Une vingtaine de transporteurs publics de voyageurs, propriétaires de plus de 87 bus accusent la manière dont ils sont victime. Une personne qui prend refuge un poteau électrique et une grosse pierre pour s’asseoir oblige les chauffeurs à payer une somme d’argent à chaque arrêt à la dépose ou à la reprise des passagers sur la route. Les transporteurs qui assurent la ligne Sidi bel abbés _ Mascara et retour sont contraints de payer une taxe sur la voie publique.
Les transporteurs qui jugent ses mesures d’arbitraire menacent d’un boycott général jusqu’à l’éclaircissement de cette mesure prise par les autorités locales. « Si seulement l’agence est opérationnelle, on aurait compris le recours au péage pour satisfaire non seulement le fonctionnement de la commune mais aussi celui de l’agence » explique un transporteur.
La station, prévue une référence urbaine qui aurait du voir le jour un jour, plane dans l’indifférence depuis plus de 03 ans pour cause d’exigüité. Elle ne repend pas aux exigences de stationnement d’une centaine de bus et de taxis. Le constat, selon des témoins aurait été fait par le wali Mr Hattab qui a instruit l’annulation de son inauguration.
L’article 10 qui explique les charge des droits de lieu, de taxes et stationnement, stipule que le contractant est sommé de payer toutes les charges relatives à la consommation d’eau, de l’électricité et les charges d’enregistrement, comme il doit veiller à la propreté de lieu. Ce qui explique, selon le groupe des transporteurs que le péage hors cet endroit qui prévoit un minimum de commodité élémentaires, sanitaires et eaux potable entre autres, est une pure escroquerie.
Les transporteurs ont envoyé une 1ére requête à toutes les autorités concernées, y compris le wali, le chef de daïra, le maire et le directeur du transport, dénonçant le fait d’avoir chargé un individu aguerri et menaçant. Des bagarres sont souvent déclenchées pour un simple oui ou un nom, affirment les transporteurs. Une image de grande désolation offerte tous les jours et à chaque passage. Le lieu occupé par cet homme au gourdin n’en manque pas de désolation. Une image d’un développement en panne de transparence et de rigueur.
Ils demandent une moindre transparence. Ils ont été sommés de payer une taxe de 200,00 DA à chaque passage ou repassage depuis 2013, cherchant aussi, sur quelles bases cette taxe a été déterminée, sachant que le lieu (agence) prévu à cet effet est fermé à l’exploitation. Apres une 2éme requête, cette taxe a été réduite à 150,00 DA, puis à 100,00 DA, qui explique aussi que même les autorités ne sont pas vraiment déterminées sur la taxe réelle dans ces cas de figure.
Les transporteurs veulent maintenant soulever leur problème qu’il jugent de péage sauvage au premier magistrat de la wilaya Mr Hachani Tahar afin de trouver une solution à cette situation infernale qui dure depuis 2013 et qui semble s’éterniser dans le temps jusqu’à ce qu’un incident grave se produit.
Djillali Toumi