« Pour éviter que les conflits ne s’installent dans la durée, dialogue et diplomatie. Souverain en sont la clé »
La rencontre annuelle et traditionnelle de l’ensemble des représentants des pays de la planète qui se déroule tous les ans vers la fin du mois de septembre permet d’illustrer une romance d’une risée politique à partir des discours de certains chefs d’état qui font l’effort de faire une analyse trop subjective de la situation portant sur des problèmes qui se posent au niveau des relations internationales et des conflits en cours.
Le discours le plus attendu et le plus suivit est certainement celui de D. Trump président des Etats Unies ; c’est à partir du haut de la tribune de la première gardienne de la paix et face à une assemblée des nations pas tout à fait unies. Un D.Trump pas tout à fait sûr de lui, mais armé de la force économique, financière et militaire des Etats Unie qui lui permettait de débiter un discours riche en contradictions, D.Trump disait : Nous croyons que lorsque les nations respectent les droits de leurs voisins et défendent les intérêts de leurs peuples, elles peuvent mieux travailler ensemble pour s’assurer des bienfaits de la sécurité, de la prospérité et de la paix. Chacun d’entre nous ici aujourd’hui est le représentant d’une culture distincte, d’une histoire riche et d’un peuple lié par une mémoire, une tradition et des valeurs qui font de nos patries des endroits comme nulle part ailleurs sur terre. C’est pourquoi l’Amérique choisira toujours l’indépendance et la coopération à la place de la gouvernance mondiale, du contrôle et de la domination. Je respecte le droit de chaque nation dans cette salle de suivre ses propres coutumes, croyances et traditions. Les Etats-Unis ne vous diront pas comment vivre ou prier. Nous vous demandons seulement de respecter notre souveraineté en échange. »
Il est tout à fait logique avec la réalité misanthropique des choses, la force de Etats Unies lui permet de dire, de faire et d’avancer n’importe quoi selon son humeur !.
Maintenant ,parlons du contenu de son discours du 27 septembre 2018 , il s’est targué d’ un prêche d’un bilan qui n’est pas le sien, rehaussant les exploits économiques, sécuritaires et les efforts positives allant dans le sens du bienêtre de l’humanité , ce fameux discours du haut de la tribune de l’Assemblée générale, le président américain avait fait rire l’assistance à ses dépens lorsqu’il avait glorifié son bilan, qualifié « d’historique » ce qui a déclenché à l’intérieur de l’arène de l’ONU un rire fou, le rire de l’assemblée à une exception près( israélo-arabe saoudite- émirat) ;pour se rattraper sur ce gag, D.Trump disait dans une conférence de presse du 27/09/18 que le rire de l’ensemble des membres présents de l’assemblée n’était pas contre ses propos mais c’était quand même un rire accompagnateur de son sourire, drôle de conception pour un D. Trump qui met en doute sa normalité spirituelle et comportementale.
Les rires des membres de l’ONU résument bien leurs points de vue à propos du bienêtre que D.Trump avait apporté à l’humanité, ne voyant guère le côté négatif , que les USA ont conduit et ne cessent de nous amener l’humanité vers le grand malheur par des guerres destructrices sans fin telles le Yémen-la Syrie –la Lybie –la somalie…..
En plus de cela il n’a pas hésité de faire une déclaration de guerre économique contre la Chine, la Russie, l’Europe, le Mexique et même le Canada voisin. Enfonçant encore plus le clou, une autre guerre institutionnelle qu’il vient de mener par une non reconnaissance à toute institution internationale symbolisant le multilatéralisme à savoir son désaveu ou non reconnaissance du conseil des droit de l’homme de l’ONU, ainsi que la cour pénale internationale (CPI) et l’UNESCO (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture). Il s’est permis de faire en plus des injonctions en tant que maitre à ordre pour l’OPEP. Afin qu’elle baisse le prix du pétrole. L’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) a été reconnue coupable parce que, selon D.Trump, cette organisation est responsable de la hausse des cours du brut dans le monde. Par ailleurs, Il a déclaré solennellement devant tout le monde la déclaration de guerre à l’Iran.
Un discours très agressif, se croyant être l’unique maitre incontesté de ce monde, il se croit pour un nouvel Pharaon du 21 siècle.
Par ailleurs, il a profité de la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU pour s’adresser aux électeurs américains minimisant sa cote populaire afin de les encourager de voter républicain aux élections de mi-mandat en novembre prochain. Il a parlé donc de la baisse du chômage, de la croissance et de l’augmentation du budget de la défense de la belle vie !.
Enfin D Trump s’est permis sans aucune réserve, d’attaquer tout le monde, à l’exception de ses petits larbins Israël ,l’Arabie saoudite et les émirats qui soutiennent fort D.Trump . Il leurs a adressés de vives remerciements et des louanges de reconnaissances car le titre de la vassalité est gratifié en pétrodollars contre la sécurité des trônes des roitelets.
D’autres points ont été soulignés par D.Trump .Il a plaidé aussi pour la formation d’une coalition stratégique politique et militaire avec les membres du Conseil de coopération du golfe (Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Koweït, Oman, Bahreïn et Qatar), l’Égypte du petit sissi et la Jordanie pour créer un bloc semblable à l’OTAN pour faire face à l’Iran et à son influence régionale.
Il a remercié également l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et le Qatar pour avoir renforcé leur lutte contre le financement du terrorisme ! D.Trump a même offusqué Riyad et à Abou Dhabi, par la façon dont il a salué et dans le même temps innocenté le Qatar, qu’il accusait tout récemment avec les Saoudiens et les Émiratis de financer et soutenir le terrorisme !
Dans son discours qui a fait bien rire l’assistance Onusienne-Donald Trump a accusé sans preuves l’Iran en le qualifiant de propager le chaos et la violence au Moyen-Orient. Ne sachant pas que c’est bien les États-Unis et leurs alliés qui sont derrière les guerres, le terrorisme, les désordres, Daech, Enosra et le chaos de la région. C’est bien D. Trump qui ne cessent continuellement de menacer la Syrie d’intervention militaire sur une charge non établie des armes chimiques par une désinformation préfabriquée par les « mainstreams » et beaucoup de mensonges et peu de vérité.
. Il a ajouté que la seule solution qui existerait pour rétablir la stabilité de la Syrie passerait par le retrait total des Iraniens. Il n’a donc pas précisé que les conseillers iraniens sont présents en Syrie à la demande officielle du gouvernement légal de la Syrie et que la présence des militaires américains sur le sol syrien est tout à fait illégale c’est difficile pour lui de comprendre cette règle de logique..
Enfin, D.Trump s’est félicité de bien faire, de sa décision de transférer l’ambassade des États-Unis de Tel-Aviv à Qods, en prétendant que c’était une action favorable à la paix entre Israël et les États arabes ignorant tout un peuple spolié de sa terre. C’est cette action d’un État indépendant palestinien ni aux droits bafoués de la nation palestinienne ; D.Trump agit impunément en dehors des résolutions de la communauté internationale dans les faits pour dire son contraire.
Pourtant, il n’a fait aucune allusion à la création du cadre des lois internationales en les bafouant et se permet de dire qu’il fait de bonnes choses pour humanité c’est cette action risible qui a fait que tout le monde a ri sauf D.Trump qui a interprété les rires dans un autre cadre drôle de D.Trump qui ne sait pas du tout et devant ce monde soumis de respecter la conformité des règles internationales heureusement qu’il y avait un certain Evo Morales au niveau du conseil de sécurité présidé par D.Trump .Evo avait bien mis les points sur les « i » pour D.Trump en plein conseil de sécurité ,le président bolivien a accusé les États-Unis de financer et d’organiser un coup d’État contre l’Iran , Evo Morales, a également accusé Washington de ne pas s’intéresser à la démocratie, si c’était le cas, les États-Unis n’auraient pas financer de coups d’État ni soutenu des dictateurs . Morales face à D. Trump fustige les agressions et l’interventionnisme des États-Unis Le président Evo Morales était « à deux mètres de Trump, il l’a critiqué fortement à l’ONU ce que les autres lapins n’osaient pas dire franchement.
BENALLAL MOHAMED ANCIEN CADRE