L’abattage clandestin et les maladies de bêtes d’élevage mis en quarantaine, un problème de santé publique.
Par K. Benkhelouf
Non seulement parce-que, les prix de la viande, n’est pas à la porté du citoyen à la maigre bourse, que ce dernier se rabat sur les variétés de viandes de caprins ovins et bovins que l’on retrouve auprès de certain boucher qui affichent à des prix très abordables, ces produits issus de abattages clandestins, dans certaines localités de la wilaya, loin des services de contrôle et de l’hygiène, comme il accepte de participer à la tradition de (Laouzi3a) qui consiste en l’achat par un groupe de personne d’une brebis ou d’une chèvre qui sera dépecée et répartie en quartiers qui seront tirés au sort, insouciant de l’état de la bête, tant que son acquisition paraîtra, un produits de consommation bon marché répondant à leur moyens financier. Et cette manière d’agir prend de l’ampleur à la faveur de l’absence des contrôles par les services concernés, de la cherté de la viande rouge et surtout de l’inconscience de certains citoyens.
D’une manière employée ou une autre, il existe « un laisser-aller total » sur le sujet, de l’abattage clandestin en l’absence de contrôle des services vétérinaires et ceux de la concurrence, de la répression des prix et d’hygiène, l’abattage clandestin est rentré dans les habitudes et la nécessité, alors que les dangers qui en découlent, sont nombreux et le plus inquiétant est que certains citoyens semblent ne pas prendre aux sérieux, les campagne de sensibilisation contre certaines maladies foudroyante, spécifiques aux animaux d’élevage, et que certain individus, sans scrupules propose à des prix paraissant abordables par certain et un moyen de ne pas tomber dans les pertes pour le vendeur.
Beaucoup de consommateur, qui ne cherchent pas à dramatiser les maladies de bête (fièvre aphteuse et peste) ayant obligé l’état à procéder à la quarantaine du cheptel, continus à s’approvisionner en viande dans les localités de la wilaya, qui avec le temps se sont spécialisées dans le type de viande commercialisable. Le citoyen sait ou se rendre pour acheter la viande de caprin, ou d’ovins ou de bovins à de bon prix, comme si ces lieux sont épargnés du mal et des mauvaises conditions d’hygiène.
C’est pourquoi, afin de garantir la protection des consommateurs susceptibles d’être exposés à de graves risques sanitaires, les services de l’hygiène communaux de chaque localité, devraient s’intéresser et s’inquiéter sur les abattoirs clandestins et les bouchers qui écoulent leur viande, en affichant des prix « trop » abordables et sans cachet du contrôle vétérinaire. Une mesure à prendre en attendant que la culture de la déclaration des abattages individuel et collectif prenne forme.