En prévision de la « rencontre littéraire» que BAI organise le samedi 11 mai à l’Hôtel Beni-Tala et qui sera animée par l’association «Le Cercle des Amis de Assia Djebar», nous sommes allés à la rencontre de Mesdames Amel CHAOUATI Présidente de l’Association et Anne-Marie CARTHE, membre et co-auteure du livre collectif «LIRE ASSIA DJEBAR! »
Elles ont accepté toutes les deux de nous livrer leurs impressions, mais surtout nous dire tout l’amour qu’elles portent à cette auteure, son œuvre et de manière générale à la littérature.
Nous vous laissons découvrir ce qu’elles ont dit, histoire de vous préparer à les rencontrer.
Amel CHAOUATI : «Le nomadisme spatial est notre second fondement »
1. BAI : Pouvez-vous Madame vous présenter brièvement aux lecteurs de BAI et leur dire comment est venue cette passion pour Assia DJEBAR ?
Amel CHAOUATI : Ma lecture du roman « Vaste est la prison » a scellé définitivement ma rencontre avec l’œuvre de l’écrivain Assia Djebar. Ce roman m’a causé un choc littéraire et esthétique sans précédent que je décris dans ma contribution qui figure dans l’ouvrage collectif LIRE ASSIA DJEBAR! Je pourrai dire qu’il m’a révélé le pouvoir de la lecture et son mystère qui consiste en cette formidable possibilité de dialoguer silencieusement avec l’écrivain à travers le livre qu’il a écrit et mis entre les mains du lecteur.
2. BAI : Pouvez-vous en quelques mots nous présenter le « Cercle des amis de Assia Djebar», l’origine de sa création, ses objectifs et ses moyens ?
A.C. : Le Cercle Des Amis d’Assia Djebar est un club de lecture autour de l’œuvre de l’écrivain, crée par moi à Paris en 2005. Il a pris une forme associative en 2009. Il s’agit d’organiser tous les deux mois environ des lectures et des projections. Nous invitons aussi des intervenants (écrivains, cinéastes, universitaires ou de simples lecteurs…) pour partager avec nous leur lecture, leur réflexion. Assia Djebar avait répondu à notre invitation en 2007. En 2010, nous avons organisé une journée d’études à laquelle l’écrivain était l’invitée d’honneur. L’an dernier nous avons publié notre ouvrage collectif cité plus haut.
Il y a deux fondements au Cercle des Amis d’Assia Djebar que j’ai instauré dès la première rencontre:
Le métissage culturel, intellectuel et professionnel des lecteurs qui fréquentent nos rencontres. Ainsi, les lecteurs sont de différentes nationalités, ils sont soit universitaires, soit des étudiants, soit des « spécialistes » ou tout simplement des personnes qui viennent pour écouter et découvrir un écrivain.
Le nomadisme spatial est le second fondement. Nos rencontres se déroulent dans les cafés et restaurants, essentiellement à Paris mais aussi ailleurs. En décembre dernier le cercle était à Djibouti. Nous étions en avril à Marciac (sud-ouest de la France). Aujourd’hui nous sommes en Algérie…
Les échanges avec les lecteurs se poursuivent au-delà de ces rencontres grâce au blog qui est un formidable moyen pour échanger avec les lecteurs du monde entier. Il regroupe nos différentes activités, les écrits divers du Cercle mais aussi les textes des lecteurs qui souhaitent publier.
L’association vit pour l’instant uniquement des droits d’adhésion, de quelques modestes dons de particuliers et maintenant de la vente de notre livre en France.
3. BAI : Vous venez à Alger pour promouvoir votre livre collectif « Lire ASSIA DJEBAR!» et vous retenez Sidi-Bel-Abbès, comme dernière étape si l’on tient compte de la vente-dédicace prévue à Alger et Tizi-Ouzou. Ce choix est-il délibéré ou répond-il à des critères que vous vous êtes fixés?
A.C. : Je suis venue promouvoir l’ouvrage en Algérie avec Anne-Marie Carthé, l’une des onze auteurs de l’ouvrage collectif que j’ai eu la joie de coordonner. Anne-Marie Carthé est auteure de poésie et d’illustrations qu’on retrouve dans l’ouvrage. C’est elle aussi qui nous offre la belle couverture du livre inspiré de son tableau qu’elle a créé en hommage à Assia Djebar.
Notre choix des villes répond à des critères à la fois personnels mais surtout objectifs, liés à la réalité de la diffusion du livre disponible uniquement à Alger pour le moment et à un projet important en cours d’élaboration en partenariat avec une institution universitaire algérienne.
4. BAI : Le titre de votre livre collectif est clos par un point d’exclamation. Vous insistez vous-même, ce que nous avons remarqué lors de nos différents échanges, sur cette ponctuation. Or, ce point a une signification injonctive. Voulez-vous par là, intimer un ordre ? En d’autres termes, considérez-vous que la lecture de cette auteure est une obligation?
A.C. : Le point d’exclamation est une ponctuation qui peut signifier un fait remarquable, un ordre ou une admiration. Il fut d’ailleurs appelé le point d’admiration. C’est un fait incontestable, tous les auteurs y compris notre éditrice de La Cheminante vouent une admiration pour l’œuvre majestueuse d’Assia Djebar car cette œuvre leur permet de penser, d’écrire, de créer, de peindre jusqu’à les amener à réaliser un livre ensemble… Ce projet a été et reste encore une expérience de rencontre et de complicité continue si formidable que nous avons voulu le faire paraître dans le titre par ce point d’exclamation. Nous avons cherché aussi à amener les lecteurs à aller lire l’œuvre d’Assia Djebar car elle fait partie des fondateurs du roman en Algérie. Une réalité que nous ne devons pas occulter. C’est une œuvre contemporaine majeure pourtant peu connue par le lectorat algérien et français malheureusement.
Par cette exclamation nous espérons aussi attiser la curiosité du lecteur qui découvrira de quelle manière le plaisir de la lecture peut mobiliser la créativité et provoquer des liens humains exceptionnels au-delà des appartenances géographiques, culturelles et idéologiques. La littérature universelle à l’instar de l’œuvre d’Assia Djebar, a cette force de fédérer les personnes autour d’un projet humaniste. A notre façon nous avons voulu lui rendre hommage.
5. BAI : Votre passion pour l’auteure est telle que vous vous mobilisez pour l’édition d’un livre collectif. Ce projet qui vient de naître et qui fait l’objet essentiel de votre séjour en Algérie, n’aura certainement pas été une sinécure pour vous. En effet, pouvoir mobiliser des lecteurs de différents horizons, continents pour dire leur Amour à l’auteur n’a pas été certainement chose aisée. D’où vous est venue l’idée ?
A.C. :J’ai eu l’idée de proposer un ouvrage collectif autour de l’œuvre d’Assia Djebar après la journée d’études que j’ai réalisé en 2010 à Paris avec trois membres du Cercle. Cette journée que nous avons intitulée Conversation avec l’œuvre d’Assia Djebar réunissait des lecteurs du monde entier. La consigne leur était donné de parler de la subjectivité de leur lecture car très souvent nous nous cachons derrière des théories pour argumenter et soutenir nos idées et de cette manière nous avons tendance à vouloir masquer nos affects, nos sentiments avec la tentation de chercher à dévoiler les mystères de l’auteur. Or, un lecteur est celui qui, en lisant pense et éprouve des émotions. Nous avons donc voulu mettre ces deux caractéristiques de l’humain sur le même niveau. Cette expérience originale a été une véritable réussite. J’ai donc voulu prolonger ce dialogue à travers un projet d’écriture. J’ai invité dix lecteurs de l’Algérie, de France, de Djibouti, du Japon et des Etats-Unis d’Amérique. L’unique consigne donnée: Exprimer librement sa propre rencontre avec l’œuvre. Le résultat est formidable : nous pouvons trouver réunis des poèmes et des illustrations d’une plasticienne, un témoignage de comédien, de traductrice, de littéraires, d’une ancienne assistante d’Assia Djebar, de psychologues. Nous trouvons également un entretien inédit entre Wassyla Tamzali (autre figure féminine dont j’admire les écrits) et Assia Djebar autour du premier film cinématographique de l’écrivain La nouba des femmes du Mont chenoua. Découvrant le projet de ce livre, elle nous a fait un don formidable qui nous permet de mieux comprendre le premier film d’une femme algérienne.
Je dois saluer l’invention d’internet qui m’a permis de coordonner tout l’ouvrage par ce moyen technologique. Ainsi les frontières dressées entre les pays et les éloignements des pays ont été annulés. La qualité humaines exceptionnelle et la confiance que chaque auteur m’avait témoignée et l’immense talent créatif de notre éditrice qui a contribué elle aussi avec un écrit, m’a permis d’arriver à coordonner un ouvrage original qui j’espère invite à la lecture. Les auteurs aiment régulièrement se retrouver dans un esprit de partage. Notre dernière grande manifestation s’est déroulée au Centre Culturel Algérien à Paris dans le cadre de l’exposition d’Anne-Marie Carthé qui a rendu un hommage vibrant aux écrivains algériens (voir son site personnel). Nous étions six auteurs sur scène dont un comédien qui a lu des textes de l’écrivain. Parmi le public, la mère de l’écrivain était assise au premier rang. C’était une soirée inoubliable.
6. BAI : Et si je vous disais : « Lire BAI! » où le point d’exclamation serait de rigueur ?
A.C. : Je découvre depuis peu la création de ce journal en ligne qui est une nouvelle fort louable à encourager vivement. Je lui souhaite un long et fructueux parcours afin de contribuer à informer les citoyens de ce qui se passe dans leur cité et dans le monde qui est devenu si proche de nous.
7. BAI : Un dernier mot, Madame ?
A.C. : « Le suprême effort de l’écrivain comme de l’artiste n’aboutit qu’à soulever partiellement pour nous le voile de laideur et d’insignifiance ce qui nous laisse incurieux devant l’univers. » Marcel Proust. Sur la lecture, p 34.
8. BAI : Je vous remercie Madame au nom de l’équipe de BAI pour avoir accepté de répondre à nos questions et je vous souhaite la bienvenue à Sidi-Bel-Abbès.
A.C. : Au nom des auteurs de l’ouvrage LIRE ASSIA DJEBAR ! et au nom du Cercle Des Amis d’Assia Djebar nous remercions BAI de nous accueillir dans les plus belles conditions pour présenter notre ouvrage et vivre un moment de partage autour d’un immense écrivain.
Anne-Marie CARTHE : « Fabriquer des sifflets en frottant des noyaux d’abricots…. »
1. BAI : Madame CARTHE, vous êtes née à Sidi-Bel-Abbès que vous avez quittée enfant en 1962. Vous vous apprêtez à revenir 50 ans plus tard. Qu’est-ce que cela vous fait ?
Anne-Marie CARTHE : Je suis très heureuse de venir vous présenter avec Amel Chaouti présidente du Cercle des amis d’Assia Djebar, l’ouvrage collectif LIRE ASSIA DJEBAR ! dans ma ville natale ainsi qu’à Alger et à Tizi Ouzou.
A.M.C. : Je suis très sensible à votre accueil qui me permettra également de parler d’auteurs contemporains comme Maïssa Bey, Samira Negrouche, Malika Allel, Lamia Berrada Berca. Porter les auteurs à travers mon travail de peinture et d’écriture c’est « ouvrir la voie à un autre mode de critique littéraire » comme le formule Nathalie Philippe dans son ouvrage PAROLES D’AUTEURS ! auquel j’ai participé (tableau « L’artère noire » et poèmes à partir des ouvrages d’auteurs du Sénégal, du Niger,Congo…Afrique, Caraïbe et Océan Indien) .
L’exposition itinérante « Chemin de peinture, ligne d’écriture » a fait escale dans différentes régions de France. En partenariat avec la maison d’édition La Cheminante, j’ai exposé dans des médiathèques, salons du livre, galeries d’art autour de rencontres littéraires.
Comme vous pouvez le constater mon travail est en lien étroit avec la littérature. Mes choix littéraires se font au hasard des rencontres. J’ai travaillé sur des auteurs français, russes, espagnols…
2. BAI : Quelle est Madame, l’image où l’élément que vous retenez dans votre mémoire et qui reste indélébile, de votre ville natale?
A.M.C. : Comme vous peut-être, je garde un souvenir d’enfant appliquée à fabriquer des sifflets en frottant un noyau d’abricot sur le carrelage du balcon de l’appartement.
3. BAI : Faire partie du «Cercle», être co-auteure du livre collectif, est-ce un choix, une passion, ou plutôt une « revisite » de l’Histoire ? Autrement dit, c’est la passion pour l’auteure ou pour l’Algérienne ?
A.M.C. :C’est une amie, lors d’un échange dans une librairie qui m’a fait découvrir Assia Djebar il y a plus de vingt ans. Son style d’écriture m’a séduite, l’univers de ses romans m a touchée, et sa réfléxion reste universelle.
4. BAI : Deux termes reviennent souvent dans vos écrits : « les mots » et « les maux » Les premiers servent-ils à exorciser les seconds ?
A.M.C. : Pas du tout. Je parle des mots de l’écrivain, et des maux qu’elle écrit et décrit.
5. BAI : Incorrigible, vous revenez avec « …..Transmet la mémoire des « maux » dans l’épaisseur de l’écriture » où l’on retrouve les « mots ». Plus loin vous clamez : «A Paris, entre passé et présent se tissent ou se retissent les liens d’un croisement d’ombres rappelant aux vivants l’aura des morts » Vos souvenirs ne sont-ils que maux et mort?
A.M.C. : Je n’évoque aucun de mes souvenirs, qui m’appartiennent et n’intéressent pas forcément. Je parle du roman d’Assia Djebar, La femme sans sépulture. Quand j’écris « l’épaisseur de l’écriture » J’évoque l’écrivain dans son travail d’écriture.
Dans mes poèmes je ne parle pas de moi, mais de l’œuvre, du roman d’un auteur à la manière d’un critique littéraire mais sous une forme plastiques et poétique (d’où ma démarche « Chemin de peinture, ligne d’écriture »).
6. BAI : A travers vos œuvres picturales, on relève tantôt des références à des traditions Algériennes (tapis kabyles, mosaïques…) tantôt à des blocages (grilles, portes fermées, horizon incertain…) et parfois à Picasso, le maître du cubisme. N’est-ce pas là, la recherche d’une partie de vous qui semble totalement vous échapper et que vous voulez coûte que coûte rattraper en usant des «mots» pour soulager les «maux» ?
A.M.C. : Pourquoi revenir sur moi ? Ma démarche est de donner un éclairage sur l’œuvre des auteurs. Lorsque je parle de Picasso le maître du cubisme, c’est en lien avec les écrits d’Assia Djebar (« Femmes d’Alger »).
7. BAI : En dehors des « maux », y-a-t-il quelqu’un (une amie d’enfance, de classe…..) que vous gardez intensément dans votre mémoire et que vous souhaiteriez revoir à Sidi-Bel-Abbès ?
A.M.C. : Je souhaite rencontrer à Sidi-Bel-Abbes, des auteurs, des lecteurs, comme je peux en rencontrer en France, en Espagne…
8. BAI : Qui est Zoulikha ?
A.M.C. Assia Djebar lui a consacrée un ouvrage : La femme sans sépulture
« Mme Yamina Echaïb, dite Zoulikha, veuve Oudaï Larbi, qui parlait parfaitement le français et n’avait aucun complexe face aux Européens, a pu réaliser son rêve lorsque la guerre de Libération nationale a été déclenchée le 1er novembre 1954. Cette grande dame native de Hadjout, mère de trois enfants en bas âge, s’était illustrée par sa détermination farouche contre l’occupant, en dirigeant les femmes et les hommes pour la cause nationale, et en utilisant tous les subterfuges pour contourner les embuscades tendues par les forces coloniales ». Je vous invite à lire la suite en allant sur le lien ci-dessous : El Watan du mois d’octobre 2007, http://www.afriblog.com/blog.asp?code=bousselham&no_msg=6347
9. BAI : A votre arrivée, souhaiteriez vous être accueillie avec un bouquet de fleurs ou ….. des paquets de papiers mouchoirs ?
A.M.C. : Votre question me fait penser à une épitaphe «ni fleurs ni papiers mouchoirs ».
Un café autour d’une table avec des amis me conviendra parfaitement (servi pourquoi pas avec un créponé !)
10. BAI : Je vous laisse le dernier mot, Madame ?
A.M. C. : J’aimerai reprendre un passage de l’auteur libanaise Nada Moghaizel-Nasr :
« Les mots des livres : L’humeur des mots est imprévisible. On ne peut les obliger à être présents quand on le veut. Ils changent selon les périodes. Le sens s’en va, revient. A nous d’ajuster les rencontres.»
11. BAI : Merci Madame d’avoir accepté de répondre à nos questions et bienvenue chez vous.
A.M.C. : Merci à vous de me recevoir.
Sallamou Alaykum M. Mohammad Senni
M. Mémoria m’a interpellé à juste titre, au sujet d’un manquement dans mon commentaire d’hier. Je vous jure que l’ai regretté, après coup.
Aussi, ce n’est pas par manque de réaction de votre part, et à laquelle je ne pourrais certainement pas faire face, que je tairais mes excuses.
Vous ayant déjà lu, je ne pense pas que vous m’en tiendrait rigueur.
Aussi, je vous prie d’accepter mes excuses, pour ce manquement à la règle geste inconsciemment commis.
Sallamou Alaykum
A vrai dire, je n’ai jamais beaucoup aimé la littérature maghrébine. Mais en lisant ‘Alouettes naïves’ de assia djebar, j’ai apprécié, j’ai aimé même ce roman, cette force de l’écrivain qu’elle a de nous transporter dans l’univers du roman. Jai vraiment cru que je vivais avec les héros de l’histoire. Un roman très touchant.
Je lui dirais simplement qu’elle est l’une des plus belles roses de ce bouquet qui fait la fierté de l’Algerie!!
Bonsoir, Mme le Cygne.
Non à un Flashback ! Je rejoins mon ami Mémoria qui a résumé toute la situation. Maintenant ou jamais !
BAI s’est épanoui ! BAI avance doucement mais surement vers une agora-Bai et je pense qu’il est temps de rédiger ensemble la charte du débat
« Fraternellement correct ».
Alors ! Il faut « choisir » une position « intellectuelle » : Pour ou Contre (le Oui-Non ! MAIS !!! » n’existe que pour qui n’ont pas une position personnalisée) l’agora-Bai avance « en avant » le reste ce n’est que du détail !
Tourner au tour du mur d’enceinte pour finalement rester SUR place ! Ce n’est pas « Bai ». Il faut avancer.
A Juste titre : Souvent l’arbre peut cacher la forêt !
Fraternellement.
Salam, Mr Karim10,…… je ne savais pas que vous aviez décidé d’organiser un référendum sur l’Agora Belabbésienne de BAI……sans même nous aviser, car, voyez-vous, il y a des lois relatives aux élections et des délais à respecter…. ??? A mon avis, avant de répondre à quoi que ce soit, le plus important est de nous préciser, quelle est la question au juste…. ??? Surtout qu’elle ne soit pas formulée comme celle du référendum du 1er Juillet 1962, où Les électeurs devaient se prononcer par « OUI » ou par » NON », sur une question déterminante mais qui a été bien nuancée et concoctée avec de l’eau minérale … : « Voulez vous que l’Algérie devienne un État indépendant coopérant avec la France dans les conditions définies par les déclarations du 19 mars 1962.. » ?????? Et Oups ! Le tour est joué au bonheur des pingouins et de leurs apôtres…jusqu’à nouvel ordre….. !!
Alors, pour ne pas tomber dans le même piège que nos prédécesseurs, il faudrait poser votre question d’une manière claire, nette et précise……concernant cet avant projet de l’Agoravox Belabbésienne,…. lancé, non pas, comme un pavé dans la mare par Sourire…qui sait sûrement ce qu’il fait, malheureusement, sans le balisage de la piste de décollage et surtout celle de l’atterrissage! Et qui a dit que le Sourire de notre Homme était un espoir déçu..??
« Oh ! Pour faire, Seigneur, un seul de tes sourires, Combien faut-il donc de nos pleurs ? »
Dans le seul but de ne pas gaspiller de l’oxygène pour rien ou disons, pour ne pas polluer l’air encore plus avec du dioxyde de Carbone, je vais essayer de comprendre et d’être pratique……vous dites :
1-/ « Maintenant ou jamais »… ?? Quoi, comment pourquoi….. ????
2-/ « BAI s’est épanoui ! BAI avance doucement mais surement vers une agora-Bai et je pense qu’il est temps de rédiger « ensemble » la charte du débat « ….. ??? Oui je suis d’accord avec vous, mais cet « Ensemble »… c’est qui, combien, où… ?? !
3-/ « Fraternellement correct « …. ??? Oui, mais reste à définir…ce ‘’correct’’…. et sur quelle base… ???
4-/ » Il faut « choisir » une position « intellectuelle » Pour ou Contre’’… ??? Oui je suis d’accord…reste aussi à définir, c’est quoi une ’’ position intellectuelle’’….. Pour ou contre quoi au juste, quelle est la vraie question…. ???
5-/ « Tourner au tour du mur d’enceinte pour finalement rester SUR place ! Ce n’est pas « Bai ». Il faut avancer. » ??? Oui vous avez raison, il faut avancer…mais comment, vers où, quels sont les axes…. ???? Voyez-vous, c’est toujours facile de poser des questions Mr Karim10……mais pour les réponses…je crois que ça serait un peu plus difficile….. !!!!!
N.B : Mr Karim10, vous auriez dû remarquer que le cygne dans tous ses commentaires utilise beaucoup de points, de points d’exclamation et d’interrogation……et ça ne se limite pas à l’histoire des cercles et des ronds……sur lesquels j’ai ma propre idée qui ne doit pas être forcément comme la vôtre, sinon, il n’y aura pas d’Agoravox Belabbésienne…….juste « une voix Belabbésienne »….!!!!.
Au fait, permettez-moi de vous rappeler que même le zéro est un ‘’cercle’’….. !!!!!
Ne me croyez-moi pas , si vous voulez, mais pour les Autruches, l’arbre ne pourra jamais cacher la forêt……..!!! Qu’est ce qu’un arbre devant la grandeur d’une forêt……ou qu’est ce qu’une goutte d’eau devant l’immensité d’un océan (ou de la mer Méditerranéenne)…???
Fraternellement……!!!!
Je vous remercie Mme le cygne de m’avoir secoué et sorti de cette léthargie printanière qui privilégie le yoga à la réflexion que vous semblez imposer au pas cadencé à certains de nos lecteurs au nom d’une vision unipolaire que nous respectons mais qui ne peut faire de nous des adeptes ou des automates car nous restons des hommes libres…Et je ne vous cacherais pas que je reste indisposé personnellement par cette focalisation sur l’initiative citoyenne que vous imputez peut être à Smiley mais à laquelle nous adhérons non en tant que sympathisants mais en tant que partisans du moins en ce qui me concerne.Je ne vois pas en quoi cette initiative serait taxée de laïque qualificatif que je réfute et range dans la bibliothèque des labos de Huntington comme vous y avez rangé le mot islamiste ou djihadiste….
Personne ne peut remettre en cause l’algérianité d’El Hanif/Smiley ni d’ailleurs la marque déposée et certifiée révolutionnaire de ses ascendants…
J’ai cru penser que votre qualité de femme courage au milieu d’une armada hostile du fait de sa quantité devait faire de vous une passionaria clairvoyante, »super nationaliste » et individualiste dans sa démarche…Je ne pense pas que vous soyez dupe et étrangère à une certaine tentative de bi-polariser le débat en deux tendances qui nous ramèneraient à cette situation d’avant les années 90.L’Histoire peut-elle faire marche arrière ?Il faudrait faire revivre les centaines de milliers de victimes en un coup de baguette magique.
Fraternellement !
Oulà, Mr Mémoria, grand frère, malgré tout,…… je vois que je vous ai un peu trop secoué… !!! Pour une réplique c’en est une…pourtant il n’y a pas eu de tremblement de terre à ce que je sache…du moins pas de forte magnitude…… !!!!
C’est bien de voir que la camaraderie des gens heureux est toujours opérationnelle, elle est revenue au galop, prête à rentrer dans l’arène, dés que le besoin du ‘’combat ‘’ s’est fait sentir, chose tout à fait normal, car il faut toujours soutenir un camarade surtout s’il est ’’blessé’’… !!!
Hé bien ! Vous qui avez affirmé que vous assumiez votre « traduction devant le tribunal de l’Académie littéraire du Cercle des Amis d’Assia Djebbar pour « Linguicide involontaire » et atteinte à la langue de Molière avec comme avocat Mme le Cygne »… vous vous êtes érigé en procureur et juge, à la fois, pour m’accuser à tort de vouloir imposer aux lecteurs une seule vision…… ‘’Drabni Wa Bka Wa Sba9ni Wa Chtka’’ C’est plutôt vos potes aux couleurs rouges nuancées qui veulent nous faire entendre un seul son de cloche… »Ding Dang Dong »…….; demandez leur s’ils gobent le vert, je parle surtout du vert clair……???!!!
La preuve, moi j’ai toujours parlé des deux pôles, des deux hémisphères, des deux rives……mais les experts en Import-Import…ne voient que dans une seule direction…les vents doivent toujours souffler du Nord vers le Sud……et l’écoulement des eaux minérales aussi…… !!!! Y a pas photo…le cliché, il y a bien longtemps qu’il a été ‘’grillé’’…par qui vous savez !!!!
Qui a dit que j’étais hostile à la démarche de Sourire? Au contraire, c’est une très bonne chose, à condition que les contours du marécage soient bien définis, ainsi que les quoi, comment, pourquoi, où, combien, qui……etc.… et que les pistes de décollage et d’atterrissage soient bien balisées…sinon on n’aboutira à rien…!! Qui a taxé cette initiative de Laïque……pas du tout, puisqu’elle pouvait être prise par n’importe quelle couleur….. ???? Ce n’est pas l’initiative qui est laïque puisque l’Agoravox doit regrouper les voix de toute l’armada Belabésienne aux couleurs de l’arc en ciel bien sûr, et non pas de l’été indien….!!! Par contre, je n’aime pas que les Autruches soient les dernières de la classe sur leurs propres bancs d’écoles, piétinées sur leur propre territoire……et traitées comme des débiles nées de la dernière pluie, par les « Homo-laïcus » de l’autre plaque tectonique surtout, en plus par télécommandes et satellites interposés……je méprise les orbitons qui se prennent pour des électrons et les étoiles filantes pour de vraies étoiles………. !!! C’est vrai aussi, que les neutrons supplémentaires du noyau rendent l’atome instable.
Si vous ne connaissez pas encore le cygne…… je vous dirai seulement ceci, Mr Mémoria : Je parle l’Algérien en Français ….!!! Je ne trinque pas à l’eau minérale des trois Nord, car on a suffisamment de sources chez nous,….. je ne fais pas dans l’import-import qu’il soit des trois Nord, de l’Est ou de l’Ouest, car malgré les insuffisances dû au statut du ‘’sleeping partner’’, je préfère la marque déposée DZ…………Je suis aussi très allergique au fromage puant de Normandie, au poisson pourri des ours polaires et au miel des faux bourdons….. à part ça, tout va bien… !!! Alors, si vous avez saisi la nuance…..c’est que vous êtes très intuitif et vous avez tout compris…ou presque….!!!
Quant à la baguette magique, je croyais que c’était vous le grand Magicien……. !!!!!
Mes respects Grand Frère…!
Merci Mr Djillali.c d’avoir réalisé cette interview……qui m’a permis de me faire ma petite idée sur ce cercle…..!!!!
Rien à dire, tout est Nickel en apparence……………sauf, peut être, que la boucle est bouclée et que le cercle s’est renforcé jusqu’à devenir une ligne droite…..…telle une ‘’Gantra’’….wa Moaliha Khodra Foug T3am…..!!!!
Le cercle est aussi, un rond…..comme celui que l’on dessine lorsque l’on danse tous en rond sur le pont d’Avignon…… !!!!
Mais où est donc passé notre médiateur, Mr Mémoria, pour savourer avec nous ces moments de gloire…..qui réunissent tout le monde……. le beurre, la crème du beurre, les petits fours et les amuses gueules…accompagnés d’une Charbet bien de chez-nous……!!
Ce qui a retenu le plus mon attention, c’est que Mme Anne- Marie Carthé a su garder son impeccable sang froid et esquiver à toutes les questions concernant les maux par des mots très simples…tout en contenant sa nostalgie…. pour la terre de mes ancêtres……sûrement pour les besoins de l’interview….. on sent qu’elle est bien rodée dans ce domaine…. !!! N’empêche que, je l’ai sentie crispée et pas du tout naturelle……du fait qu’elle faisait très attention à ce qu’elle disait…..d’ailleurs le choix du passage de l’auteure Libanaise N.M Nasr est très significatif surtout quand on le lit entre les lignes………on comprend tout….ou presque… !!!!!.
Au fait, les amis du cercle ont choisi, Sidi Bel Abbés pour la promotion du livre qui est disponible uniquement à Alger pour le moment, ou pour des raisons bien plus personnelles……????!!!!!
Enfin, quelles que soient les raisons on ne pourrait que souhaiter à nos invités d’être les bienvenues chez nous……!!!!
L’arbre ne pourra jamais cacher la forêt……..!!!!