L’annexe de l’APC de sidi Djillali sise à proximité du centre culturel KATEB YACINE est en fonction depuis déjà plus de quatre mois. Son ouverture qui a répondu à une nécessité publique par les autorités depuis septembre dans le cadre de la réalisation du projet de rapprochement du citoyen aux institutions, fut bien accueillie par le commun du général. C’est un nouveau refuge, s’échangent des citoyens, délivrant des chaines interminables devant un guichet pour retirer un document nécessitant parfois quelques minutes.
Sauf que les employés qui assurent cette cohésion pour une satisfaction du citoyen demeurent depuis tout ce temps dans une situation inverse, inconfortable, dans l’attente d’équipements.
Les conditions de travail sont amères, ni électricité ni gaz. Un froid glacial. Impossible de répondre aux attentes des citoyens et venir à bout de cette nécessité tant souhaitée, surtout si l’on sache que l’outil informatique ne peut fonctionner sans électricité. L’enceinte est tout bonnement ouverte pour ne servir à rien en fin, du moment qu’aucun document n’a ete délivré depuis plus de quatre mois.
L’enceinte issue d’un élan de planification salué reste malheureusement inachevée et inconnue, sans identité, confondue avec les locaux et un cafeteria bien en saillie qui la font fondre dans le tas. Quel malheur ! L’œuvre est morte avant même qu’elle ne prend naissance. Aucune enseigne n’a était posée pour au moins informer le citoyen de sa présence. Elle reste déserte toute la journée ne remplissant pas de la sorte la mission pour laquelle elle a été conçue.
Est-ce si difficile. Combien faut-il attendre encore pour raccorder l’annexe à l’électricité, au gaz et accrocher une petite plaque pour donner une identité à cette annexe, informer le citoyen et ainsi concrétiser son statut de venir désengorger les autres antennes et satisfaire la demande.
Djillali T