De l’avis général et depuis un certain temps, la situation est devenue catastrophique et ingérable dans nos administrations particulièrement celles de l’état civil au niveau communal tout d’abord ensuite celles au niveau de l’APW . En effet, le constat est amère pour le commun des citoyens qui n’arrive plus à se retrouver dans cette zone du « no-mans land » où chaque agent et parfois quelques responsables font comme bon leur semble en raison d’une indiscipline criarde caractérisée par un manque d’autorité entraînant une léthargie généralisée qui touche nos administrations. Et cela risque de perdurer si aucune mesure forte et courageuse ne viendrait rectifier cet état de fait.
Il est indéniable, bien sur, que la situation politique régnante dans le pays depuis le début du mouvement populaire , il y a de cela plus neuf mois, contre les tares du systèmes n’a fait que favoriser un laisser-aller conjugué au « je m’en foutisme » des uns alors que cela a du inciter à plus de sérieux et transparence dans les services administratifs avec plus de respect envers l’administré.
Au niveau de l’APC de Sidi Bel-Abbes, il y a eu tout d’abord, ce conflit multiforme entre élus eux-mêmes ensuite syndical qui ont secoué l’administration et son bon fonctionnement depuis le début de cette mandature. S’en suivit ensuite ce désintéressement total d’une grande majorité des élus de leur principale mission qui est en principe de veiller au bon fonctionnement de l’administration et pour cause lors de la plénière de l’APC organisée en début de la semaine écoulée au siège de la commune , il fut constaté un écart immense entre les élus et les principaux chefs de service administratifs lors de la lecture et présentation du dit budget .
Que reste-il à cette honorable institution et sa composante , quant à la lecture des prévisions budgétaires, l’élu reste ébahi ou ne comprend plus ni les chiffres ni les dépenses prévues? que ce soit du point de vue ressources humaines, patrimoine, volet juridique et autres sujets tous sont passés et/ou approuvés comme lettre morte.
Il y va sans dire que cette importante plénière qui devait être soigneusement préparée et bien étudiée par nos élus, particulièrement les présidents de commission a été chaotique et surtout incompréhensible aux uns et sans intérêt aux autres indiquant clairement qu’une partie sinon une majorité d’élus n’y attache aucune importance à ces prévisions qui sont préparées parfois à la hâte ou issues « d’un copier coller » de celles de l’exercice précédent avec quelques modifications mineurs, bien sur, pour la circonstance ou pour camoufler les quelques prévisions spécifiques à l’intérêt de l’un ou de l’autre.
Ceci dit, on ne peut englober tous les élus dans le même sac ou les tenir pour principaux responsables de la situation actuelle , il faut dire qu’il existe quelques uns qui y vraiment luttent pour faire admettre à leurs homologues , leurs idées ou visions budgétaires mais malheureusement parfois expédiés d’un seul revers de la main.
Tout le monde aurait cru que cette plénière devait être en principe transparente et publique pour le commun des citoyens vu qu’elle était consacrée à l’approbation du budget 2020 et divers points organisationnels, il n’en fut point même s’il a été entendu ou exigé par le wali que cela se fait en live sur les écrans de la place Carnot. Au contraire, nous fumes apostrophés par le maire de ne pas filmer les différentes interventions sous prétexte que « la plénière (comprendre les débats) sera meilleure sans vidéo ».
Parmi les personnes présentes pour garnir le décor et satisfaire toute velléité, une seule représentant réellement la société civile en la personne de M. Kandsi, la poignée d’autres individus était là surtout pour s’enquérir et entendre le verdict sur le devenir du service de gestion de la fourrière municipale qui continue de défrayer la chronique des journaux , ces derniers temps en raison des multiples malversations et les conflits internes ayant entaché ce service dont nous y reviendrons en détail sur cet épineux problème et bien d’autres sujets évoqués tels celui des grosses de jugement détenues par un grand nombre d’entrepreneurs ayant débouté l’APC .
Ironie du sort,et cela n’est pas propre aux seuls élus APC, il en est de même au niveau de l’APW car au moment où la wilaya et ses administrations accueillent régulièrement les citoyens par la porte d’entrée principale de son administration, l’APW et ses services collatéraux ou commissions sont devenues injoignables au simple citoyen se trouvant à la recherche d’une solution à ses tracasseries et pour cause que vous pointiez le matin ou l’après-midi , il est presque impossible d’affranchir la porte d’entrée de cette institution élue sans que l’on vous l’interdise pour divers causes et celle qui revient le plus, c’est la « réunion » du membre élu que vous tentez de joindre et si vous revenez autant de fois à sa recherche, la réponse pourrait être différente mais l’objectif du gardien reste le même à savoir vous décourager de s’en rapprocher et l’on vous dira de revenir le lendemain.
Les prérogatives dévolues à l’élu dans le code communal ne sont qu’un habillage institutionnel pour lui imputer toute la responsabilité de la catastrophique gestion de l’APC. SI LES DĒFAILLANCES DE GESTION SONT SIMILAIRES DANS L’ENSEMBLE DU TERRITOIRE NATIONALE LE PEU D’INITIATIVE LAISSÉE À L’ÉLU EN GÉNÉRAL , EST CERTAINEMENT POUR QUELQUE CHOSE. L’APC , EN APPARENCE , EST GÉRÉE PAR SES MEMBRES ÉLUES , MAIS LA DÉCISION MAJEURE APPARTIENT À L’ADMINISTRATION , LA RESPONSABILITÉ SE DONNE ET NE SE PARTAGE PAS DANS TOUTE DÉMOCRATIE CITOYENNE, MÊME SI LE REGARD D’UNE TUTELLE EST NÉCESSAIRE , C’EST L’ESPRIT QUI SE DÉGAGE DE TOUTE CONSTITUTION COHÉRENTE. CECI ÉTANT » LE QUI FAIT QUOI ÉMOUSSÉ TOUTE VOLONTÉ D’ALLER DE L’AVANT , SANS COMPTER LES COULISSES OÙ LES TUTEURS PARTISANS SE DONNENT À CŒUR -JOIE POUR TIRER LES FICELLES, ÊTRE SUR LA LISTE DES PROCHAINES ÉLECTIONS N’EST PAS ÉTRANGÈRE À LA PASSIVITÉ DE TOUS LES ACTEURS SUR LE TERRAIN . CONCLUSION POUR NE PAS FAIRE D’ERREUR OU ACCUMULER DES ESCLANDRES DE GESTION , L’ÉLU REND FEUILLE BLANCHE POUR NE PAS ÊTRE MOQUÉ PAR CEUX QUI EN ATTENDENT DES MIRACLES . QUI VA S’ENGAGER DANS CE FOUTOIR DÉNUÉ DE TOUT ESPRIT MILITANT , NE RESTE QUE L’OPPORTUNISME AVEUGLE POUR SUSCITER DES VOCATIONS DE SERVITEURS DES BIENS PUBLICS , SI LE PAIN NE LÈVE PAS CE N’EST PAS FAUTE DE BON INGRÉDIENTS UNIQUEMENT , MAIS CELA POURRAIT ÊTRE LE CHOIX DE L’HOMME QU’IL FAUT À LA PLACE QU’IL FAUT, ET ON NE VEUT POUR PREUVE QU’UN SOURD-MUET AFFUBLÉ D’UNE VICE-PRÉSIDENCE DE COMMISSION D’APC, QUAND ON SAIT QUE LA LOI NE S’EMBARRASSE PAS D’EXIGER QUE L’ÉLU DOIT ÊTRE SAIN DE CORPS ET D’ESPRIT POUR VALIDER UNE CANDIDATURE, SIDI-BEL-ABBES QUANT À ELLE, A TOUJOURS INNOVÉ, ET QU’À DIEU NE TIENNE , LA RÉUSSITE EST GARANTIE À UN HORIZON ÉNIGMATIQUE . QUANT L’APW, ELLE EST FIGÉE A LA MÊME ENSEIGNE EN DÉBATTRE NE VAUT PAS LA PEINE.