Il n’y a aucun doute, ce premier marathon de Sidi Bel Abbès du 24 juin a été un succès fracassant pour la ville et aura des répercussions positives nationales et internationales au long terme et pour preuve la capitale de la Mekerra a vécu hier un climat festif en marge de son marathon. Ainsi en sus des athlètes, des écrivains, journalistes et figures médiatiques du pays ont émargé à cet événement pour le rehausser et rendre cette compétition plus attractive.
Il est certain que Sidi Bel-Abbes a fait envier les grandes villes d’Algérie pour cet événement unique en son genre et pour une première, c’en était une, au niveau national et presque international en raison de la présence d’un Tunisien au sein des 3000 participants qui devait donner cette autre dimension à l’événement. . Il faut dire qu’aucun événement sportif aussi important n’a drainé autant de foule ni défrayé les chroniques et médias nationaux comme l’a été cette première édition d’un marathon que d’aucun n’espérer dépasser les frontières du pays .
Des athlètes des deux sexes, de tout âge et divers horizons , ont pris part à cette première édition qui a été répartie en trois différentes épreuves à savoir les 10 km pour les séniors et jeunes filles et garçons , un semi-marathon de 21 km pour les moins jeunes et 42 km pour toutes les autres catégories . Parmis les participants l’on aura remarqué ce nonagénaire d’Alger qui a accaparé l’attention du public et des médias. En effet, il s’agit de M. Benguella Abdelkader qui est devenu « la star du marathon ». Né le 26 janvier 1934, il a osé défier les contraintes de l’âge et du coup, encourager tous les hésitants tout d’abord les moins âgés que lui et ensuite les plus jeunes. Selon son propre témoignage à la chaîne TV nationale (ici à l’image) recueilli juste après la première épreuve du marathon, il insiste pour confirmer que sa forme est due principalement à une hygiène de vie qu’il observe avec rigueur tout en s’éloignant des maux et vices qui ravagent la santé de l’être humain et l’une des meilleures choses dans cette action c’est de rejeter le tabagisme considéré comme le danger n°1 de la santé.
Un marathon , c’est aussi une autre forme de faire connaître et découvrir les paysages et sites touristiques de la 2ème ville de l’ouest Algérien à tous les visiteurs d’ailleurs et à ce titre, presque la totalité des hôtels de la ville affichaient complet la veille de l’évènement . Il était clair que les organisateurs avaient prévu également un accompagnement culturel notamment une panoplie de d’artistes et chanteurs du terroir qui devaient animer les soirées.
Les participants et leur accompagnateurs ont eu l’occasion de découvrir la beauté de Sidi Bel-Abbès , de ses artères, du tramway et de l’architecture des bâtiments et immeubles et surtout que la ville située sur le plat pays reste l’endroit ou la région idéale au sport de masse notamment les courses. Et parlant de course, il y a lieu que ce marathon découle sur insistance de la société civile qui a eu l’occasion d’organiser pour la première fois une course Bel Abbésienne en 2015 ensuite renouvelée en 2016 avec beaucoup de succès (voir notre article du 21 décembre 2016) et l’idée a toujours germé pour un marathon depuis cette date. Bien sur, la situation sanitaire qui a prévalu au cours des trois dernières années n’a pas permi de l’organiser.