Si le bonheur vous donne la gaieté et la joie de vivre, le malheur, lui, il vous prive du sourire, il dérange le moral, il vous fait perdre en flèche du poids, il vous tracasse, il envole le sommeil, il ôte le désir de vivre, il tue à p’tit feu. Le logement social, s’il est une aubaine pour les pauvres, il constitue une suite de malheur pour les exclus et les moins chanceux, quand la chance ne leur sourit pas, quand leurs épaules ne sont pas suffisamment large, de quoi les privilégier dans l’octroi de ce sésame social.
UN homme âgé de 61 ans, père de famille composée de 03 garçons et 01 fille a déposé une demande de logement depuis 2008, cela fait 13 ans. Ces enfants étaient tous pratiquement sous l’âge de la majorité. Des promesses lui ont été données par le maire et les élus locaux, connaissant bien sa situation sociale, ce qui l’encouragea, en quelque sorte, à louer un logement et promettre à son tour à son propriétaire de le libérer après seulement 05 ou 06 ans, juste le temps de bénéficier d’un logement social. Le propriétaire du logement ne pouvait plus attendre trop longtemps, après 2013 le pauvre homme se trouvait harcelé quotidiennement, sommé de libérer le logement, mais à chaque fois il réussit tant bien que mal à prolonger cette occupation jusqu’en 2021.Son va et vient à la mairie pour voir le maire était presque quotidien. Un nouvel quota vient d’être distribuée mais curieusement son non ne figurait pas dans la liste. Un jour après, le propriétaire, apprenant, la nouvelle, il contraint le pauvre homme de libérer immédiatement le logement.
Sans aucune issue, il devint un SDF et décida d’apporter ses bagages et ses enfants devant le siège de l’APC, en plein ramadhan. Ni toilettes, ni moindre confort. L’étrange qu’on apprenne sur place de certains témoignages d’employés de la mairie qu’une femme aurait déposé sa demande seulement en 2019 pour bénéficier d’un logement après seulement 02 ans, pendant que d’autres attendent 13 ans et même plus, emplissant tous les critères. Il est a signalé que cette révision des listes après de fortes revendications, par la même commission qui avait déjà auparavant finalisé la liste, est une pure bêtise. En attendant cette famille continue à y croire, que des responsables loyaux et sincères, se pencheront sur leur sort, afin de les rétablir dans leurs droits conçus dans la constitution.
Djillali Toumi