Il est mort le voisin, cet ami que nous aimions tous sans distinction d’âge. Il est mort cet après midi du 16/07/2011 tout juste après la prière du « Maghreb ». Il créa l’étonnement, par son inattendu départ. Tous ceux qui le croisèrent aux premières heures du « fadjr » sur le chemin de la mosquée, le virent sans aucun signe de souffrance,. Son visage rayonnant semblable à celui d’un ange, à travers lequel la limpidité de ses yeux bleus qui annonçaient la bonne humeur, se confondaient avec l’éternel jovialité de son bonjour..
Il est mort celui là même, qui ne cessait de me recommander d’aborder la vie du bon coté, d’avoir confiance en dieu et ne pas craindre le futur. Celui qui ne cessait de témoigner devant tout le monde, que je figurais parmi ce nombre restreint de personnes, respectueuses, méritant le respect et la considération. Merci encore pour ce témoignage Mokhtar !.
Il est mort ce voisin dont le destin prolongea la vie , quand son patron le commissaire de police Ouis « perdait la sienne et ne fut pas épargné » , lors de cette embuscade meurtrière , causé par un faux barrage sur le tronçon routier Tessala/Sidi-Bel-Abbès , alors qu’ils revenaient d’une mission en cette période de « décennie noire ».
Il est mort Mokhtar, ce passionné de foot Ball, qui trouvait plaisir à défier la presse écrite et la télé pour donner son pronostic des rencontres nationales, régionales, ou locales.
Il est mort Mokhtar, ce conseiller qui se faisait une passion de prendre en charge les jeunes du quartier, en les prévenant contre les risques imprévus des mauvaises fréquentations, qu’il leur donnait à travers des exemples de son vécu professionnel et leur désignait, des orientations pour construire leurs avenirs.
Il est mort cet ami qui faisait inlassablement la chasse aux fumeurs, pour les aider à préserver leur santé et celle des autres. Dans ces cas là, il ne devenait jamais avare de son temps, pour donner la leçon et les répliques sur la monstruosité du tabac.
Il est mort cet homme qui aimait passionnément et sans exception tout le monde, même ceux pour qui il pesait lourd sur leur cœur, pour une raison ou une autre
Une bougie s’est éteinte dans notre quartier, moi qui croyais que nous étions épargnés par la présence de la « faucheuse ». Mais il laisse derrière lui des hommes, de valeur des garçons de bonne éducation, de dignes représentants de leur père. Enfin de compte Batauch Mokhtar demeurera toujours vivant à nos yeux, grâce à la présence de ses fils qui s’imposent dans le paysage pour nous démontrer se dont nous sommes certain.
Adieu Mokhtar, repose on paix l’ami, et continue à partir de là, où tu te trouves à transmettre des messages de paix et de bonheur pour nous tous, qui te connaissons et pour tous ceux qui auraient souhaité te connaitre.