa source ICI
Je ne comprends toujours pas la publicité que vous apportez à RSF. Cette officine, crée et aidée par des fonds dépendant des services US (son premier président a été le sinistre Ménard, raciste anti-algérien bien connu) pour justement « pondre » des articles allant dans le sens du département d’Etat US. Vous sous faites donc, involontairement le porte-voix de ce même département. C’est malheureux.
Mais ce n’est pas un cas unique. Tous les journaux se contentent de rapporter ce que le donnent les agences étrangères telle l;AFP sans aucun commentaire ou une mise au point quelconque. Ce faisant, on transmet à qui mieux-mieux de poison qui nous vient de l’occident.
Croyez-vous que le reporter est libre dans le monde dit démocratique? Tous les médias sont aux mains des grands groupes qui nomment les présidents et les ministres. Alors?
Il faut donc avoir l’esprit critique et toujours se rappeler que ces gens ne nous veulent aucun bien.
Nous recevons régulièrement des reportages de cet organisme sans qu’ils soient publiés mais quant il s’agit d’un document de ce genre autant le publier ne ce reste que pour une référence sachant que d’autres organismes le feront.
Ce n’est nullement un parti-pris envers sotre publication (à laquelle j’ai participé il y a quelque temps – Voir avec mon ami Khadir Benkhellouf) mais seulement une mise en garde. Il en est de même pour Amnesty international dont la présidente est la sinistre Clinton, l’OSDH, une seule personne financée par le MI5 britannique et basée à Londres (les journaux algériens reproduisent allègrement ses communiqués sans aucune mise en garde), les « fumeux » casques blancs rattachés à El Nosra, filiale d’Al Qaida etc…
Il faut prendre ces communiqués avec des pincettes et trier le vrai de la manipulation. Ce n’est pas toi qui cherche, c’est toi qu’on cherche disait un révolutionnaire bien connu.
Bonne continuation et bonne fête du 1er Mai à toute la classe ouvrière.
La presse a été travestie par la guerre froide comme le doit a été travesti par l’argent le commerce etc. Mais n’empêche pas a l’Algérie de sortir des cette presse internationale pour créer une presse local de commune.
Le vrai débat était toujours coté tradition élément arabo français car les anglo-saxons sont plus commerciaux que idéologue. Malheureusement la période postcomuniste a travesti le journalisme tout pouvoir financier qui se cache tente d’orienter ou de neutraliser un débat. Pourquoi un financier se cache et l’autre se montre c’est la question. Il se cache soit c’est un ennemie il se cache soit ce n’est pas ennemie mais n’a pas assez d’élément pour convaincre il a leur d’entrer dans le débat face au autres financier et face aux intelectuels. Laissons de coté les USA les russe les israéliens les catholique les hindouiste qui se confrontent sur le commerce international qui contrôle quoi contrôle qui ça c’est c’est une échelle de notre ministère des affaire étrangère. On reste a petit échelle ici a bel abbés. La wilaya la commune ont un budget d’État a gérer donc sur un petit echel local sont des financiers a part entière. Ils font un investissement et reste caché n’offre pas leur projet a débat.
Les parti politique a bel abbés n’ont jamais eu leur journrau ils se cachent toujours derrière l’État . c’est le FLN qui fait la investissement et c’est l’énarque qui endosse la paternité. Dans un cas de fiasco c’est lui le responsable pas le partie politique mais s’il y avait au FLN son organe de presse qu’il va décrire son projet la oui non seulement il sortira de la cachetrie mais doit être capable d’affronter la presse libre et la presse d’autre parti. On dénonce en Algérie comme en France »l’Union de fait » deux groupes concurrentiel qui se mettent d’accord pour se partager un marché. Le principe de la concurrence a été contourné c’est pourquoi dans un sens a réagi en contrôlant ces groupe afin de limiter leur accès au monopole. La meilleur arme des états c’est la presse de partie talonnée par une presse libre qui enquête sur le terrain sur ce qui se dit dans les parti et ce qui se fait sur le terrain ici les pouvoir publique présente par les wali et chef de daïra savent se qui se passent lorsque la chose redeviendra publique le wali et chef de daïra sont renforcés par l’action publique. Le wali n’est plus sous le dictat de financiers prédateurs. Coca cola cherche un développement et une croissance et conquete de nouveau marché et le prédateur cherche a bâtir une villa et une 4x4garé devant sa porte c’est tout son projet
Une fois réalisé z coup de détournement et de vol il se retire en metant son garage en location il ne sais même faire du commerce . donc le problème de la presse est local.que viendra ici faire AFP. Ce sont de petit prédateur qui veulent construire sa petite villa sa petite auto faut pas jouer a l’investisseur quand on pas l’envergure..
En Algérie comme la France y’a cette tradition de débat qui n’existe nul part ailleurs les anglo saxons face a la France au niveau idéologique littéraire sont des petits
Amateurs. Justement la francophonie dérangé par son front parler en dénonçant les petits financiers prédateur qui se prenent pour les Roi.
La francophonie a toujours dérangé…
parceque le journaliste n’est pas bien formé ou il n’a pas de diplome en journalisme. une licence en journalisme nécessite un BAC+5..certain journaliste transforme le journal qui leur appartiens, en tribune pour juger les gens ou insulter..le vrai journaliste c’est avant tout un enquêteur qui présente la situation et la décrit comme le policier le gendarme l’inspecteur. il fait son rapport de son enquête et la remet au juge. le journaliste pareil il fait son enquête rédige son rapport et le présente a la rédaction.
mais il ya des journaux dite de partis politique, la le débat se fait entre plusieurs partie par l’intermédiaire d’un journal. c’est des question réponse et dans le cadre de programme politique. la liberté de la presse ça ne veut pas dire insulter et se permettre d’écrire n’importe quoi. la liberté de la presse c’est la liberté de faire des enquêtes, accéder au chiffres, accéder aux archives, et rester dans son propre cadre déontologique . comme le médecin il doit ausculter en présence obligatoire d’une infirmière mais personne ne le fait car le médecin évite de recruter une infirmière pour diminuer les frais..a hospitalise pareil le médecin ne doit jamais être seul en auscultation