Malheureusement c’est une vérité. Amère qu’elle soit, elle existe. C’est un secret de polichinelle qui date depuis la création de l’entreprise en 2003, et même avant mais pas de l’ampleur de ce temps. Et ben, des employés qui vivent dans la » planque » et perçoivent des salaires sans fournir le moindre travail c’est une vérité. La poste est loin de faire l’exception. Cette catégorie existe pour différentes raisons, souvent clientélistes.
Au niveau des établissements postaux (bureaux de postes), la débusquer, faut juste contrôler la feuille de présence et les registres comptables individuels qui constituent un miroir pour chaque employé : affectation, durée de travail et volume de travail. Ce drame est connu par tous, mais sont une minorité »minime » qui ont le courage de le dénoncer, au péril, pourtant, de la santé financière de l’entreprise et d’une économie exceptionnelle pour le pays.
Il a suffi que le bon responsable arrive au bon moment et au bon endroit, selon un avis partagé de nombreux postiers, pour pouvoir exercer l’autorité qu’il faut pour mettre en fonction une utilisation rationnelle des chargés de la clientèle au niveau des établissements postaux. C’est aussi un choix bien réfléchi, selon d’autres, du directeur général qui trace pour mission majeure de ressusciter la poste et lui redonner la place qu’elle a toujours occupé, comme leader du service public.
Le directeur des ressources humaines et des moyens généraux Mr Yerrou Saffa, fraichement installé, au niveau de la direction générale d’Algérie poste, armé d’une expérience riche au terme d’une formation issue de la promotion 83/86 comme inspecteur principal (IMP) à l’école supérieure des PTT (EC/PTT) à l’Eucalyptus a été chargé auparavant de plusieurs postes de responsabilité dont directeur d’unité postale.
Son parcours a débuté comme cadre parmi les plus anciens des meilleures promotions qu’a formé l’ancienne administration des PTT. Son 1er constat c’est manifesté par une insatisfaction quant à l’utilisation de certains agents de guichets dans des emplois éloignés du front office, à l’arrière des guichets, pénalisant de la sorte, autant leurs collègues dans les guichets que la clientèle qui cherche à être rapidement servie.
Mr Yerrou a choisi d’être bref, clair et précis dans un message qu’il a envoyé à l’adresse de tous les chefs d’établissements postaux du territoire national, en lançant un ultimatum pour que cesse ces agissements nuisibles à la bonne marche du service du front office, et que désormais, les agents de guichets ne doivent plus être affectés ou utilisés dans d’autres services. Un homme averti en vaut deux, dit la citation.
Djillali Toumi