Des havres de paix que la nature a offert à l’homme et qui sont, de par leur passé historique des patrimoine incontournables. Les deux jardins celui d’Alger , et le jardin public de Sidi bel abbes qui se ressemblent compte tenu, de leur vocation botanique et qui subissent continuellement une dégradation inquiétante , à travers le manque d’entretien , et surtout par des comportements inciviques des visiteurs. Nous avons choisi ce parfait témoignage sur la situation du Jardin d’essai d’El Hamma, qui souffre dans son quotidien du manque de moyens , ainsi que des carences constatés de gestion,malgré sa récente réhabilitation effectuée en 2012. Les leçons du Jardin d’essai doivent être retenus si l’on ne veut pas condamner à mort notre jardin public par rapport à une énième rehabilitation sans mesures sérieuses d’accompagnement et de gestion rigoureuse, qui risquent à défaut, de tuer pour de bon ce qui fut le poumon par excellence de la ville de Sidi bel abbes . Bonne lecture.
(Beldjillali D.)
Avec près de 700 000 visiteurs par an, le Jardin d’Essai d’El Hamma constitue un lieu historique incontournable de la capitale. Pourtant, malgré l’attrait inépuisable qu’il présente, ce petit bout de paradis se dégrade aujourd’hui à vue d’oeil.
Il est bien loin le temps des magnolias, des Chorisia et des fleurs rares. A présent, toutes les plantes tendent à se laisser mourir. Seuls les grands arbres, qui ne dépendent pas de soins humains, arrivent plus ou moins à s’en tirer. Le Jardin d’Essai, créé en 1832, a traversé le temps et les générations pour finir essoufflé par les siens. Ces visiteurs qui prétendent l’adorer et qui pourtant n’hésitent pas à y laisser leurs ordures, à graver sur les arbres ou encore les statues. Où sont les agents d’autrefois chargés de veiller à l’ordre et au respect de la nature? Où sont les agents d’hygiène sensés faire de leur mieux pour nettoyer les traces indésirables? Tout semble abandonné. Pourtant, après avoir été rénové en 2012 le jardin brillait de mille feux. Ses trente-trois hectares jouissaient plus que jamais des diverses espèces de faune et d’arbustes importés des quatre coins de la planète et il disposait de plus de quatre vingt espèces animales. Désormais le parc zoologique n’abrite plus de flamants roses ni de pélicans, seuls quelques canards subsistent et les poissons ne se bousculent plus dans l’étang. Les lions, les ours et les guépards ne sont qu’un lointain souvenir. Restent quelques singes pour amuser les enfants qui leur donnent à manger librement. Nul ne surveille les chewing-gums et autres bonbons que les visiteurs lancent aux animaux, nul n’encadre les visites.
”J’ai trouvé des choses abominables en arrivant”
Mais alors, qui est le plus à blâmer? Les Algériens pour leur éternelle insouciance, ou la direction du jardin à qui l’on peut faire plusieurs reproches? A ce propos, Mr. Abdelhamid Rahou s’est exprimé. Directeur du parc depuis maintenant quatre mois, il assiste lui aussi à la détérioration d’un des dix plus beaux jardins du monde. « J’ai trouvé des choses abominables en arrivant, j’ai hérité d’un jardin malade. J’essaye de trouver le remède qu’il faut et le remède qu’il faut c’est la discipline, la rigueur, et l’engagement de chaque personne ». Découragé, il dénonce un recrutement anarchique, un budget insuffisant ainsi qu’un abandon de la recherche. En effet, les équipes chargées de travailler au sein du Jardin d’Essai ne cessent de diminuer. Aujourd’hui, les agents de sécurité ne sont plus qu’au nombre de trente-trois lorsqu’il en faudrait cent cinquante pour couvrir la totalité de la surface du parc. Selon Mr.Rahou cela relève d’un manque de motivation et il n’hésite pas également à remettre en question les sociétés de nettoyage de la wilaya. « Les sociétés comme Netcom ne jouent pas leur rôle convenablement, au lieu de cinquante agents de nettoyage, on m’en envoie onze ou douze. Comment voulez-vous qu’ils gèrent tout le jardin à eux seuls? Les moyens humains et matériels sont insuffisants. » De même, les ingénieurs recrutés, sans son approbation, sont souvent issus d’une formation inadéquate et restent terrés dans leurs bureaux. « Les ingénieurs devraient être sur le terrain, pas au bureau » regrette-t-il.
Le nouveau directeur déplore le fait qu’il n’existe aucun centre de recherche. « J’ai demandé à l’institut français de venir constater les problèmes de pathologie. J’ai moi-même dressé un état des lieux de la pathologie car plusieurs espèces d’arbres sont attaquées par des parasites ».
Alors, une fois encore il semble falloir chercher les coupables plus haut dans la hiérarchie, accuser les ministères en question ou l’Etat lui même de pas donner aux gens les moyens d’exercer leur travail. Toutefois, le principal coupable est connu de tous. Il réside dans chaque visiteur qui enfreint les règles d’hygiène les plus basiques, dans chaque promeneur qui laisse volontairement traîner ses ordures et dans chaque citoyen qui décide délibérément d’écrire sur les arbres et les statues. Son nom n’est autre que l’incivisme.
Algerie Foccus.
en Algérie on ne veut pas pénaliser. C’est devenue une épidémie. Avant les années 80 la munition etait quotidienne. A Oran dans les années 70 j’avais 11 ans. Si on t’attrape seul dans le boulevard c’est la rafle directe. Si la femme tend son linge sur le balcon, les deux policiers montent en vitesse et lui remette une convocation au commissariat. Partout en France si la voiture est dite abandonné et non pas stationné car c’est différent, il y a le camion grues. On lui passe 2 ceintures sous le châssis, relevés et posé sur le camion direction la fourrière. En revenant le propriétaire ne trouvera pas son véhicule.
J’ai essayer de comprendre cette volonté de punition, c’est un jeune chauffeur de taxi, qui me le révéla aujourd’hui et que je salue sa vivacité d’esprit. Le microbe remarqua t’il ne peut vivre ni croitre que dans le milieu sale et désorganisé. Lorsque tu organises et tu nettoies, il disparait….
A Oran et d’après le journal le quotidien d’Oran, on veut légaliser la fonction des mtarguiya. le correspondant du journal cite une organisation des parcs par la mairie mais évite de parler a qui la recette du mtargui ira t’elle?. a la mairie?..Ce sont des choses qui se passe qu’ici en Algérie. c’est malheureux de dire, ou va évoluer la situation en Algérie..vers la désobéissance civile??
Apparemment oui. car lorsque le gendarme et le policier et la justice font un pas en arrière, les gens le comprennent par un signe de peur, ils placent un pas en avant..ils avancent et ils n’arrêtent pas d’avancer…..Donc faut jamais laisser placer un pas en avant des qu’il l’avance vous le coupez…faite comme Omar ibnou el khatabe..Que la mairie achète un Camion a Ceinture….
SALUTATION