Agences de Voyage : Un véritable cataclysme subi par leurs propriétaires.

S’il y a un conglomérat économique qui a souffert le plus de cette pandémie dans le monde et particulièrement en Algérie et qui continue de subir les aléas d’un ciel fermée surtout vers l’étranger, ce ne sont pas réellement les entreprises de production qui ont tout de même entamé une légère reprise au milieu de l’année écoulée mais c’est surtout le secteur du tourisme piloté par les agences de voyages et tout ce qui tourne autour à savoir restauration, hôtellerie et autres services .

Et si les compagnies de transport aérien ou maritime ont été les premières à subir la foudre de cette pandémie, il n’en demeure que les agences de voyages ont incontestablement subi l’effet domino de cette interruption des voyages et conséquemment du tourisme en général.

Il faut dire que presque la totalité sinon toutes les agences de voyage en Algérie ont cessé leur activité du jour au lendemain de l’annonce faite au mois de mars 2020, de la suspension de tous les vols domestiques et internationaux . Elles sont plus de 3000 agences en Algérie, employant en moyenne trois à quatre personnes chacune qui viennent de subir le coup fatal du Coronavirus et se sont retrouvées non seulement démunies de toute assistance pour faire face aux divers frais de fonctionnement (personnel, location etc..) mais surtout sans moyens financiers pour rembourser les dus de leur clients qui avaient auparavant acheté un titre de voyage.

En effet, selon notre interlocuteur, un chef d’agence à Sidi Bel-Abbes touché de plein fouet par cette crise sanitaire, signale que “la situation s’était encore aggravée lorsque les principales compagnies aériennes qui nous fournissaient l’accès au système pour achat de titres de voyage, avaient unilatéralement et pour des raisons encore incompréhensibles, bloqués un grand nombre de voyageurs qui disposaient de titre de voyage et on ne pouvait nous rembourser, du coup ce sont des centaines de millions de Dinars qui restent bloqués chez ces entreprises , des sommes qui auraient pu soulager nos clients et nous-même en ces temps de crise”

La semaine écoulée, malgré une réouverture mitigée du ciel pour les vols domestiques, les chefs d’agence de voyage ont décidé de porter leur doléances au plus haut niveau de l’état, ils ont programmé un sit-in en vue d’une rencontre avec le ministre pour trouver une solution à même d’aplanir leur calvaire.