« Comme la musique et les arts l’amour de la nature peut dépasser les frontières politiques et sociales »citation.
Il était une fois une cigogne Benisafienne au teint semblable aux autres cigognes qui fidèle à l’immuable cycle de la vie, revint chaque début de printemps sur sa petite tours de la mine de fer de Benisaf située au bas fond de la ville qui fait face au port de la ville un lieu et emplacement sur et adapté pour sa nidification, c’est cette tours qui l’avait vue naître je n’en sais quand, il y a quelques années plus tôt. La cigogne est belle et bien Benisafienne. Elle n’était qu’un membre d’une famille issue de Benisaf qu’elle n’entendait pas renier sa source, reconduisant le cycle naturel d’un instinct qui lui sommait de faire ce que ses prédécesseurs de famille faisaient selon un ordre de la nature.
Sa petite haute tour construite en briques pleines d’une hauteur de plus 30 m, comme lors de chaque année elle avait subi quelques petits mais pas importants changements qui ne l’empêchaient nullement de venir y pondre une fois encore et passer son séjours et ceci cela date depuis belle lurette je me souviens en étant encore petit gamin, mais selon de témoignages solides les cigognes ont occupé ce lieu depuis la fin de sa construction c’est-à-dire vers les années 1930.
La cigogne son nom scientifique est Ciconia qui un genre d’oiseaux échassiers migrateur faisant partie de la famille des Ciconiidés appelés cigognes celle de Benisaf est de couleur blanche. La cigogne est bel oiseau très élégant voulant la stature d’un « zoizeau » très visible, parait-il ; il fait l’objet d’un sujet de beaucoup de légende de bon augure à travers l’histoire de l’humanité. Avec la cigogne à Benisaf tout allait très bien selon la règle de l’art d’une cité semblable à celle décrite par Platon ou la sardine son poisson préféré était disponible pour se nourrir dans des conditions de sérénité.
Le Benisafien insouciant, constate avec beaucoup d’admiration les belles cigognes Benisafiennes cramponnées sur le haut de la tour qui sert de cheminée d’aération des mineurs de fond, elles inspirent la fascination. La tour, c’est leur lieu pour faire leur petite sieste, leur détente, leur vacances, leur sérénité, leur amourette et enfin pour pondre des œufs magnifiques au début du mois de printemps pour donner naissances à de petites jolies cigogneaux qui vont signer leur acte de naissance à Benisaf.
la saison touristique ou plutôt estivale avait débuté, les loueurs de place à la plage du puits se frottaient les mains tant les estivants désireux se rendre à la plage du puits à pieds, en voitures, à bicyclette, en moto en car étaient d’année en année plus nombreux c’est la canicule qui vous dira !.
Ce coin natal pour un temps de plaisir avant d’aller chercher un nouvel espace peut-être plus tranquille pour le bonheur de cet animal en « zoizeau ».
Nous étions fin juillet, Benisaf à son apogée touristique du bled, leur offrit une plage presque parfaite, une île de Rachgoun qui dessine un décor naturel avec un pain de sucre (mini ile) surtout pendant le coucher du soleil, les quelques batillages des quelques amateurs en Jet ski et au yacht pneumatiques qui se balancent tout autant de la mer calme que du silence en cette plage en chanteuses. La belle cigogne eut plus de chance dans un passé plus récent. Son œuf donna naissance à un bel cigogneau qui à son tour reviendra là semblable à ses proches, pour reconduire ce cycle de la vie pourvu que Benisaf puisse encore exister telle qui la conçoivent jusque-là devant une crise multidimensionnelle.
Ainsi va la vie sur la tour de Benisaf, fragile et soumise aux aléas de la météorologie qui n’est pas tellement compliquée, de la nature et pire que tout. Elles s’obstinent à maintenir la vie quand parfois les circonstances sont toutes défavorables. Celle-ci plus que les autres encore montra une extrême détermination et déjoua les règles de la nature pour pondre un cigogneau Benisafien .
Quant à vous qui lisez cette histoire, Benisafiens ne déranger jamais de mai à août les locataires de la tour à cigogne, c’est là que viennent se reproduire les cigognes migrateurs. Ils ont bien assez de soucis comme cela pour que vous ne veniez à votre tour, les tracasser dans leur désir d’enfanter. C’est la seule leçon à retenir de ce récit que j’ai pris garde de ne pas écrire. Bon vent avec en aviaire à la petite à l’année prochaine si Dieu et si les Benisafiens lui prêtent vie. La cigogne Benisafienne a quitté définitivement sa tour et ce depuis pas très longtemps le pourquoi reste à chercher car le manque de sa protection de cette rare espèce n’a pas trouvé un plan de réintroduction pour sa pérennisation d’autant plus que les Benisafiens ont perdu aussi le sens du plan pour faire avancer vers le mieux la ville de Benisaf qui croule sous des faux problèmes dont seul l’homme intègre est capable d’ajuster le bien l’utile et l’agréable c’est pour cela que la cigogne Benisafienne à renié sa tour, sa ville et sa sardine .Le Benisafien parlait avant aux cigognes, aux forets et à la mer, il savait rêver c’est pourquoi il parlait aux oiseaux, au soleil et aux forets comme disait Gérard Lenormand
BENALLAL MOHAMED ÉCRIVAIN