Boukhanefis : Le centre culturel baptisé au nom du moudjahid Kelkel Bekhaled

La journée nationale du Chahid du 18 février de chaque année a été célébrée au centre culturel de la commune de Boukhanefis, ont assisté les autorités locales civiles et militaire, le directeur de la culture Mr Taibi et le directeur des bibliothèques de la wilaya.

L’événement, sur initiative du premier vice président Mme Benbakreti Nina fut saisi pour baptiser le centre récemment construit, au nom du grand moudjahid Kelkel Bekhaled, décédé en 2002, le 20 octobre. Le défunt était aussi poète épique réputé dans la région. Ces poèmes ont joué un rôle majeur pendant la guerre de révolution. C’était un genre de stimulateur aux moudjahids et aux citoyens. Il avait dans son terroir plus de 500 poèmes, révèle son fils Yamani qui s’est avéré un cliché de lui dans le domaine de la poésie.

Ses choix, à la fois moraux, et trop souvent politique et social, décrivant les souffrances et la misère des gens, de la société, ont fait de lui un symbole protecteur très sensible aux souffrances des autres, ce qui lui a prévalu plus de respect et d’amour des autres. Son trésor est aujourd’hui tel un mythe. Rien de ses poèmes n’a été écrit, seulement peut être certains furent sauvés par sont fils yamani.

Le défunt, tres souvent sollicité par ci par là, refusait, pour des raisons inexpliquées, de laisser ses poèmes écrit. L’on raconte qu’il fut même sollicité un temps par la RTA. Son secret a été étouffé avec sa mort.

L’occasion fut saisie pour récompenser quelques autorités présentes. Des cadeaux symboliques ont été distribués en guise de reconnaissance aux efforts consentis pour la réussite de cet événement historique.

Nous apprîmes que le centre est géré par un effectif composé de 11 individus recrutés tous dans le cadre de l’ANEM. Certains occupent des postes depuis 2011 sans qu’ils soient recrutés. Le centre dispose, de par d’une bibliothèque, de 08 micros pour les besoins de connexion à internet, seulement le centre n’est pas relié. Il n’y a ni téléphone ni internet. Les responsables font part que le directeur de la culture Mr Taibi aurait promis de résoudre le problème dans un temps tres proche à fin de permettre à la population de ce village enclavé de profiter des opportunités que peut offrir l’internet en matière d’études et de recherches, surtout pour les étudiants qui n’ont pas les possibilités de se permettre cette nécessité.

Djillali T