« Être en vacance, c’est n’avoir rien à faire et avoir toute la journée pour le faire » citation
L’été arrive, la canicule, dans sa dimension atmosphérique et climatique s’empare du contexte géographique et social ; les personnes habitants hors du littoral méditerranéen pensent trouver un espace idéal pour se rafraichir d’eau de mer un peu trop salée dans son gout et son cout. Les plages gardées non gardées et sauvages sont envahis par des familles, des individus, par des barbues ; par des jeunes, pas pour se reposer mais bien pour atténuer l’effet de la canicule en période estivale. Avec la forte canicule de juillet- aout et les vacances d’été, beaucoup de remous se font découvrir et provoquent dans l’opinion public des singularités et des particularités distingués suivant un nouveau esprit egocentrique ou tout est a moi.
Depuis des années déjà, l’été est devenue une période de vacances scolaires mais aussi période de vacances préférées par les travailleurs , l’ été, cette tranche du temps de l’ année ramène en plus de la canicule , mais aussi le besoin pressant de se rafraichir par tout moyen, surtout devant la mer que ce soit d’ici ou d’ailleurs, bien que la montagne est belle , comment peut-on s’imaginer en voyant l’eau de mer au lieu d’un vol, d’hirondelle. Les gens pensent se baigner plus à la mer que dans des piscines oubliant le vol d’hirondelle.
« On s’étonne trop de ce qu’on voit rarement et pas assez de ce qu’on voit tous les jours »
Devant une telle situation, le coté environnemental ne rime plus avec la conception estivale et vacancière car les dépotoirs de saleté se multiplient avec le nombres de visiteurs, de passagers d’ailleurs venues en bus , en voiture ou en train, des mouettes quittant la mer pour se sustenter au niveau des dépotoirs, un fait nouveau à Benisaf « by beach » .
Par ailleurs, des tenues de vacanciers, vacancières et des comportements insidieux des visiteurs et visiteuses font germer des polémiques perfides sur :
– Les tenues de bain au milieu de l’ espace public très hostile même au milieu du champs de la plage que les parasols dissimulent en tentes interposés par un tissus sale, seule les yeux publics orchestrent sous le couvert des us et coutumes ou bien encore le rite religieux permet de faire jouer certaines cordes sensibles d’ordre sociales pour mieux « amalgamer » certaines conceptions de la tolérance commune vis-à-vis du style nouveau vestimentaire relevant d’une culture venue d’ailleurs virtuellement par la TV satellitaire.
Ailleurs, se sont les medias tendancieux à vinaigre politique, ils nous font connaitre le style vestimentaire pour la baignade , l’ex Bikini du sexe féminin séparant les parties qui incitent la sensibilité des yeux au cœur du male dans des plages ou même dans les piscines abstraction faite aux endroits du nudisme ou du monokini de Djerba ,ile en plage . Une nouvelle version aquatique vient de voir le jour c’est le « burkini » qui empêche les yeux de faire de la pénétration sentimentale. Ailleurs dans les contrées dites démocratiques les « burkinis » se sont vu interdire l’entrée en piscine et même dans des plages, des lois ont été établies pour le port du « burkini » se rapportant au « Burqua » autorisant le « nonokini » et le bikini se rapportant à la minijupe et à l exhibition du corps féminin.
Quand a nous plus précisément à Benisaf –Plage du puits –Rachgoun –et autres, dans un passé très récent le règlement communal datant de la période coloniale ne permettait guère aux estivants de se balader en maillot de bain pour les hommes et femmes surtout en dehors des plages, il y avait même des plaques de signalisation sur les rivages des plage indiquant cette interdiction formelle.
Avec le temps va, tout s’en va, l’ancien règlement ne fait plus partie des us et coutumes laissant la plage aux romantiques. Aujourd’hui, le maillot de bain et la culotte de bain pour homme, le maillot simple, le bikini, le « burkini » et un autres genres de « monokini »,des « djaltitas » mouillée( sous robe) elle devient transparente, font le nouveau décors lors des ballades sur les rivages et sur les avenues commerçantes sans aucun scrupule, de peur de dénoncer dans cette intrusion au nouveau « droit de l’ homme » par sa culotte et le « droit de la femme » par son bikini ou « monokini » au lieu de porter un maillot conforme aux règles de la société dans un cadre dimensionnel ou le respect se fait valoir .
Il est vrai que derrière l’ombre de cette image, il ya une idiologie menaçant nos valeurs à nous en tant que pays musulman et les valeurs démocratiques d’ailleurs refusant la tradition d’autrui.
« J’aime la plage et j’aime le soleil »
Le vacancier, le touriste et le visiteur venu pour bénéficier dans un contexte de géographie spécifique pour détente de fraicheur et surtout de plaisir par les bienfaits de la fraicheur de l’eau de mer, du sport et du soleil se conjuguent au verbe de la vie sociétal temporairement sous une canicule explosant des comportements dépassant la logique du cadre du vivre ensemble dans le domaine de l’ hygiène, du respect, du commerce ,de l’inflation exagérée due au plaisir de la plage ou le « parkingueur » fixe son prix fort au soleil, le solariums ne te permet pas de disposer d’une place au milieu de la plage publique pour planter ton parasol personnel sans lui payer un bail de mauvaise propriété que l’état n’ose pas intervenir , chômage des jeunes exigent….
Enfin personne n’est astreint de prendre la route vers la mer pour se baigner en période de chaleur ;on peut rester chez soi dans sa tenue de son choix, si l’ on estime que se dénuder en public par le port d’un « nonokini » , un bikini ou encore une « djaltita » transparente sinon une culotte d’homme transparente est immorale, de grâce que messieurs en culotte ou madame et mademoiselle en « nonokini » ou bikini ayez la décence de ne pas imposer vos critères de vertu a une société masculine qui de ces comportements leur est parfaitement étrangère « H’chouma » et celui qui narre devient retro.
Le respect de l’un vient du respect de l’autre en général et la norme commune du vivre ensemble dans la quiétude ne permet pas d’exposer surtout le corps faible féminin à la lumière du jour car la santé publique repose sur le respect des valeurs issues des us et coutumes de notre société. Il a été fait en abstraction volontairement de beaucoup de circonstances relèvent du domaine de la collectivité locale pour mieux rentabiliser les effets et phénomènes sociaux pendant la période d’été dite estivale ou les bonnes âmes font s’exposent dans un marché de communion estival.
BENALLAL MOHAMED Ancien président de l’association de la plage du puits- auteur-