Au paradis de la «narco-monarchie. »

Voilà un pays qu’on nous a donné régulièrement en exemple de rigueur, de modernité, d’ouverture intelligente aux marchés mondiaux et blablabla et blablabla.

C’est pareil pour nos compatriotes tunisiens qui ont souffert avant décembre 2010 et que beaucoup (à l’intérieur et à l’étranger) on fait que ça ne change pas et qu’ils doivent continuer à souffrir après. Car, en aucune manière ce peuple hospitalier et sympathique ne doit se libérer.

Voilà donc deux pays qu’on nous a posés comme modèles à imiter.

Nos universitaires et nos vacanciers en reviennent enchantés. C’est qu’ils n’ont pas jeté un coup d’oeil derrière le rideau…

On ne le dit plus aujourd’hui et pour cause.

Laissons de côté nos amis tunisiens et jetons un coup d’oeil à l’ouest vers cette narco-monarchie qui vit sous perfusion, avec l’aide continue des pétromonarchies golfiques et de l’Europe sous « conseil avisés » des sionistes qui sont chez eux au royaume de M6.
Ce roi d’opérette est à la tête d’une industrie qui détruit son pays et sa jeunesse, ainsi que celles des pays voisins.
Lisez et, comme moi, compatissez.
Pour le pire ou le meilleur, dans 50 ans, un siècle ou davantage, ça n’a aucune importance, ce seront les concitoyens de nos descendants.
Djeha, J. 10 octobre 2019

Au Maroc, le cannabis “terroir” supplanté par les hybrides

AFP, J. 10/10/2019 à 07:05

La “beldia”, le cannabis “terroir” qui a fait la réputation du Maroc auprès des consommateurs de cette drogue, disparaît progressivement des champs dans le nord du royaume, remplacée au nom du rendement par des plants hybrides importés de l’étranger.

Dans la région montagneuse de Ketama (nord), considérée comme “la Mecque” du kif – nom local donné au cannabis -, la “Critikal” fait un tabac. Cette variété produite en laboratoire est pourtant beaucoup plus nocive, se vend moins cher et consomme plus d’eau que la “traditionnelle”, selon des études.

Hicham, un “kifficulteur” de 27 ans, s’est lancé dans la culture de “Critikal” parce que “les nouvelles graines importées offrent un rendement beaucoup plus important”. Mais il “ne fume que la +beldia+: la moderne est médiocre”, dit-il.

L’une donne de l’imagination, l’autre génère l’angoisse“, renchérit Mohamed, un de ses amis.

La “Critikal” est la dernière des plantes importées et la plus en vogue, après la “Pakistana” et la “Khardela”, devant d’autres hybrides comme l'”Amnésia” ou la “Gorilla”.  

Toutes proviennent “de laboratoires en Europe ou en Amérique du Nord (…). Critikal a été inventée aux Pays-Bas”, dit l’anthropologue marocain Khalid Mouna.

Importées par des grands producteurs, ces variétés hybrides sont devenues “un marché à part entière”, selon ce spécialiste, auteur d’une thèse sur “Le bled du kif: économie et pouvoir chez les Ketama du Rif”.

La culture, la vente ou la consommation de drogue sont strictement interdites au Maroc. Ce qui n’empêche pas le royaume de figurer parmi les principaux producteurs et exportateurs de haschich dans le monde, selon l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC).

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