BEL-ABBES INFO

Le premier journal électronique de la wilaya de Sidi Bel-Abbes

J’écris d’un lieu, ou l’on risque de fabriquer la peur!

ByBenKhelouf K.

Nov 5, 2011

Dans cette université de Sidi-Bel-Abbès, lieu ou se regroupent plusieurs facultés, j’écris à l’intérieur d’une salle de cours vide, là ou nos étudiant, s’abreuvent d’un savoir tiré par les cheveux, j’’écris, pour ces étudiants, qui croyaient au pouvoir de la littérature et à celle de la science et qui en sont déçus. J’écris, pour ceux, devenu hystériques et pètent les plombs en fin d’année, J’écris comme ceux qui ne comprennent rien aux « conflits et aux magouilles ». J’écris pour ceux, qui s’absentent volontairement de leurs cours, parce qu’ils ne peuvent plus suivre l’enseignement à quatre vitesse qu’on leur impose, J’écris, comme tous ceux qui buche toutes les nuits, pour se voir le lendemain avec un regard éteint, et qui rasent les murs, pour ne pas attirer l’attention sur eux..
J’écris pour ceux qui n’ont pas réussi à accéder à classes supérieures, en raison de l’iniquité des notes attribuées par des professeurs parfois corrompue, (que l’état à bien rémunéré), pour les éloigner de cette maladie des besoins illégaux.

J’écris pour ceux qui n’ont pas les moyens d’acheter les manuels nécessaires aux études.. J’écris d’un lieu où règne la peur, la peur de l’autre malveillant, et à l’université chacun a son autre, l’administration a peur de sa hiérarchie, les profs qui ont peur des étudiants ou du regard des autres profs et les étudiants eux,, ont juste peur de rater leur études et par conséquent leur vie à cause de ces professeurs et de cette administration véreux, qui confondent entre sciences et bazar du tout venant( Heureusement que tous ne le sont pas). Il ont peur de ne pas avoir accès au meilleur enseignement parce qu’ils n’ont pas eu la chance de naître dans les beaux quartiers, d’avoir des parents friqués, qui permettent, le passage et un diplôme, avec quelques miettes de dinars J’écris d’un lieu où se propage les rumeurs malveillantes qui paralysent l’étudiant et le rendent agité, dépressif, ennuyeux, paresseux, absent, « j’men-foutiste », agressif, instable, provocateur, etc.

il n’y a aucune raison valable pour couper l’herbe sous le pied à des jeunes étudiant qui ont une chance de s’épanouir, sous prétexte qu’ils sont les enfants des plus simples des communs algérien , ne possédant ni Piston, ni parents cadre dans une institution de l’état,, ni riche possédant des excédents financier, pour se payer, des services, qui brisent l’avenir à certain méritant et ouvre les portes aux soi-disant élèves brillants, (qui ne le sont toujours pas) , mais qui sont la progéniture des notables de notre société, Quand aux véritables étudiants brillants ,ils devront, supporter , « les larmes aux yeux et la douleurs aux ventres », ces étudiants nuls et pistonnés, parce que ces dernier deviennent par les forces qu’ils détiennent, des doubles de clef du sésame.

Ce principe de « l’égalité des chances », et sans doute aussi, pourquoi pas … des tempéraments… pour lequel nos parents sont morts et auquel on aspire encore, semble inexistant dans la réalité. C’est un pouvoir conféré pour ceux que l’on désire voir réussir inéquitablement, afin de préserver dans cette société, la continuité de la classe de leurs ainés, qui profite des largesses offertes par le « temps » et les « circonstances ».

Un lieu où un audit, s’est rendu après avoir semble-t-il entendu la détresse et les complaintes des étudiant gréviste, Elle est venue , regarder, avant d’inspecter, les anciens documents et rapport préparé à l’avance par l’administration, pour que toute commission d’enquête, aurait déjà une idée et un jugement formés – C’est plus simple et puis il ne s’agira nullement de contredire, le parent de Mr le Ministre, dans ces avances justificatives précédente.

D’ailleurs, sommes-nous, dans un espace ou l’on oserait défier un ministre, si nécessaire ? Oh que non ! Il s’agit d’un petit-chouiya de problèmes, qui sera affaire classé. Un point c’est tout- Ces étudiant, ils auront fait la grève pour rien ! L’avenir sera « QuifQuif » -Ils seront taxés, peut-être de perturbateur communiste ou quelque chose comme cela ! Peut-être, qui ont voulu foutre la M…. Oui, voila, ces étudiant se rappelleront de cela, un jour, et diront tout en plaisantant entre eux, sur le sort du malade qui sera entre leurs mains, « Il a au moins les yeux pour pleurer »

Cette fameuse commission, venue à la rescousse, a apporté dans son sac le remède à ces futurs médecins, la solution trouvée était archaïque, mais a effet, « Tout le monde sera repêché »- Il faut bien qu’elle sorte les vaincus par la lucarne et il fallait aussi, que le rapport présenté par l’administration incriminé, devienne lavée de tout soupçon- Les méthode intelligente, mais improductive « de la poudre aux yeux » Une commission d’experte dans le saupoudrage, alors l’on saupoudre, dans les années d’accession, un peu de bons élèves avec beaucoup de moyens et pas mal de retardés et la solution est trouvé : Pas mal cette commission de Mr le Ministre qui est venu soutenir son parent ou son frère, qui risquait de faire péter les plomb à tout le monde !.

Un vieil retraité, comme moi,, m’expliquait que dans une usine, qui se voit doter, avec de nouvelles machines, les boulons changeaient, par rapport aux anciens, et il fallait bien que les ouvriers, s’adaptent aux nouveaux boulons, pour assurer l’entretien des machines, et dans tout secteur névralgique c’est pareil, il faut procéder par la rénovation et faire adapter tout le personnel aux règles du changement , tel que je croyais comprendre-« J’étais tellement sidéré, par son explication que j’ai omis de lui demander qui étaient les boulons. »
Mais le phénomène, qui se crée à travers l’incroyable notation. Demeurera encore Messieurs de la Commission d’enquête !. Dans votre inspection, à faire dormir debout, vous n’avez trouvé qu’une petite solution à un problème monstre, d’une faculté-Cette faculté qui nous produira des Guérisseur- Mais dans ces cas là et avec votre solution, la chronicité de ma dépression ne trouvera jamais de bons soignants. Ces Problèmes Messieurs gangrènent les autres facultés de l’université, qui sont devenu des « Fournisseurs de Diplôme » et la corruption est sans qualificatif, elle se norme argent et chaire humaines au féminin.
Pour que les appréciations, ne soient une pure vision de l’esprit, qui instaure le doute et la suspicion entre le bon et le mauvais des étudiants, du même niveau, il faudrait des profs valables et honnête, pour les catégoriser en « bons », « moyen », « passable » avec notes

Après avoir cité, les futurs médecins, dont je soustrais ceux qui sont doués, je pense aux futurs enseignants et aux enfants, dont ils auront la responsabilité. Je pense aux futurs ingénieurs et aux suivit de leur création (Immeuble, pont, centrale, sécurité etc etc.), Je pense aux avocats et à leurs plaidoirie, aux juges et à leurs délibération .Je pense aux politiciens et à leur convoitise pour les grandes institutions. Je pense aux ‘administrateurs qui dirigent nos Wilayates, nos, dairates, et leurs Directions exécutives. Je pense à ceux qui dirigent les banques et aux dinars dont ils auront la charge. Je pense à ceux que l’on a mis à la tète des grandes entreprises de l’état pour assurer l’emploi et la production. Je penses, à ces techniciens qui vendent leurs diplômes aux entrepreneurs à pognon J e pense aux informaticiens et au développement de cette aventure,Et à vous de répondre !… Seront-ils à la hauteur des taches qui leurs seraient réservés ? Leurs diplômes, seraient-ils un jour reconnu par d’autre pays …..

Alors, ma conclusion je l’adresse à ceux qui favoriseraient le sésame des « études qui se respectent », pour qu’ils se manifestent !.Qu’ils bousculent, ceux qui laissèrent, grandes ouvertes, les portes à la médiocrité nationale.. Que d’années sont passées, sans que nous voyions le jour du changement dans nos performances. ! C’est comme, s’il a été décidé à se que nous restions là ou nous sommes !.Nous comparer à certain pays qui nous sont proche, devient de l’incomparable ! Mais….Mais..il ne nous manque pas grand-chose, car nous trouvons à quelques pas du renouveau et de la métamorphose ? Que d’étudiants, se sont vu décerner des diplômes, par la « fabrique de diplôme, que nous sommes devenus ?» Mais quel diplôme me diriez-vous ? Et ceux dont je me plains, restent toujours en place, indifférent des résultats qui sont obtenus, comme s’ils tenaient, à se que notre jeunesse estudiantine, toutes spécialité confondu, stagne dans l’Euphorie de diplôme qui n’apporte rien et ne sera pas à la hauteur de se que le pays attend d’elle !. Cette immonde pratique, demeure en vigueur et pour longtemps ! Semble-t-il. Sauf si, « le peu d’élite qui nous reste », ceux qui demeure jaloux pour leur pays, ceux qui ont craignent la décadence progressive et totale de leur pays, se décident de se relayer pour dire : « Non ! Cela ne sera jamais, comme avant ! Nous devons être performants, grâce à nos méninges et à nos bras. Apportons dans le sillage de nos études, l’émancipation, la rigueur, la mutualisation, la compétence, la performance et la démocratie. Tous les ingrédients d’une Nation, forte, homogène et lucide ! »

3 thoughts on “J’écris d’un lieu, ou l’on risque de fabriquer la peur!”
  1. Monsieur Benkhelouf, votre nom me rappele une pesonnalité de la région d’Oran, Lakhdar Benkhelouf; Je ne sais pas si il y a lien de parenté, mais passons.
    Il aurait dit il y a de ça bien longtemps:
    à peu pré ceci:
    Tkhaltète oula bghète tessfah,
    Atlaa maha foug Ekhzaha,
    Ghlem bidoun raeî haîma oua edhiab aalaha tetkala,
    x….
    x…..
    Houkam bidoun marteba houma esbbab ekhlah.

    Je me ne rappele pas tout, mais je me rappelle le sens de sa citation, que je résume avec une autre:
    Lorsque le sillon n’est pas droit, C la Faute du gros boeuf.

  2. ps/ chers djil+hakim ,il se trouve que ma boite hotmail est bloquée depuis qq jours…sans explication aucune…ce qui fait que je ne puis vous contacter les gars…

  3. no comment
    tout est dit…même les non-dits!
    « science sans conscience n’est que ruine de l’âme » s’exclamait Rabelais…pour qui de l’os ,disait-il , »il faut suçer la « substantifique moelle ».
    encore un clin d’oeil à l’adresse de cherrid djillali et hakim pour qu’ils nous contactent ,afin de nous donner leurs adresses mail ,pour que junior et moi-meme ,puissions leur adresser les caricatures traitant de l’actualité des « notes » à sba…etc
    doc feham..sinon qu’ils nous laissent un message sur BAI.

Comments are closed.