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Barrages routiers : Sont-ils un frein économique ou simplement des pollueurs?

BySalim A.

Sep 18, 2013

Si l’état d’urgence décrétée au lendemain de la menace terroriste en février 1992  est levée et a permis le contrôle de la situation dans tous les domaines sécuritaires depuis vingt ans même avec tous les effets négatifs que  cela a induit sur l’économie et l’environnement , ses habitudes et effets collatéraux continuent de sévir de nos jours dans nos routes et autoroutes depuis sa levée en 2011. En effet, les barrages routiers de gendarmerie et  de police sont devenus un véritable calvaire  pour les automobilistes. Ce matin rien que sur le tronçon auto-routier entre Tlelat et El Karma, deux barrages de gendarmerie ,l’un régulier à El Karma  et l’autre avec Radar à deux kilomètres plus loin dans l’autre sens à Aghbal et les deux tenaient en haleine sur des longues chaines des centaines de véhicules, cela sans compter deux autres barrages fixes de la police à l’entrée d’Oran et de Sidi Bel-Abbes sur le même axe ainsi que des travaux d’entretien sur l’autoroute au niveau de Tlelat. Alors,deux questions s’imposent: l’une sommes-nous sortis de cette état d’urgence ? deux : Y-a-t-il un bilan à tirer ? Ces mêmes barrages continuent d’exiger au soir, à leur approche une cabine éclairée pour « scruter » les conducteurs et passagers et ses feux éteints pour ne pas les éblouir? et gare à qui oublie cet état de siège pardon d’urgence.
Tout d’abord , penchons-nous sur le coté économique et environnemental de ces barrages, sont-ils rentable pour une économie  et quel est le degrés de pollution qu’ils engendrent lors d’un arrêt/ralentissement de simplement une centaine de voitures car ce matin , on pouvait facilement les évaluer à trois cents des deux cotés.
Frein économique: c’est pareille que lorsque vous allez payer une facture chez Sonelgaz et vous observez votre tour dans une queue pendant 2h pour passer , il y a donc deux heures de perdu même pour vos bricolages à l’intérieur de votre maison.Et si vous arrivez à destination avec un retard de dix minutes seulement , vous trouveriez les guichets fermés et ne seront ouvert qu’à 14h donc ajouter seulement 2h au dix minutes de barrage.Faites le compte pour les milliers d’automobilistes par heure qui s’y présentent à un barrage fixe à l’exemple d’EL Karma (Oran) ou celui de Ain Defla.
Si dans les pays développées , seul l’automobiliste fautif à tout moment est sommé de s’arrêter pour exhiber ses papiers aux agents et que parallèlement,on essaye à tout prix d’éviter les embouteillages , c’est qu’il y a mille raisons, malheureusement rien ne semble pousser nos décideurs à les prendre en charge en Algérie. On dit « qu’un automobiliste dans sa voiture est cinq fois plus exposé au benzène et au dioxyde d’azote et trois fois plus exposé aux particules que dans son logement ou dans la rue ». Et surtout ceux qui sont pris dans un embouteillage,pire encore ,un enfant dans un véhicule en circulation ralenti est plus menacé par les polluants du véhicule de l’avant et d’à coté que s’il était à l’air libre dans une poussette.  Les coups d’accélérateurs sont synonymes de beaucoup de gaz dégagé et cela sans compter les gros camions roulant au diesel, véritables pollueurs.Cette pollution à l’intérieur ou l’extérieur des voitures doit être une préoccupation permanente de santé publique de ceux qui bloquent la circulation pour une raison ou une autre. Tout cela sans rentrer dans le détail de la pollution atmosphérique générée et son phénomène sur le réchauffement climatique. On dit qu’une voiture rejette plus de 3 tonnes de CO2 par an dans l’atmosphère. Le  gaz carbonique (CO2) étant  la proportion  importante formant les gaz à effet de serre (GES) actuel.

Tout le monde s’accorde à dire qu’on constate ces derniers temps une augmentation des personnes atteintes d’une allergie respiratoire et asthmatiques.Y-a-t-il pas urgence pour réduire cela?
Bref , pour ces barrages,vous en concluez qu’il y des milliers d’heures de perdus et des quantités énormes de gaz pollueur dégagé au cours de seulement une courte durée .N’en parlons pas de perte d’énergie que cela engendre pour chaque véhicule pris dans un embouteillage.

 

2 thoughts on “Barrages routiers : Sont-ils un frein économique ou simplement des pollueurs?”
  1. Qui vous dit que l’état d’urgence a été levé ? sur 100 km vous avez au moins 6 barrages ,meme sur ce qu’on appelle une autoroute ils existent UNIQUE AU MONDE ,vous avez vu des barrages sur les autoroutes européennes ? ces barrages servent à emmerder les algériens ni plus ni moins et vous avez vu le regard des cowboys ? impolis et vulgaires en plus de l’idiotie . l’algerie parmi les derniers pays au monde a besoin d’une grande cure

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