Plusieurs cadres de la DGSN, ayant fait l’objet de décisions abusives de la part de Abdelghani Hamel, viennent d’être réhabilités par le directeur général, Khelifa Lounici, a révélé le site bourse-dz. A la tête de ces cadres, figure Dehimi, l’ancien Directeur de l’Administration générale, licencié par Hamel, vient de se voir réintégrer dans les rangs de la Sûreté nationale, confirme la source.
Pour sa part, Dridi, l’ex-commandant de l’école de Château Neuf, a été rappelé pour diriger une structure de l’ADE. Quant, à Boufellaga, l’ex-chef de la Sûreté de la wilaya d’Alger, la décision est tombée pour sa réhabilitation sans conditions. On ignore le poste qu’il va occuper.
Beaucoup d’autres de la DGSN, victimes de Abdelghani Hamel, auraient été réhabilités par le nouveau DGSN, Khelifa Lounici, ajoute la même source. Rappelons l’affaire des anciens cadres de la police, suspendus sur fond de la colère des casques bleus d’El-Hamiz en 2014 quand l’ex homme fort de la police Hamel a sévi pour couvrir son échec à gérer comme il le faut, le mécontentement et l’indignation des divers corps de la police. Le premier ‘’Flic’’ d’Algérie prit de court, il était en effet urgent pour lui de sacrifier une bonne dizaine de meilleurs cadres de la police pour sauver sa peau ! Comme dit le proverbe, il faut savoir sacrifier la barbe pour sauver la tête.
L’inédite manifestation des policiers dans les annales de l’histoire de l’institution sécuritaire qui a échappé au contrôle de l’ancien DGSN et effrayé l’opinion nationale ne peut passer sous silence. Ainsi, la CRS est dissoute et son patron Haddan Hadj Mourad fut limogé et la CRC attachée à la direction de la sécurité publique sous la direction du contrôleur Naili. Pris d’un coup de folie, sommé de fournir des explications sur cette affaire, il s’en va à la chasse des moutons de sacrifices pour sauver sa peau.
Ainsi, cinq chefs de sûreté de wilaya et deux hauts cadres de la police, sont révoqués, et accusés de conspiration et atteinte à la sécurité de l’État et traduits devant le tribunal de Mostaganem, où ils se trouvent encore sous contrôle judiciaire depuis l’année 2015 jusqu’à ce jour, et au grand dam de ces malheureux, deux d’entre eux ont vu leurs salaires bloqués … ils vivaient de la charité de leurs collègues…Sept hauts gradés de la police ont été accusés pour atteinte à la sécurité de l’État. L’affaire est toujours en cours et les accusés sont toujours sous contrôle judiciaire. Il s’agit des cadres suivants : Djami Yatou Med ex-adjoint au chef de sûreté de la wilaya de Relizane, Fergag Abdelkader ex-chef sûreté de la wilaya de Sidi Bel Abbes, Djaffal Djillali ex-chef de la sécurité publique de Mostaganem, Belouar Rachid ex chef état-major des CRS , a écopé de huit mois de prison, Dahmani Rachid ex-chef de sûreté d’Adrar et l’ex-chef de sûreté de Saida, Msaad Belahouel et Benabdi Ben Abdellah ancien chef des IRG et ex-chef de sûreté régionale des renseignements généraux, un cadre très compétent dans le domaine des renseignements et qui a géré les évènements de la décennie noire avec un très grand succès à Mostaganem.
Réflexion Dimanche 10 Novembre 2019 – 16:31