BEL-ABBES INFO

Le premier journal électronique de la wilaya de Sidi Bel-Abbes

Le Point fait le tri entre les harkis…

Bycourrier

Juin 5, 2019

 C’est ce que l’on découvre, l’oeil goguenard, dans l’entretien que je vous joins ci-dessous.

On remonte le temps et se croirait revenu aux temps des colonies du XVIIème-XVIIIème siècles
Le plus rigolo dans cette triste tragi-comédie est que le Qatar et l’Arabie Saoudite (présentés comme ennemis) sont les deux principaux clients des industries de l’armement françaises.
De quoi se rouler de rire par terre si les armes de ces ploucs ne font pas des dizaines, voire des centaines de milliers de victimes.
« La victimisation est une religion nationale dans le monde arabe » dit le docte expert du haut de sa science.
Seulement le monde arabe ? Il ne voit aucun autre qui en a fait une « industrie » très lucrative ?
Le risque cependant est grand de voir ces schtroumpfs faire de l’Algérie, comme des autres « pays souverains » de la régions, une supplétive de supplétifs.
En contrepartie, ils sont prêts à sauver la mise à nos parasites domestiques qui sont disposés au passage à nous vendre comme le reste du pays.
« Laissez-nous agir librement et vous verrez ce que nous ferons de ce pays » criaient-ils dès les années soixante.
Ils l’ont eu leur liberté (au-delà même de ce que prévoie la théorie classique.
Et on a vu ce qu’ils en ont fait.
Ils n’y parviendront pas.
L’armée algérienne n’est pas « uniforme ».
La plupart des soldats son issus du peuple. Disciplinés, bien formés et bien équipés, ils comprennent néanmoins que la professionnalisation est une entreprise (universelle) de dépolitisation de nos forces armées pour demain, si cela s’avérait nécessaire, elles pourront être utilisées contre le seul souverain qui vaille dans ce pays, le peuple algérien.
Si par mégarde je me trompe, cela risque de nous coûter très cher.
Même si la liberté n’est jamais acquise une fois pour toute.
Avec la dignité, c’est une des rares valeurs qu’une génération ne peut hériter d’une autre.
Le peuple algérien n’a-t-il pas assez payé ?
Djeha, Mercredi 05 juin 2019

« Les Émirats et l’Arabie saoudite sont plus dangereux que le Qatar »

Propos recueillis par Armin Arefi

ENTRETIEN. Après deux ans de blocus contre Doha, le chercheur Sébastien Boussois dénonce le redécoupage autoritaire de la région par Riyad et Abu Dhabi….

Deux ans d’embargo n’ont pas mis à genoux le Qatar. Au contraire. C’est le constat qui ressort d’une note d’information publiée lundi par le Fonds monétaire international (FMI), 24 mois après le blocus terrestre, aérien, maritime et commercial imposé par l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis. D’après l’étude du FMI, demandée par Doha, la croissance du PIB du Qatar pour l’année 2018 est en progression à 2,2 %, contre 1,6 % l’année précédente. Or, la veille de cette publication, les pays voisins du Golfe faisaient de nouveau étalage de leurs divisions. Invité – fait rare – la semaine dernière par l’Arabie saoudite à trois sommets à La Mecque pour dénoncer les « actions criminelles » de l’Iran, le Qatar a rejeté les conclusions de ces rencontres.

Le minuscule mais richissime émirat gazier est accusé depuis deux ans par Riyad et Abu Dhabi d’une trop grande proximité avec la République islamique d’Iran et de soutenir l’organisation des Frères musulmans. Chercheur en sciences politiques associé à l’Université libre de Bruxelles, Sébastien Boussois est l’auteur de Pays du Golfe : les dessous d’une crise mondiale (éditions Armand Colin)*.

Dans une interview au Point, ce spécialiste du Moyen-Orient explique pourquoi le blocus du Qatar par l’Arabie saoudite et les Émirats n’est, d’après lui, qu’une illustration d’un redécoupage beaucoup plus vaste de la région.

Le Point : un rapport du FMI souligne la résistance de l’économie qatarienne. Deux ans après, la mise au ban du Qatar est-elle un échec sur le plan économique ?

Sébastien Boussois est Docteur en sciences politiques, chercheur Moyen-Orient relations euro-arabes/ terrorisme et radicalisation, enseignant en relations internationales, collaborateur scientifique du CECID (Université Libre de Bruxelles), de l’OMAN (UQAM Montréal) et du CPRMV (Centre de Prévention de la Radicalisation Menant à la Violence/ Montréal).

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