Ce que l’ONA doit à l’ONAT

Aujourd’hui est un grand jour pour quelques habitants de Sidi Yacine, un avaloir bouché depuis presque deux ans qui favorisait l’inondation à chaque précipitation vient d’être débouché par une âme charitable des services communaux. C’est un avaloir qui se trouve au coin de deux rues donc devenu un réceptacle de la boue et autres détritus charriés par les eaux de pluies.

En effet, il ne restait qu’une requête à l’ONU pour que la planète entière aurait eu vent de cet avaloir bouché au quartier à Sidi Yacine de Sidi Bel Abbes. Mais que faire lorsque les responsables ignorent ou ne daignent même pas s’enquérir des requêtes des citoyens déposées auprès de leur services ni de s’informer sur ce qui ce dit sur les différents supports médiatiques et réseaux sociaux. Aujourd’hui , un citoyen présent lors du débouchage de cet avaloir, ironisa sur le sujet et dira qu’il ne reste plus qu’un “T” comme tourisme au sigle ONA .

Effectivement, l’ONA n’est plus le service public “rapide” des premiers temps lors de sa création. Il fut un temps ou l’on observait un nettoyage rigoureux des avaloirs et regards relevant de la commune . Aujourd’hui, le constat est amère lorsqu’on voit cette quantité immense de boue retirée de cet avaloir de rue.

Il faut dire que toutes les requêtes aux services de l’ONA sur cet avaloir sont restées vaines et s’ils rappliquaient par hasard après un certain temps , ils exigaient la présence du demandeur au moment de leur intervention de débouchage ou nettoyage . “Mais pourquoi ma présence du moment que c’est hors habitation” dira le commun des riverains ? Pourtant c’est un avaloir de rue donc ça devient l’une de leur principales prérogatives pour prévenir les inondations sans la présence de qui que ce soit malheureusement ce n’est pas le cas. Depuis deux ans que cet avaloir est resté bouché et accumulait boue et détritus à tel point qu’il créait une inondation dans cette zone à chaque précipitation .

Aujourd’hui 2 Février , c’est le grand soulagement des riverains, il a été nettoyé par quelques personnes volontaires et il suffit de voir ici à l’image la quantité de boue retirée du fond . C’est dire que le travail n’a jamais été fait convenablement par les services concernés .

Il est clair que la politique de gestion des avaloirs et regards relevants des prérogatives communaux doit être corrigée sinon créer un autre direction spécialisée ou revoir la séparation des services qui interviennent dans les habitations et ceux qui doivent procéder au curage et nettoyage des autres avaloirs de rues.