La population de BOUKHANEFIS assiste impuissante, à la dégradation perpétuelle de son cadre de vie. Dépourvue de toutes les commodités nécessaires à une vie décente, la doyenne des 52 communes de la wilaya patauge dans des problèmes aussi épineux les uns que les autres. Au premier lieu figure incontestablement, le non bitumage de rues principales. Profondément crevassés et parcourus par des nids de poules béants, ces routes, poussiéreuses en été , boueuses en hiver, semblent etre la bête noire des automobilistes et les piétonniers. Non carrossable à merci, ces boulevards aussi spacieux que somptueux nécessitent, à tout point de vue une réfection avenante a même de rendre à ce village coloniale à forts atouts touristiques, son charme d’antan .Perchée sur une colline dominée largement par El oued MEKERRA qui traverse magistralement en diagonale le village , à la vue imprenable d’une foret à perte de vue , BOUCHEBKA ainsi appelé communément semble souffrir de sa propre grandeur. Situé à 16 km seulement de la wilaya ,BOUCHEBKA dont ses premiers bâtisses remontent au début des années 1880 soit bien loin du chef lieu, ne possède ni transports ni éclairages publics, ni routes ,ni bain maure ,ni encore moins de cafés, bref, elle manque de tous les commodités usuelles . Tenez vous bien, pour une simple photocopie ou une tasse de café , le citoyen est contraint de faire tout un déplacement avec son lot d’attente et de désagrément et autres bousculades devant les taxis de plus en plus rares, vers le chef lieu. Les douches, les boulangeries les pâtisseries, sont aussi, paradoxalement que cela puisse paraitre inexistantes. « Il n’y a pratiquement rien rien….. » nous confie Mustapha un jeune footballeur qui songe d’ores et déjà à quitter ce village qu’il qualifie de fantôme. Cependant, la population retient toujours son mal en patience et semble baisser fatalement les bras. Elle reçoit à chaque fois, des promesses sans suite. Elle attend toujours un clin d’œil des autorités locales et aussi nationales