Il n’y a aucun doute, l’assemblée populaire communale de Sidi Bel Abbes patine dans la boue depuis bientôt trois ans, c’est à dire depuis les dernières élections locales de novembre 2017 qui se sont déroulées dans des conditions tumultueuse et ont donné au parti FLN , une assise confortable à l’APC en question mais sans toutefois s’y installer dans la durée et pour cause, un gel des activités des élus pendant plus d’une année suivi par la nomination d’un administrateur pour aboutir en fin de compte à une démission du maire, le 04 décembre 2019 et son remplacement par le troisième vice-président et les querelles n’en finissent pas à aujourd’hui.
En réalité, cela n’a rien donné et la gestion globale de l’APC en général a sombré dans une sorte de zone de turbulence ,entraînés par une tempête de querelles entre élus et ponctuées par des arrêts de travail, se transformant en grève qui ont, à chaque fois paralysé l’état civil et pris en otage les administrés. Des plénières s’organisent mais toujours sans fin ni conclusion et qui parfois débordent dans des révélations fracassantes.
Parmi les interventions entendues lors des plénières, il y a deux affaires et pas des moindres qui attirent la curiosité et interpellent le commun des citoyens puisque elles font saigner le trésor public de grosses sommes découlant d’une mauvaise prise en charge des dossiers y afférents par des élus et responsables immédiats.
La première a trait au contentieux d’environ 31 Millions de Dinars que l’APC doit débourser (Via le trésor public) à un grand nombres de citoyens et/ou organismes qui se sont retrouvés lésés à cause d’une action mal étudiée ou hâtive prise à leur encontre ou à leurs biens par les services de l’APC. Et selon notre interlocuteur, les jugements prononcés par les tribunaux font ressortir que dans la plupart des cas , les services concernés de l’APC avaient entrepris des actions de délocalisation ou démolition par exemple, de biens ou autres sans tenir compte des bases réglementaires et/ou procédures légales d’où la recevabilité de l’action enclenchée par les citoyens à l’image de ce propriétaire de ce qu’on appelle communément « Kouri Belkhrissat » du Graba, sorti avec une grosse de jugement assez conséquente.
L’autre « grosse affaire » qui ne cesse de défrayer les chroniques des journaux et d’enflammer les réseau sociaux concerne la cession du manège et son assiette de quelques hectares au prix de 500 Da le centiare , il y a quelques années à un investisseur . La société civile avait, à l’époque réussi à mettre en branle la justice pour une annulation de la cession qui a abouti après moult procédures à tous les niveaux de juridiction, à un jugement prononcé par le tribunal de Sidi Bel Abbes en faveur de la société civile et donc prévoyant une annulation de la transaction mais malheureusement , les choses se sont déroulées autrement.
En effet, selon M. Mahi Bahi, un élu APC (voir vidéo ci-dessous), l’action que devait entreprendre l’APC de Sidi Bel Abbes pour annuler la délivrance du livret Foncier n’a pas eu lieu dans les délais impartis par la justice ce qui a permis à l’acquéreur qui avait déjà porté l’affaire en haute instance (conseil d’état), d’en disposer librement et à bon escient. En attendant d’autres soubresauts de l’affaire, on signale aussi qu’il exige une astreinte journalière d’environ neuf millions de centimes pour les pertes et manques à gagner durant ces années de fermeture de son manège.