Le recours à la rue est malheureusement devenu une pratique très courante. Ce choix de dialoguer avec les autorités intervient après que les responsables dans les différents secteurs ne donnent plus d’importance à la requête écrite, aux lettres ouvertes sur les journaux, aux rencontres nées des réceptions chaque mardi par les autorités aux citoyens que l’état à prévu dans un but de s’approcher du citoyen, de créer un climat de confiance avec l’administration et être constamment à l’écoute de ses doléances et ses soucis.
Malheureux, la réalité est tout autre. Apres de longues attentes et la sourde oreille de l’autorité, le citoyen change de méthode dans le but de faire entendre son cri. Le recours à la rue devient l’absurde réalité, l’ultime dialogue pour satisfaire des droits, malheureusement, trouvé efficace. Et curieusement, même les autorités ont appris à répondre à ce mode de dialogue incivique, en encourageant inconsciemment des pratiques de grande insécurité et qui exigent à chaque fois une présence sécuritaire.
Les associations sportives du grand et populeux quartier de sidi Djillali, considéré comme une autre ville, ont puisé tous les modes de recours, même la voie médiatique. Aucune réponse ne leur a été réservée par les autorités sur le sort et les raisons de l’arrêt des travaux d’aménagement du stade de sidi Djillali auprès de l’ancienne trémie. Ils menacent aujourd’hui d’envisager de fermer la route au niveau de l’ancienne trémie, ce qui va causé de gros problèmes, vu que cette voie constitue un accès principal de grande affluence automobile.
Aujourd’hui, dans un dernier recours, par la voie médiatique, expliquent les associations, ils espèrent entendre raison sur le devenir du stade qui a connu un début d’aménagement qui a duré seulement 02 jours pour s’arrêter juste après sans aucune raison valable. Une enveloppe de 5 milliards était réservée, fait-on savoir, pour un revêtement en gazon synthétique, un petit stade au flanc supérieur, 02 pistes de course pour l’athlétisme et un petit gradin. Les associations espèrent être entendues sans le recours à ces pratiques qui déshonorent le groupe associatif et à sa noble mission basée sur l’éducation et l’esprit d’entente.
Djillali Toumi