S’il y a des complotistes, c’est parce qu’il y a des complots, des magouilles et des magouilleurs. En voilà un servi tout chaud par quelqu’un – pas n’importe qui – qui règle de vieux comptes avec d’anciens compères de complot.
Platini se confesse et distribue des coups de pieds au cul. Lire dépêche plus bas.
Et on veut nous faire croire que le pauvre Benzema (qui a cru jusqu’au bout que les autorités sportives de « son » pays allaient finir par l’appeler) est un mauvais bougre moralement douteux qui pourrait semer le désordre dans les rangs de la « glorieuse » équipe de France qui va se ramasser en Russie le mois prochain.
Naturellement, si le Venezuela coule économiquement, c’est à cause des complotistes.Si la Syrie compte des centaines de milliers de morts c’est encore à cause des complotistes.
Un jour, B. El Assad (décoré de la Légion d’honneur française) se réveille et décide d’exterminer son peuple, comme ça. Pour le fun.
Idem pour S. Hussein (jamais il n’aurait pu imiter les libérateurs américains et détruire son pays de la sorte et faire autant de victimes, et ce n’est pas terminé).
Des centaines de millions de personnes dans le monde sont suivies partout, espionnées et observées comme des souris de laboratoire. Jamais G. Orwell n’aurait pu imaginer un truc pareil.
C’est du complotisme ça? Et si on le demandait à Snowden ou à Assange?
De quoi se rouler de rire par terre!
Djeha,
L. 21 mai 2018
Michel Platini revient sur la « petite magouille » lors de la Coupe du monde 1998
Le coprésident du comité d’organisation de la Coupe du monde 1998 a expliqué avoir eu recours à « une petite magouille » pour permettre à l’équipe de France d’éviter le Brésil avant la finale.
Le Monde, V. 18.05.2018 à 14h36
La phrase a été lâchée en toute décontraction sur le plateau de son ami Jacques Vendroux. Michel Platini a révélé qu’« une petite magouille » avait eu lieu pour que la France et le Brésil ne puissent se rencontrer qu’en finale de la Coupe du monde 1998. Une « magouille » déjà connue et qui avait d’ailleurs fait grincer des dents à l’époque, notamment côté brésilien.
« Quand on a organisé le calendrier, on a fait une petite magouille », a confié Michel Platini dans l’émission « Stade bleu », qui sera diffusée dimanche 20 mai sur France Bleu. L’ancien numéro 10 et capitaine des Bleus était alors coprésident du Comité français d’organisation de la Coupe du monde (CFO). « Si on finissait premier du groupe et que le Brésil finissait premier, on ne pouvait pas se rencontrer avant la finale », a-t-il précisé.
« On ne va pas s’emmerder pendant six ans à organiser la Coupe du monde si on ne peut pas faire quelques petites magouilles. Vous pensez que les autres ne le faisaient pas dans les autres Coupes du monde ? Tu penses… »
« Conspiration européenne »
Il y a 21 ans, l’astuce a consisté, bien avant le tirage le 4 décembre 1997 à Marseille – dont le grand ordonnateur était Blatter, alors secrétaire général de la FIFA – à pré-positionner les têtes de série dans certains groupes. Ainsi, avant le tirage, six têtes de série étaient déjà connues, dont le Brésil et la France, qualifiés d’office en tant que champion du monde et pays organisateur.
Le Brésil était tête de série du groupe A et la France était dans le groupe C. En finissant premiers de leur groupe, ils ne pouvaient plus se croiser avant la finale en cas de parcours victorieux pour les deux équipes. Le 2 décembre 1997, le sélectionneur national brésilien, Mario Zagallo, avait dénoncé une cabale des Européens contre sa Seleçao. Pour preuve de cette « conspiration européenne », Zagallo se disait persuadé que le groupe A, celui du Brésil, compterait deux équipes du vieux continent. Le Brésil tomba avec la Norvège, l’Ecosse et le Maroc.