Des étudiants en micro-électronique au nombre de huit du département de l’électronique de l’université « Djillali Liabès » de Sidi bel Abbès ont observé hier une grève de la faim qui disent-ils illimitée. Ils précisent que cette action intervient à la suite du silence des responsables face à leurs revendications à savoir : l’intransigeance du professeur du module « électronique » de réviser la note éliminatoire qu’ils ont obtenu et qui va les empêcher de poursuivre comme il faut leur enseignement. Ils sont inscrits en cinquième année, et c’est la dernière année d’études croit-on savoir. Ils ajoutent qu’ils ont obtenu des moyennes de 10/20 et ont soutenu leur mémoire de la fin du stage. Et sans la révision de la note éliminatoire, nous seront rétrogradés à la première année LMD, indiquent-ils.
Daouadji.M
« Dura lex, sed lex ! » (La loi est dure, mais c’est la loi) dit l’adage célèbre.
Mais, à priori, on ne peut « exiger » d’un professeur de revoir sa notation, ce qui l’amènerait nécessairement à se déjuger devant ses étudiant, et à mettre en cause son impartialité.
Cependant, ces étudiants étant à une étape charnière et cruciale de leur scolarité du fait du passage du cursus ancien au système LMD, c’est effectivement au département d’électronique et à son conseil pédagogique d’étudier avec bienveillance cette situation, en prenant l’avis des autres départements où des cas similaires se seraient produits, et de trouver une solution plus « humaine » à ces cas de figure( rattrapages ou éxaminations spéciaux).
Sans vouloir encourager la facilité qui ne serait que condamnable en matière d’études supérieures, il y a lieu de considérer qu’à « situation exceptionnelle, solution exceptionnelle ». C’est celà aussi le pragmatisme algérien.
C’était à vous de réviser vos cours pour ne pas avoir une note éliminatoire,en plus dans votre module « électronique »!!!