Chaque année, Challenges dresse la liste des 500 premières fortunes de France (Cf. plus bas) Sans compter celles qui pratiquent « l’optimisation fiscale », se font passer pour des Suisses ou des Luxembourgeois ou encore celles qui se dorent la pilule sous les cocotiers, les doigts de pied en éventail, très loin des frontières sourcilleuses des fermiers généraux.
74 d’entre eux possèdent 460 Mds€. Une broutille qui représente plus d’une fois et demi la richesse produite en une année par 86 millions d’Egyptiens et autant que celle de l’Algérie ou de la Grèce. (C’est vrai, je mélange les flux et les stocks. Et alors!)
Si ces pauvres bougres débarquaient au Mali (hypothèse, je le reconnais complètement délirante : en dehors de quelques légionnaires pédophiles qui irait passer ces vacances à Bamako ?), il n’y aurait pas assez de coffres forts pour planquer tout ce pèze.
Patrick Drahi aurait dû être classé dans la liste des milliardaires d’Israël d’où il pilote sa fortune. D’ailleurs, le Point qui ne s’y trompe pas mesure sa fortune en dollars et pas en euros.
On ne sait même pas l’origine de sa fortune, un peu comme nos milliardaires hydro-carburo-dépendants, nos self made man bricoleurs qui tètent comme tout le monde à l’informelle mamelle collective, tout en nous persuadant que le marché c’est l’avenir et la prospérité pour tous.
Comprend-on, pourquoi les Grecs qui ne croient plus en ces fadaises pour attardés mentaux, cassent la baraque ?
Djeha,
J. 09 juillet 2015
Qui possède la plus grosse fortune de France ?
Le Point le J. 09/07/2015 à 17:28
Chaque année, Challenges dresse la liste des 500 premières fortunes de France. Et ça fait 20 ans que ça dure. Pour faire partie de cette liste de privilégiés, il faut peser au moins 80 millions d’euros. En 1996, quand Challenges lançait son palmarès, la France comptait 86 milliardaires en francs. Ils sont aujourd’hui 74, mais… en euros ! Montant total de leur fortune : 460 milliards d’euros.
Dans le top 15 de 1996 figuraient déjà la moitié des noms de 2015. « Les grosses fortunes sont toujours les mêmes, car il n’y a pas assez de concurrence, et leurs marchés sont souvent protégés », déplore Philippe Aghion. Vincent Bolloré affiche sans complexe cette ambition héréditaire : « Trois de mes enfants, Sébastien, Yannick et Cyrille travaillent dans le groupe, et j’en suis ravi, confie-t-il. Ils ne sont pas des héritiers, mais des actionnaires intéressés à une entreprise qu’ils connaissent depuis leur enfance. Tout cela s’inscrit dans une continuité dynastique, avec des droits et des devoirs. »
Et le gagnant est…
Patrick Drahi, 6e fortune de France, et Xavier Niel, 10e fortune, self-made-men font figure d’exceptions. En une décennie, les deux francs-tireurs et nouveaux tycons des télécoms ont doublé leur fortune. Grâce à ses nombreuses acquisitions, le patron de Numéricable-SFR est passé de la 12e à la 6e place avec 16,7 milliards de dollars en banque.