LE PEUPLE ALGÉRIEN AUX CÔTÉS DU PEUPLE VÉNÉZUÉLIEN
Washington est coupable d’un crime contre un membre souverain de la communauté internationale.
Crime
caractérisé soutenu par les pays européens, étouffé par les médias aux ordres
et par le bric-à-brac de larbins que les transnationales pilotent à distance à
partir de Washington ou de je ne sais quelle place-forte off shore.
Cela
n’a rien à voir avec la sympathie ou non que pourrait nous inspirer le
gouvernement vénézuélien actuel.
Si
demain les Algériens devaient se doter d’une gouvernance à la hauteur des
idéaux de liberté et d’équité clamés par les manifestants aujourd’hui,
l’Algérie fera très rapidement l’objet d’une hostilité similaire de la part des
requins qui gouvernent la jungle mondiale actuelle et qui ont soutenu nos
parasites indigènes qui s’accrochent à leurs pouvoirs et à leurs intérêts.
Les
événements algériens ne sont pas seulement une question intérieure.
Qu’on
le veuillent ou non, ils auront un impact international auquel il faudra dès
maintenant se préparer.
Il
importe alors que les Algériens désignent clairement qui sont ses amis et ses
ennemis. Parce que ces derniers ne se priveraient pas de le faire. Et ils le
font déjà en coulisse et dans le plus grand secret dans les rouages de ce qui
nous fait office de gouvernement et de « classe politique » vérolée et
informelle.
Cela
commence par les symboles: les manifestants algériens ont placé au côté du drapeau
algérien celui de la Palestine. Et ils ont eu raison.
Non
(pas seulement) parce que la Palestine est un pays arabe ou musulman.
Il
ne s’agit-là ni d’une question linguistique, culturelle ou religieuse.
Mais
d’une question politique au sens fort du mot. Précisément, parce la
dépolitisation du monde – entreprise de manière profonde depuis plus d’un
demi-siècle- a abouti à l’état larvaire et démembré des sociétés d’aujourd’hui entraînées dans des querelles religieuses.
Parce
que ce peuple malheureux, subit depuis près de 70 ans une abominable occupation
coloniale et que cette année les sionistes ont décidé, dans un silence
assourdissant des bien pensant pressés tous les jours de nous donner des leçons
de civilité, de citoyenneté, de démocratie…, de se donner une constitution
ouvertement et explicitement raciste.
D’un
« Etat » hébreu on est passé à un « Etat » juif.
Il
serait parfaitement à leur place que les drapeaux syrien, yéménite, libyen,
nord-coréen, grec, bolivien, nicaraguayen, iranien… et vénézuélien colorent
la foules algériennes éprises de liberté et de justice.
Face
aux transnationales de la rapine, il est temps de reconstruire la
transnationale de la solidarité et de la dignité.
Le
peuple algérien, comme hier avec le Viêt-Nam, l’Angola, l’Afrique du Sud ou
Cuba, s’est toujours porté en solidarité avec les peuples opprimés.
Là
est sa grandeur, là est son combat, là est son histoire.
Sinon
toutes ces manifestations n’auraient aucun sens, aucun lendemain ni aucune
portée et ne serait qu’un vain bavardage, une récréation demain récupérée par
n’importe quel clown de passage.
Djeha, D. 28 avril 2019
PS: Je vous serai reconnaissant -pour peu que vous en partagiez partiellement la pertinence et l’opportunité- de porter ce message auprès de tous ceux qui manifestent dans les rues de nos villes.
L’embargo américain sur le pétrole vénézuélien entre en vigueur
AFP, D. 28/04/2019 à 05:29
L’embargo américain sur le pétrole vénézuélien entre en vigueur dimanche, dans le but affiché de pousser le président Nicolas Maduro vers la sortie, en visant le pilier de la fragile économie vénézuélienne.
A compter de 00H01 (04H01 GMT), l’embargo interdit à toute entreprise américaine d’acheter du pétrole à la compagnie pétrolière publique PDVSA ou l’une de ses filiales, et à toute entité étrangère d’utiliser le système bancaire américain pour se fournir en or noir vénézuélien.
C’est l’une des mesures annoncées par le président Donald Trump pour renverser le gouvernement vénézuélien au profit de l’opposant Juan Guaido, président par intérim autoproclamé et reconnu comme tel par une cinquantaine de pays, dont la plupart de ceux d’Amérique latine.
Washington a mis vendredi le ministre vénézuélien des affaires étrangères Jorge Arreaza au ban du système financier international (en dollars). Ses éventuels avoirs aux Etats-Unis ont été gelés par le Trésor américain, qui a placé le diplomate sur sa liste noire des sanctions financières.
Le Venezuela exportait fin 2018 un demi-million de barils par jour vers les Etats-Unis, et trois quarts de ses revenus pétroliers provenaient de clients américains. La filiale américaine de PDVSA, Citgo, possède des raffineries, des oléoducs et des participations dans des terminaux pétroliers sur le sol américain, et des milliers de stations essence portent l’enseigne Citgo sous statut de franchise.
Washington a gelé les fonds aux Etats-Unis de Citgo, confiant leur contrôle à Juan Guaido. Celui-ci a nommé une nouvelle direction à la tête de la filiale américaine, laquelle peut ainsi continuer à fonctionner.
Même si l’embargo entre en vigueur dimanche, « le fait est que les achats de pétrole vénézuélien par les Etats-Unis sont très limités et ont nettement chuté », indique Mariano de Alba, juriste vénézuélien à Washington spécialisé en droit international.
Les sanctions auront quand même un effet, puisqu’elles s’appliquent à toutes les sociétés étrangères entretenant des liens avec les Etats-Unis, ce qui couvre la quasi-totalité de la planète. « Il est sûr que les sanctions seront appliquées et que les risques augmentent pour les entreprises », ajoute M. de Alba.
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