APC DE SIDI BEL ABBES: Conséquences du “statut-quo”, les directeurs et chefs de service menacent !

Toute la ville de Sidi Bel-Abbes eut vent aujourd’hui par le biais des réseaux sociaux qui, à leur tour se sont enflammés en relayant ce matin , la nouvelle sur l’invalidation par la justice de l’acte de concession du parc d’attraction à cet investisseur et ex homme politique de Guelma  ,  il n’en demeure, selon les plus avertis que le scandale n’est pas prêt à dévoiler tous ses secrets puisque le commun des branchés sait qu’il y a eu “anguille sous roche” non pas à la concession mais surtout à la délivrance de ces fameux certificats de conformité qui ont ouvert la voie de l’illégalité et permis l’acquisition des huit hectares et l’entame des constructions destinées selon toute vraisemblance à l’accompagnement touristique de ce parc.

Alors que tous les regards se tournent maintenant vers Alger sur le conseil d’état qui sera saisi sans aucun doute, une énième fois par l’investisseur, pour réévaluer la décision du tribunal de Sidi Bel Abbes , l’effervescence a gagné du terrain au niveau de l’hôtel de ville découlant du bras de fer entre les élus et l’administration sur le cas du S.G déclaré “inapte” au poste par le PAPC et les autres élus et on vient d’apprendre que les directeurs, chefs de service et autres responsables des structures administratives rattachés à la mairie de Sidi Bel abbes, s’apprêtent à “jeter l’éponge” collectivement pour dénoncer ce “statu-quo” contraignant et susceptible de freiner l’activité administrative, un statut-quo découlant de la mésentente des élus dont le PAPC d’une part et la tutelle administrative (Daira et wilaya) d’autres parts. Une sorte de “Wait and see” observée par la tutelle qui semble s’éterniser  à prendre une décision favorable aux vœux des nouveaux locataires de l’hôtel de ville.

En effet, la hiérarchie fonctionnelle du secrétaire général , à savoir le chef de Daira, a dans une mise au point parue récemment insisté sur le maintien du S.G à son poste en raison du statut de ce dernier nommé par décret et ce, malgré la désapprobation totale et sans équivoque du premier magistrat de la ville . Ce dernier a ,en vertu du code communale qui lui procure une hiérarchie opérationnelle sur l’ensemble des fonctionnaires de la Mairie y compris le SG, et au lendemain de sa prise de fonction , déclaré que le S.G, lui-même assurant la fonction par intérim,”persona non grata” au sein de l’hôtel de ville.

Il faut dire que les affaires se suivent et se répètent à Sidi Bel Abbès et la situation des administrés  ne semble pas trouver une issue réconfortante à moins d’une intervention du ministre lui-même pour dénouer la crise et apaiser les esprits.