Les prisons ne manquent pas de recrus et les affaires se substituent aux modes de recrutement de la délinquance. Les solutions jusqu’ici sont concentrées sur des bilans mensuels qui déversent dans l’inconnu. La prison à elle seule est loin d’être un remède social, elle ne fait qu’endurcir d’avantage les individus.
Chaque mois des dizaines sont mis en prisons, pour des causes qui en valent la peine, mais qui n’ont jamais incité à de réelles études pour stopper cet écoulement de délinquant dans le vase sociétal. Avant, quand les policiers sont informés d’un crime quelconque, leurs recherches ne dépassaient pas quelques individus notoires souvent connus de tous. Aujourd’hui, et vu que les prisons sont restés le dernier recourt, le ‘’recrutement’’ des délinquants, favorisé par une absence de décision politique qui devrait mettre en exergue les différents problèmes sociaux, les prisons deviennent de réelles revers à une société stable et sécurisée.
Si les policiers font leur travail et remettent à qui de droit des bilans mensuels et annuels, les études n’en demeurent pas loin d’une apraxie chronique. Les moyens et le mesures de réinsertion reste vraiment stériles. Néanmoins, il est impératif de lire que la sureté de wilaya de sidi bel abbés a recensé ce mois d’avril 2018 –- 293 affaires de droit commun qui ont connu l’implication de 324 individus dont 95 mis en détentions. 109 affaires relatives aux délits et crimes contre les individus avec 123 personnes impliquées dont24 mis en détention. 92 affaires contre les fonds et les biens avec 73 individus impliqués dont 16 mis en détention. 59 autres affaires contre les biens publics avec 69 impliqués dont 14 mis en détention. 24 affaires en relation avec la détention et vente de drogue avec 44 individus impliqués dont 28 mis en détention et 089 affaires en relation avec les familles et les mœurs avec 15 individus impliqués dont 13 mis en détention. Le reste de tous les délits a bénéficié des procédures de la citation directe.
Par ailleurs, dans un but de sécuriser le citoyen, 68 opérations policières ont été recensées. Elles ont permis l’étude d’état de 1.500 individus dont 70 avérés faisant l’objet de recherche par la justice dont 20 mis en détention.
Djilali Toumi