Bilan trimestriel de la police, une diminution entre le Zist et le Zest

Entre le Zist et le Zest ! Un peu tragique comme situation. Pas tout à fait authentique à celle du choix cornélien. La tendance ici n’est pas imposée. Se réjouir d’une diminution de criminalité ou s’étonner d’une augmentation d’adrénaline dans la nature du crime, dans son atrocité.

Le fait exige maintenant des spécialistes en psychologie. Le bilan trimestriel des services de la sureté de wilaya de sidi bel abbés laisse clairement apparaitre à travers des taux inferieurs une nette diminution dans la criminalité, sauf que cela ne justifie en rien cette agressivité qui a dépassé la barre de tout entendement.

Ces derniers jours des crimes atroces ont été commis, 03 victimes sauvagement tué à coups d’armes blanches, que les ouï-dire incombent à la drogue et les boissons. Pourtant, pour ne pas s’immiscer dans le péché et le hallal, les plus âgés qui ont connu ce passage buvaient aussi sans contracter une pareille agressivité. Peut être que c’est de là qu’il faut commencer sa recherche, même si le meilleur est de s’en passer définitivement des liqueurs en appel à dieu tout puissant.

Nos interprétations lointaines y vont dans ce contexte. Notre propre explication de la chose colportée n’est pas aussi loin de la raison du moment qu’elle exprime les mêmes intentions (dib h’lal dib h’ram ettark ahssen). C’est saisissable à plus d’un point. Nos aïeux l’ont expliqué selon leur savoir. Il est meilleur de ne pas boire. Mais ce n’est pas là notre souci. Pourquoi cette agressivité aujourd’hui et pas avant ?

Tout le monde, à priori, coure à dire que les temps ont changé. Les conditions de vie, le chômage, les politiques réticentes, l’insécurité morale causée par la cherté de la vie, les divorces, l’injustice à tous les niveaux sociale, culturelle… et tellement d’autres choses. Tout cela, à la faveur des infortunés, un ornement d’une absence d’assistance. A l’image de l’offre et la demande, il y a un déséquilibre flagrant entre le conflictuel et l’incontestable. Les solutions sont menines et parfois totalement absentes devant un flot de problèmes.

Ce n’est pas suffisant de crier à travers des chiffres muets. Les statiques sont faites pour en jauger les situations et en courir à l’urgence de trouver de réelles solutions adéquates. Les hommes de la police font leur part de cette tranche de mission…. Ou en est celle qui ressort de la décision politique ?  Le droit au travail, le logement, l’injustice ne sont pas du ressort des policiers, malheureusement sont la cause de ces pathologies sociales.

La responsabilité incombe à tout un chacun. La mienne comme celle de mes semblables réside dans la dénonciation. Surtout pas pour le plaisir mais plutôt par le sentiment de responsabilité, d’être utile pour ce pays et sa stabilité. Si cela tombe comme à l’accoutumé dans l’inconscient alors la mission aura quand mêmes servie à alimenter nos fables, quelles servirons certainement à quelque chose pour les générations qui viendront plus tard.

Les crimes contre les individus, leurs biens  ou les biens publics ont tous connus une régression dans ce premier trimestre 2015 par rapport à l’année passée grâce aux efforts des éléments de la police. 815 contre 1129 affaires de droit commun, impliqués dans l’ordre 845 contre 1360. La régression a touché mêmes les criminels.

288 affaires contre 400 en relation avec le crime contre les individus, impliqués 400 contre 623 individus. 208 contre 380 affaires en relation avec le délit et crime contre les biens publics, impliqués 224 contre 425 individus.

Cela n’empêche que les services de la police continus à émettre leur désir d’inciter les citoyens à s’impliquer d’avantage dans cette mission d’éradiquer le crime et la criminalité de toutes ses forme par l’utilisation des ligne gratuites mises à leur disposition nuit et jour.

Djillali T